dimanche 30 septembre 2007

J'ai pu vingt ans...

Ouin, c'est avec des journées comme celle-là que je me rends compte que je vieillis, ou que je vais vieillir d'ici quelques jours.

J'ai fais une sortie de couple aujourd'hui avec mon frère et sa copine. J'avais eu quatre billets pour la Ronde et étant donné que la saison achève, nous avions planifié d'y passer l'après-midi du 30 septembre.

La journée s'annonçait parfaite : pas trop chaud, ni trop froid, un petit vent frais venait rafraîchir l'atmosphère, un soleil radieux, quelques nuages qui passaient de temps à autre pour faire un peu d'ombre.

Il n'y avait pas beaucoup de monde, aussi, l'attente pour embarquer dans les manèges était plus que raisonnable. De notre côté, nous avons commencé la journée mollo en regardant mon frère et sa copine essayer le Boomrang.

Pour ma part, je suis loin d'être accro aux sensations fortes. Je déteste être étourdies ou me sentir hors de contrôle de la situation. Je déteste les manèges qui tournent en rond, inlassablement et où on en ressort tout étourdis.

En plus, les vestiges d'une entorse cervicales datant de plus de cinq ans m'empêchent d'affronter de tels manèges aux risques d'avoir des nausées ou des maux de tête atroces risquant de gâcher totalement ma journée. J'ai malheureusement appris celà à mes dépens il y a quelques années.

Malgré tout, lorsque j'ai des billets gratuits, j'aime bien y aller, histoire de faire une activité avec d'autres personnes. Aujourd'hui, j'étais contente que tu puisses faire plus ample connaissance avec mon frère et sa copine.

Je décidai donc, pour profiter au maximum de cette sortie, d'être sage et de ne faire que quelques ballades intermédiaires. Toute heureuse que Tu partages ma vision des choses pour tout ce qui s'appelle sensations fortes, je m'engageai alors à faire la " porteuse de saccoches " officielle de la journée !

Finalement, nous avons passé une très belle journée, à se ballader sur le site de la Ronde. Nous avons fait peut être trois ou quatre manèges, dont plusieurs tours de mini-rails, juste pour le plaisir de se promener tranquillement.

Heureusement que nous n'avions pas payés ces billets, ça aurait fait cher le billet pour juste se ballader à l'extérieur. Après cette journée d'automne superbe, je suis brûlée... Pourtant, je n'ai fait que quelques manèges, la plupart, destinés aux enfants.

À l'aube de mes 30 ans, c'est avec des journées comme celle-là que je me rends compte que je n'ai vraiment pu 20 ans !!!

samedi 29 septembre 2007

La lecture à vue...

Je déteste la lecture à vue à m'en confesser. Quoi de plus impersonnel, de plus monotone, de plus rationnel que des notes imprimées sur une portée !!!

Ça ne veut absolument rien dire. Aucune émotion, aucune sensibilité, aucune intensité ne peut être identifiée à partir d'une partition musicale.

Bon, je dois avouer que j'ai l'oreille musicale et selon moi, la lecture à vue est totalement contradictoire avec cette facilité que j'ai d'entendre la musique et de la reproduire. Sauf que lorsqu'on apprend, il faut commencer avec des notes sur du papier...

Arghhh, je veux m'arracher les cheveux sur la tête. Deux notes, sol et la sur une corde, tout simplement. Mais je dois déchiffrer le lot de croches, de doubles-croches, de soupirs, de demi-soupirs, quelques noires, de très rares blanches ça et là. On joue sur les contre-temps, la mélodie, hum, ne ressemble à rien, il faut compter le rythme : 1... et... 2... et... 3... et... merde et... je me suis encore trompée. (J'ai fait un la au lieu d'un sol, cibole).

Ils indiquent un sol où je trouve qu'un la sonnerait mieux, ils placent des silences sur le premier temps (damn it), un demi-silence suivi d'un soupir complet plus une double-croche avec un quart de soupir, et une noire pointée, un demi-soupir et deux croches plus un autre soupir avec une croche toute seule et une noire. Vivement qu'on arrive à la fin de la portée !!!

Je le réitère ici, je déteste la lecture à vue à m'en confesser.

jeudi 27 septembre 2007

Baromètre à câlins...

