mercredi 21 novembre 2007

Un vent de changement...

Je ne sais pas ce qui se passe en moi depuis quelques semaines déjà. J'ai une pensée récurrente, obsessive dont je ne parviens pas à me défaire.

J'ai envie de changement dans ma vie.

Peut être à cause de Toi, à cause de la distance qui nous sépare, à cause du bien-être que je ressens à être à tes côtés, à cause de l'ennui, à cause du fait que je suis de plus en plus convaincue que j'ai trouvé mon âme soeur dans ce monde.

Peut être à cause de la routine, moi qui d'ordinaire, affectionne particulièrement mes petites habitudes de vie, à cause d'un travail qui ne me stimule plus autant depuis la dernière année, à cause de problèmes redondants qui semblent perpétuels et une situation professionnelle qui n'avance à rien.

Peut être aussi à cause de mon appartement. Il est très bien, certes, mais il a des défauts : la fumée de cigarette de la voisine qui entre chez moi l'hiver, l'insonorisation quasi nulle qui fait en sorte que j'entends ronfler ma voisine d'en haut la nuit, les divisions intérieures qui ne maximisent pas du tout mon espace vital.

Peut être aussi à cause qu'il n'y a pas beaucoup de choses qui me retiennent à Montréal. Je n'y ai pas été élevée, je n'ai pas vraiment de famille ici, je n'y travaille même pas, je n'aime pas la vie nocture de la grande métropole et je suis une fille plutôt casanière qui aime la tranquilité et les grands espaces verts.

Depuis quelques semaines déjà, je retourne tout ça dans ma tête. J'hésite, j'avance, je recule. Évidemment, j'ai de grandes craintes à tout laisser tomber parce que j'ai une excellente sécurité d'emploi ici.

Mais une partie de moi reste à Sherbrooke chaque fois que j'y vais... Un peu plus de moi, à chacune de mes visites et j'essaie de voir, indifféremment de ta présence, quels seraient les avantages à ce que je change d'air un peu.

J'essaie de voir pour moi, ce que cette nouvelle vie pourrait m'apporter, parce qu'on sait très bien que rien n'est éternel et je n'ai pas envie de vivre pour autrui.

Je vous laisse sur cette pensée, dont j'oublie le nom de l'auteur, qui résume un peu des idées que j'ai pu exprimer ici :

"Je n'irai pas jusqu'à m'éloigner de moi-même
pour me rapprocher de toi
Car ce sont les distances que j'exprime
qui se rapprochent le plus de moi "

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