Depuis deux jours je me sens entre deux émotions... Tantôt je suis bien, tantôt je suis triste. À première vue, je ne remarque aucune raison particulière, aucun événement notable qui puisse expliquer cette ambivalence. Il n'est rien arrivé de tragique, de décevant ou de déplaisant dans les derniers jours qui puisse expliquer mon état d'esprit.

Par contre, ça fait longtemps que je n'ai pas eu du temps avec toi. Quand je parle de temps, je parle de Temps... avec un T majuscule. Le dernier mois a été avare de moments passés ensemble. Le dernier dodo remonte à un mois déjà.

Je sais ce qui me prends : je suis en manque de câlins, en manque de tendresse, en manque de toi.

Je me rends compte que j'ai besoin de temps de qualité, que j'ai besoin de ta présence que j'ai besoin de sentir que tu es là, autant quand je vais bien, que lorsque je vais moins bien. Je trouve ça triste de ne pas tenir compte de mes sentiments et d'arriver au bout d'un certain temps et te dire que j'ai besoin de toi, là, right now, ça presse.

Je dois corriger ce point afin d'être davantage à l'écoute de moi-même pour éviter d'arriver au bout du rouleau.

D'ici là, je ne peux que rêver au prochain weekend où j'espère, du plus profond de mon coeur, que rien ne vienne contrecarrer mon désir de pouvoir partager avec toi une de ces trop rares nuits.

mercredi 26 septembre 2007

Une fille de char?

Est-ce que je vous ai déjà fait mention de combien j'aime me ballader en voiture?

Non?

Vous voilà donc condamné à lire le texte qui suit, lol. Je l'avoue, je suis, à ma manière une fille de char. Rassurez-vous, ce n'est pas parce que j'en prends soin comme si c'était un nouveau-né, que je l'astique religieusement tous les weekends ou que je prends un plaisir fou à modifier son apparence à outrance ou à ajouter de nouveaux équipements à l'intérieur.

Moi ce que j'aime, ce sont les ballades. Ces longs moments de solitude entre Montréal et Sherbrooke, à réfléchir, à écouter de la musique, à me sentir libre.

Un deuxième chez-moi d'une certaine façon. C'est un autre petit havre de paix où je me sens bien où je respire et où j'ai envie de passer du temps. *curieusement, oui*.

Même s'il y a beaucoup de traffic, je me sens rarement agressive. Je monte le volume et je pense... à Toi, surtout, à mon roman (je dois trouver de nouvelles idées), à ma musique, à mon plan de vie, à mes projets futurs.

Est-ce qu'on peut dire que je suis une fille de char? Hum... possible que selon ma définition, j'en sois une, effectivement !!!

dimanche 23 septembre 2007

Un flashback

J'ai eu un flashback ce matin en me réveillant. Un vrai flashback où, en un éclair illuminé, j'ai revu une scène de mon passé au ralenti et l'émotion que je ressentais au fond de moi était identique à celle ressentie la toute première fois.

J'étais installée sur mon divan dans le salon, un mardi soir de juillet où il avait plu toute la journée. Tu t'étais endormie dans mon lit vers les 19h30 et j'avais décidé de te laisser te reposer. Vers les 22h, tu t'es levée, les cheveux en bataille, la tête toute endormie, des oreillers au fond des yeux et tu es venue me rejoindre au salon.

Nous avons écouter un peu n'importe quoi à la télévision, jusque vers 1h du matin. Une certaine émission totalement pathétique de TéléToon et ensuite aller s'installer dans mon lit avec tout plein de chandelles autour pour placoter jusqu'à 5h du matin de tout et de rien.

Mais c'est cette image précise qui m'est venue en tête ce matin. De me revoir écouter rien de précis avec toi à la télévision en pleine nuit, blottie contre toi. En pyjamas, pas de stress, pas d'échéance, pas de " Je dois partir ".

Et à cet instant précis, j'ai vu à quel point je pouvais avoir hâte de vivre cette situation à nouveau...

dimanche 16 septembre 2007

La belle vie, quoi !

Comme ça fait du bien de passer un weekend à ne rien faire du tout ! Il me semble que ça fait des décénies que ça ne m'était pas arrivé.

Lâche, un weekend de lâche à me prélasser en pyjama jusqu'à 14h. Un weekend à paresser dans mon lit ou dans mon fauteuil avec tout simplement rien en tête. Un weekend à flâner dans mon appartement, à surfer sur Internet, à ressortir quelques vieux jeux vidéo sur console, à débuter la lecture d'un nouveau bouquin et à m'obstiner, bien évidemment, avec Charlotte qui continue toujours de sauter sur mon lit.

Quel bonheur ! Je me suis rencentrée sur moi-même, j'ai libéré mon esprit de toutes les tensions accumulée, du manque de sommeil et de la fatigue, j'ai me suis même réconcilliée avec les pâtes, après ma mésaventure de jeudi dernier !

La cerise sur mon sundae? Ta visite au milieu de l'après-midi qui a couronné ma fin de semaine de lâche parce qu'on a décidé presque aussitôt de s'allonger ensemble pour faire une petite sieste avant le souper !

La belle vie, quoi !

jeudi 13 septembre 2007

Linguini aux fruits de mer...

Ce soir, je suis allée souper avec une amie dans un restaurant italien dont je tairai le nom parce qu'encore une fois, ce n'est pas mon genre de faire de la mauvaise publicité.

Je me commande donc un linguini aux fruits de mer avec une soupe aux épinards en entrée. D'ordinaire, quand je pense à une soupe aux épinards, un lien dans ma tête se forme et je vois une crème d'épinards. Sauf que pour ce restaurant là, une soupe aux épinards, c'est un petit bouillon de poulet clair contenant des feuilles d'épinards ramollies et des oeufs brouillés...

Bon en partant, je suis hyper difficile sur les oeufs. Je tolère les oeufs à la coque et les oeufs tournés, mais encore là, il faut qu'ils soient un peu baveux parce que si le contour est trop cuit, le coeur me lève. Bref, une soupe aux oeufs, ishhh c'est vraiment sur le bord de ne plus être tolérable. Je l'ai avalé, oui, en me fermant les yeux et en chantant la chanson de Passe-Partout dans ma tête pour penser à autre chose.

Vient ensuite le plat principal. Dans ma tête à moi, quand je pense à un linguini au fruits de mer, je vois des pâtes, des crevettes, des pétoncles, des champignons et une sauce blanche ou rosée, selon et c'est très appétissant.

Je reçois mon assiette.... Des nouilles, oui, une tonne de nouilles avec une sauce tomate liquide, et comme fruits de mer : une crevette, six pétoncles et une multitude de moules et de calmars et de pieuvre !!!! Yark ! Il n'en fallait pas plus pour que le coeur me lève... Gênée, je ne pouvais pas retourner mon plat... C'était quand même ma responsabilité de demander à la serveuse ce qu'il y avait comme fruits de mer avec les linguini.

J'ai donc trié mon assiette, chose que je n'avais pas fait depuis l'âge préscolaire et j'ai mangé les nouilles...

J'ai le coeur au bord des lèvres en ce moment et juste le fait de penser et d'écrire ce que j'ai mangé me donne la nausée. Je vais donc me chercher un Perrier pour aider le tout à passer...

Conclusion de cette mésaventure : méfiez-vous des plats de pâtes aux fruits de mer !!!

mercredi 12 septembre 2007

La fatigue me rattrape

La fatigue a fini par me rejoindre !!

Depuis dimanche, j'ai un boost d'énergie, j'arrive pas à m'endormir le soir, je veux faire cinquante choses à la fois : écrire mon roman, mettre mon blog à jour, préparer mes cours de musique, pratiquer sur ma basse, faire de l'excercice, parler au téléphone avec Toi, prendre des cours, donner des cours, faire le ménage et relaxer au travers.

Depuis dimanche que je me couche à 1h du matin. Je tourne en rond et je finis par m'endormir une heure plus tard. Le lendemain, je me réveille en pleine forme.

Sauf que ce soir j'y goûte, ou plutôt, demain matin, je vais y goûter. Je viens de me taper un 20 minutes de cardio intensif en plus d'avoir charrié une immense et lourde boîte du bureau de poste jusque chez moi.

Je sens déjà les courbatures qui se pointent... Pour l'instant, mon seul désir est de me lancer sur mon lit, couchée sur le dos, les yeux fermés et de me reposer jusqu'à demain !!

mardi 11 septembre 2007

Une heure.

Voici une primeur pour vous, chers lecteur, le titre officiel de mon deuxième roman !

Je n'ai toujours pas trouvé de titre pour mon premier roman, mais ça viendra sans doute. Pour ne pas que ce problème, avouons-le, quelque peu gênant se reproduise (un livre sans titre), j'ai donc déterminé le titre avant même de savoir ce que j'allais écrire!

Le texte remet donc en scène mes deux personnages du précédent roman. Ce n'est pas une suite, on pourrait très bien lire celui-ci avant l'autre. Par contre, je m'intéresse davantage à la dimension psychologique d'Ariane, qui était mon personnage secondaire dans le premier tome.

On passe donc une heure dans la vie d'Ariane. On entre dans son univers et on découvre à travers les pages ses pensées cachées, ses inquiétudes, ses émotions enfouies dans un contexte bien précis, que je me garde de vous écrire ici, pour ne pas dévoiler le punch final (que je n'ai pas encore trouvé, lolll).

Cette fois-ci, j'ai décidé de ne pas m'imposer de contrainte de chapitres. L'histoire finira quand elle finira, lol. Je passe donc au peigne fin, chaque minute de cette heure effrenée, seconde par seconde et je scrute à la loupe la moindre de ses pensées.

Parallèlement, on retrouve aussi en plan secondaire, mon personnage anonyme du premier roman dans une situation plutôt critique, qui est toujours jusqu'à la page 25... anonyme. Je prends un malin plaisir à ne jamais la nommer, à ne jamais la décrire. Parce qu'elle fait partie intégrante du roman tout en étant en même temps observatrice. Je dirais qu'elle me représente globalement, parce qu'on peut facilement se mettre à sa place et employer le prénom ou la description qu'on veut. Bref, c'est un caprice d'auteure, simplement !!!

J'ai décidé de mettre en perspective la notion de temps en faisant ressortir l'interprétation de chacun face à cet agent externe auquel nous sommes tous contraints de nous plier et de démontrer à quel point la perception de chacun peut être diamétralement opposée par rapport à un dénominateur commun qu'est ce fameux facteur-temps. Tout ça, en exploitant à l'extrême deux sentiments primaires : la peur et l'inquiétude dans un rythme endiablé que j'essaie de conserver le plus possible jusqu'à la fin du roman.

Ouf !! Je suis vraiment emballée et des tonnes d'idées se bousculent dans ma tête et ne demandent qu'à être couchées sur papier.

Je vous laisse sur ces quelques mots, qui constitue ma ligne directrice et mon inspiration pour ce roman...

Une heure c'est une heure, soixante minutes, trois mille six cents secondes. Pas une de plus... pas une de moins...

Une femme occupée

Il y a à peine un mois et demi de ça que je me demandais, durant les fins de semaine, ce que je pourrais bien faire de ma pauvre petite personne.

Il y a à peine un mois et demi de ça que je me demandais, durant les soirs de semaine, ce que je pourrais bien faire avant d'aller au lit.

Et bien honnêtement, je ne savais pas quoi répondre à ces interrogations. C'est un peu comme si l'imagination m'avait soudainement fausser compagnier pour aller prendre un verre de vin avec ma dinde domestique de voisine, bordel !

D'un coup de baguette magique, ou je ne sais trop par quel procédé miraculeux, j'ai eu une illumination. Tout à commencé alors que j'ai eu l'idée de m'acheter une basse. Par la suite, le reste à déboulé : je me suis mise à pratiquer, je me suis mise à écrire un deuxième roman, je me suis mise à donner des cours de piano et à préparer mon matériel chaque semaine et à prendre moi-même des cours de basse, à me remettre à la lecture et, d'ici quelques jours, je vais reprendre l'entraînement physique. Au diable mon syndrôme de la bandelette ilio-tibiale !!

J'ai même renoué avec une amie que je n'avais pas vue depuis quelque mois et nous nous organisons un petit souper de temps à autre, chaque deux semaines, pour échanger et faire le point sur nos vies respectives.

Soudainement, je me retrouve du jour au lendemain avec des projets plein la tête. Je n'ai jamais vu venir ce revirement de situation, mais pour l'instant ça me plaît beaucoup. Je suis une fille d'habitudes et de routine, je dois donc essayer de tout coordonner pour que tous ces éléments deviennent partie intégrante de mon emploi du temps !

Mais n'est-ce pas ce que je fais à temps plein, coordonner??

Le plus drôle à dire, c'est que je suis plus essouflée à écrire tout ce qui se passe dans ma vie que de vivre ces changements de tous les jours !!

Serait-ce que l'habitude commence à prendre forme?

lundi 10 septembre 2007

Premier cours

Ce soir finalement, j'ai eu mon premier cours de basse ! Après avoir reçu un message de mon école de musique ce matin pour reporter d'une heure mon cours, j'ai enfin pu y assister.

Je ne sais pas pourquoi j'étais nerveuse. Je crois que c'est mon côté perfectionniste qui voudrait déjà connaître la technique avant même de brancher l'instrument.

Quand je prenais des cours de piano, j'ai toujours eu horreur de jouer en me trompant. Ça ressort je pense. On dirait que malgré que je pratique assidument depuis un mois et demi en l'espace d'une demie heure, j'avais tout oublié, le rythme, les notes, la technique... aussi bien que mon professeur a décidé de commencé à la page un.

Malgré tout, je suis très contente de ce premier entretien. Je ne sais pas encore si je vais poursuire en octobre. Je vais voir comment ça se déroulera durant les prochaines rencontres.

Je vais mettre un petit temps d'arrêt sur mon apprentissage des pièces à jouer l'été prochain pour me concentrer sur la technique de façon à ce que ça simplifie un peu ma tâche quand je m'y remettrai dans quelques temps.

J'ai trois exercices à pratiquer d'ici à lundi prochain et j'espère bien ne pas faire plein d'erreurs en présence du professeur la semaine prochaine...

Quand l'envie nous prend

Ce soir je suis brûlée, mais je suis la seule et unique responsable de mon malheur. À peine revenue d'une petit escapade à Sherbrooke dimanche soir, je me suis préparée pour aller au lit après avoir pris une bonne douche.

Je m'installe... les yeux grands ouverts, je n'arrivais pas à m'endormir. J'avais de la musique plein la tête. J'aurais voulu en écouter encore et encore jusqu'à la fin de la nuit. Je décide donc de me brancher sur mon lecteur mp3 en espérant m'endormir dessus.

Erreur, l'envie de danser me prend, comme ça, comme une rage incontrôlable de crème glacée ou de BigMac à minuit et demi un dimanche soir ! Oui, une envie irrésistible de bouger et de me défouler en dansant.

J'avoue, ça sonne idiot écrit comme ça. C'est le genre de "badtrip" qui me prend en otage au moins une fois par quatre ans... comme les Jeux Olympiques dans ma chambre à coucher !!!mouahahahaha

Je me souviens que mon dernier épisode de transe musicale remonte à ma dernière relation amoureuse où, à 2h du matin un mardi soir, j'ai eu une envie folle de danser et pour ne pas réveiller mon ex, je me suis embarrée dans la salle de bain avec mon walkman sur les oreilles et j'ai dansé pendant 1h30 !!!

Je me sens vraiment ridicule, lol, mais je devais partager, car tout comme une éclipse solaire, quand ça arrive, il faut s'y intéresser sinon le phénomène prend du temps avant de réapparaître.

J'ai dû danser, au moins une bonne heure toute seule avec la musique dans les oreilles. Après, je me suis couchée, totalement épuisée et j'ai dormi jusqu'au petit matin... Je n'ai pas besoin de vous dire que j'aurais dormi encore quand mon cadran a sonné ce matin !!

dimanche 9 septembre 2007

En plein dans le mille

J'avoue que parfois, il m'arrive de décider quelque chose et de croire dur comme fer que c'est la meilleure décision à prendre jusqu'à ce qu'un événement inattendu vienne tout balayer du revers de la main. Adieu bonnes intentions, certitude, et abnégation. Faites place à un égoïsme profond que j'essaie de garder caché au fond de moi !!

C'est arrivé, pas plus tard que cet après-midi. J'étais tranquillement en train de pratiquer sur ma basse. Je suis tellement contente de voir à quel point je progresse rapidement que je peux jouer la même chanson pendant trois heures juste pour le bonheur de m'entendre !!!! Oui, je l'avoue : ça sonne prétentieux !

Malgré près de 10h de pratique intense durant le weekend, je n'en avais pas encore assez. Je m'étais préparer mentalement à jouer une bonne partie de la soirée. Je me suis donc installée pour apprendre une nouvelle chanson. Après avoir appris les notes et la mélodie, je m'enlignais donc pour pratiquer à la même vitesse et en même temps que la version originale, quand le téléphone sonna.

C'était Toi !!!! Je ne m'attendais pas à te parler si tôt, il était environ 15h40. Tu me proposes alors de venir souper avec toi à Sherbrooke. Sur le coup, j'ai répondu par la négative, j'étais déstabilisée. Je m'étais dit qu'il était mieux que tu te reposes et j'avais, par conséquent, déjà organisé ma soirée, si on peut dire. Changer mes plans à la dernière minute ne faisait pas partie de ce que j'avais planifié, parce que je suis une balance qui adore stabilité et organisation.

En raccrochant, je me remets donc à ma pratique de musique... j'essayais tant bien que mal de me concentrer sur la pièce que j'interprétais, mais ma tête était déjà ailleurs... quelque part sur l'autoroute 10 !!!

Arghhhhhhhhhh, c'était fatiguant, vraiment fatiguant !!! Trop tard pour la pratique, je ne faisais que des erreurs. Une opportunité se présentait à moi et je ne pouvais tout simplement pas passer à côté. Aussi, je décidai de te rappeler quelques minutes plus tard et de revenir sur ma décision en me rendant dans ton patelin pour souper en tête à tête avec toi !!

Ce n'était pas un souper aux chandelles, mais il vallait largement les 3h de routes aller-retour que j'ai fait ce soir. Simplement pour te voir, te parler et être avec toi...

Comme quoi, l'inattendu frappe souvent en plein dans le mille !

Les habitudes...

Il y a de ces habitudes qui se gagnent rapidement, parce qu'elles sont agréables et qu'elles nous motivent à continuer et à toujours avoir hâte à la prochaine fois.

En plus, je suis une fille d'habitudes, de routine. J'aime avoir mes repères. Je suis le genre de personne qui prends une marche toujours sur le même trajet. Quand je fais un tour d'auto, je fais toujours le même tour d'auto en passant dans les mêmes rues dans le même ordre. Quand je reviens de Sherbrooke, il faut que je passe par la 10 et qu'il soit plus tard que minuit. Si je prends la 20 ou que je quitte plus tôt, ça me déstabilise et j'apprécie moins mon voyage de retour.

Le vendredi, je suis toujours surexcitée parce que je sais très bien qu'en sortant du bureau, je prends le chemin des Cantons de l'Est pour passer la soirée avec Toi. Je me prépare mentalement toute la journée. Je sais que je vais passer une super belle soirée peu importe ce qu'on fera et que j'aurai un bisou avant de quitter. Ensuite, je reviens par mon chemin en écoutant la musique, qui, soit dit en passant, est excellente passée minuit.

Le dimanche, je suis toujours emballée parce que je sais très bien que je vais te voir apparaître à ma porte sur la fin de l'avant-midi ou en début d'après-midi et qu'on aura toute la journée durant pour faire le plein de câlins et de bisous pour la semaine qui commencera le lendemain.

Cette semaine, par contre, c'est différent. Je n'ai pas pris l'autoroute sortant du bureau vendredi et ce matin, je n'attends pas de visite comme à l'habitude. Je dois avouer que ça fait du bien, un weekend de repos et de tranquilité et que c'est moins fatiguant que de faire de la route en plein milieu de la nuit.

Sauf que depuis vendredi, on dirait que je ne sais pas quoi faire de moi-même, je regarde par la fenêtre dans l'espoir de te voir arriver, je tourne en rond. Non pas que je m'ennuie, parce que je m'occupe à toutes sortes d'activités en solitaire, mais les habitudes sont bien encrées en moi. Je n'ai pas pu te voir ce weekend. Je n'ai pas eu mon bisou vendredi soir. Je n'ai pas pu revenir chez moi en plein milieu de la nuit en repensant à tous les événements de la soirée et en me répétant inlassablement à quel point je t'aime. Je n'ai pas pu faire mon plein de tendresse pour la semaine qui vient et je m'ennuie terriblement de toi.

Malgré ces sentiments purement égoïstes, je suis consciente que tu travailles énormément, que la fatigue est en train de te tuer et que si tu ne t'arrêtes pas un moment, tu vas finir par te brûler. J'ai donc pris les devants en t'imposant un weekend loin de moi, pour que tu puisses penser à toi. Même si tu t'ennuies de moi, une soirée tranquille, dans tes choses, à te mettre au lit de bonne heure, te feras le plus grand des biens.

Tout ce qui compte pour moi c'est que tu sois bien, en forme et en santé pour toi et pour la prochaine fois où on se verra.

Repose-toi, mon amour, je suis avec toi... je t'aime tant...

samedi 8 septembre 2007

Des amis qui ont compté...

On dit souvent que les gens qui ont été importants pour nous restent dans notre mémoire malgré la vie qui fait en sorte que nous prenons des chemins différents.

Je dois avouer que j'ai encore en tête la date d'anniversaire de certaines personnes qui sont passées dans ma vie et qui y sont restées, plus ou moins longtemps.

Même si on ne se voit plus depuis très longtemps, même si on ne se parle plus, je garde en mémoire ces dates, et chaque année, une pensées pour ces amis de l'époque me vient à l'esprit le jour de leur anniversaire.

12 septembre - Amélie

29 décembre - Élise

16 février - Emmanuelle

17 février - Pascal

5 avril - Isabelle

24 avril - Mélissa

8 mai - Sylvie

15 mai - Sandy

Et dire qu'on dit souvent : "Loin des yeux, loin du coeur". Je ne crois pas que cette citation s'applique à ma personne ! :)

jeudi 6 septembre 2007

Le plaisir d'enseigner...

J'ai retrouvé l'âme d'une enseignante en donnant, ce soir, mon premier cours de piano depuis des années. Je ne me sentais pas rouillée. De toute façon, je baigne dans l'univers de la musique depuis que j'ai cinq ans.

J'ai toujours aimé enseigner. Quoi de plus formidable que de faire part de ses connaissances à quelqu'un qui n'a absolument aucune idée de quoi on parle lorsqu'on tourne la première page.

Mais c'est encore mieux de voir la progression, au fil des conseils et de l'apprentissage, de voir se façonner un nouveau musicien dans cet univers, et un musicien formé de toute pièce par moi. C'est un peu comme donner une certaine forme de vie, une certaine forme d'art.

J'espère bien que mon élève trouvera aussi stimulant que moi d'apprendre la musique et persévèrera longtemps dans cette voie parce que c'est un passe-temps formidable qui permet tout autant de s'élever que de s'exprimer, bien souvient, encore mieux qu'avec les mots...

mercredi 5 septembre 2007

Adorables petits chats !!

Je regarde Charlotte et Mickey depuis mon arrivée et je dois avouer qu'ils sont de petites bêtes fort intelligentes, à leur niveau, bien entendu. Une intelligence égocentrique, calculatrice et manipulatrice, mais n'est-ce pas pour ça qu'on les aime?

Pourquoi donc que chaque fois que j'essaie de gronder Charlotte parce qu'elle ronge mes fils d'ordinateur, qu'elle fait pipi par terre ou sur le tapis, qu'elle saute sur le lit, sur la table, sur le comptoir - bref partout où elle n'a pas le droit de sauter - elle s'avance vers moi, les yeux plein d'eau et se frotte contre mes jambes... Elle a soudainement un débordement d'affection tellement incontrôlable qu'elle cesse immédiatement de faire ce qu'elle était en train de faire, c'est à dire me désobéir, pour se jeter sur moi. Parlez-moi d'une déclaration d'amour comme ça !!!

Fiston n'est pas vraiment mieux. Alors que j'essaie de gronder Mickey parce qu'il vide mes poubelles, qu'il renverse son bol d'eau sur le plancher ou qu'il saute sans arrêt sur mon lit la nuit et que je dois le pousser en bas (j'essaie d'être constante), il se met à me chanter la pomme du plus profond de son âme en me regardant intensément de ses immenses yeux verts, puis, il tombe à la renverse s'abandonnant entièrement à moi ! Qui ne craquerait pas, hein?

Bon. Je me demande s'ils sentent que j'écris sur eux. Parce que depuis cinq minutes. Mickey vient de se coucher en boule tout près de mon pied - hum, en fait, même étendu de tout son long, il a l'air d'une boule... - et Charlotte, fidèle à elle-même, a sauté quatre fois sur mon lit, une fois sur la table et a tenté de venir ronger à deux reprises mes fils malgré mon NON autoritaire et là, elle est en train de se châmailler toute seule sous mon couvre-lit !?!

Pourquoi sont-ils si adorables? Tout simplement parce qu'ils sont miens !!!

lundi 3 septembre 2007

Camping sauvage?

Je ne pensais pas avoir la chance de camper en pleine nature cet été. La température maussade des fins de semaines et ton emploi du temps chargé laissaient peu de place à l'aventure du camping.

Alors que je n'espérais plus, une toute petite chance s'est pointé le bout du nez vendredi dernier. Une des dernières fins de semaine où il est envisageable de passer la nuit dehors sans tomber en état d'hypothermie.

Le weekend a plutôt mal commencé. Le synchronisme n'y était pas. Alors que je pensais que tu avais un souper pour l'anniversaire d'un ami, tu m'annonces finalement que c'est annulé. Je dois malheureusement passer chez moi, ce qui m'a retardé d'au moins 45 minutes. Ceci faisant donc augmenter le nombre de voitures sur mon chemin pour quitter Montréal.

Je pars donc à 16h50 de chez moi. Après avoir rempli ma voiture à craquer de couvertures - surtout de couvertures - je pars donc en direction de Sherbrooke, en me demandant si je n'avais rien oublié.

Arrivée au tunnel, blocage complet... Tout le monde a décidé de sortir de la ville en même temps que moi. Les roulottes et véhicules récréatifs se trouvaient en nombre excessif sur la petite voie d'accès au tunnel. Quarante minutes plus tard, je rejoins l'autoroute 30. La circulation semblait s'être évaporée d'un coup, aussi, je rattrapai rapidement une quinzaine de minutes de retard.

Sur la 10, on annonçait à la radio, deux accidents à la hauteur de Rougement et de Bromont. Dix kilomètres d'embouteillage pour le premier et un carambolage pour le deuxième. Je pensais que je n'arriverais jamais !

Mais finalement, j'y suis parvenue. Tu avais déjà monté la tente, il ne restait plus qu'à s'occuper de notre petit nid douillet pour la nuit. Il était tard, pratiquement 8h30 quand on a finit de s'installer.

On a ensuite pris un souper plus que "santé" à la cantine du camping : frites et hot dogs avec une boisson gazeuse pour faire passer le tout !!!! Finalement, on a décidé de se coucher tôt.

J'ai passé une super belle nuit. Peut être parce que ça faisait longtemps, peut être parce que le matelas gonflable n'était pas suffisemment gonflé, ce qui a eu pour effet que je me retrouvais toujours au centre, blottie contre toi. Peut être aussi parce qu'il faisait quand même relativement froid dehors, ou qu'on avait besoin d'être ensemble plus que d'ordinaire.

J'ai réalisé, à nouveau, que je suis tellement bien près de toi, que je me sens moi quand je suis avec toi, que tu m'apaises, que tu me rassures, que tu me complètes à merveilles, que tu me fais rire, sourire, rêver, espérer, désirer...

Oui, cette nuit-là, je me suis rappelée pourquoi je t'aime.

Je passe le test

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais c'est toujours stressant de se produire devant un auditoire, qu'il soit composé d'une ou plusieurs personnes. Ça l'est davantage si on n'a pas l'habitude de le faire et, d'autant plus, si l'auditoire en question est représenté par LA personne qui partage notre vie.

J'avoue que depuis un mois, je pratique sans relâche à tous les jours si j'en ai l'occasion pendant plusieurs heures. À mes oreilles à moi, je progresse beaucoup et je suis fière de ce que j'accomplis quand j'entends que mon interprétation "colle" à la pièce originale.

Mais de m'exécuter alors que Tu m'écoutes attentivement, que tu peux remarquer toutes mes petites erreurs, hésitations et imperfections. Oh my God ! Je trouve ça vraiment stressant, d'autant plus que tu as beaucoup plus d'expérience que moi.

Je ne pourrais pas dire pourquoi, j'ai toujours été ainsi. Je déteste me tromper ou avoir l'air d'apprendre encore, surtout en musique. Je voudrais le savoir tout de suite et exécuter à la perfection chaque pièce quand j'ai un auditoire. Je réserve mon apprentissage à mes petites oreilles à moi, uniquement.

Mais ce soir, tu m'as fait tellement plaisir en me disant que j'avais réussi à t'impressionner et que tu trouvais que je m'étais beaucoup améliorée. Ça m'encourage à poursuivre pour te montrer que bientôt, je serai fin prête à jouer avec Toi !