vendredi 14 novembre 2008

Petite nostalgie...

Je suis une fille occupée ! Eh oui, il me semble que l’an dernier, à pareille date, je me creusais la tête pour trouver des activités à faire, le vendredi, alors que je te rends visite dans ton patelin.

Cette année par contre, c’est tout le contraire, on dirait que je n’ai pas suffisamment de vendredis pour pouvoir faire tout ce que je veux :

- Pratique avec un musicien pour le répertoire de musique populaire (parce que les partys de bureau s’en viennent à grands pas).

- Pratique avec un autre pour le répertoire de musique de danse en ligne et de danse sociale.

- Pratique avec mon beau-père pour la soirée de Noël organisée par ma mère pour la famille.

- Visiter des salles pour des futures soirées de danses débutant en janvier prochain.

Le principal avantage de ce nouvel « agenda musical » est bien évidemment, qu’on économise des sous parce qu’on ne fait pas toute sorte de sorties au restaurant, au cinéma, etc.

Mais en même temps, il reste très peu de temps de qualité à passer avec toi. Des moments où je peux me renseigner sur le déroulement de ta semaine ; ou je peux pour reprendre contact avec toi ; pour refaire un peu le plein parce que je me suis ennuyée, parce que j’ai attendu impatiemment toute la semaine cet instant où je serai de nouveau avec toi.

Malgré tout, je suis contente d’évoluer dans ce nouveau milieu musical parce que je le fais avec toi, parce que je peux partager ta vie, ton environnement librement sans trop susciter de questionnement de la part d’autrui.

J’espère quand même qu’on pourra se garder un petit vendredi de temps à autre juste pour être ensemble, une bonne bouffe au restaurant à discuter, un petit film en fin de soirée, comme on le faisait déjà depuis deux ans…

lundi 10 novembre 2008

Le meilleur des deux mondes

Je ne comprends pas pourquoi tout le monde se désole pour moi. Est-ce que j'ai l'air malheureuse? Je ne crois pas, au contraire, je suis sur un nuage depuis bientôt deux ans et des tas de belles choses se produisent dans ma vie.

Les gens ont souvent tendance à ne comprendre ce qu'ils ne veulent comprendre et à ne pas écouter ce que l'ont dit.

Je vis une relation amoureuse depuis bientôt deux ans et le contexte familiale dans lequel évolue l'amour de ma vie est quelque peu complexe. Ce qui entraîne forcément des difficultés dans l'évolution de notre relation amoureuse : on ne se voit pas aussi souvent que désiré, on ne peut pas dormir ensemble aussi souvent que souhaité, on doit parfois inventer des histoires, etc.

Bref, les gens qui me connaissent et connaissent ma relation amoureuse semblent être tristes pour moi... Pourtant, je vais très bien, je suis libre de faire ce que je veux et quand je le veux.

Je ne me plains pas de la situation, au contraire, elle m'avantage car j'ai le meilleure des deux mondes : une relation amoureuse passionnée et ma petite vie tranquille à la maison en solitaire. Qu'est-ce que je pourrais demander de mieux?

Les deux côtés de ma balance sont satisfaits : d'une part j'ai tout l'amour que je veux, d'autre part, j'ai la solitude pour refaire le plein.

Alors inutile de se désoler ! :)

dimanche 13 juillet 2008

Une heure - premier jet

À des kilomètres de là, au détour d’une petite route sinueuse, une voiture bleue avançait péniblement. La météo avait drastiquement changé. Le ciel de fin d’après-midi, d’un bleu pur et glacial avait tourné au gris sombre en un instant. De lourds nuages, épais et menaçants, se massaient, les uns contre les autres, privant ainsi la population de quelques précieuses heures d’ensoleillement. Il ne faisait pas encore nuit, mais elle dû allumer les phares de la voiture.

La visibilité était nulle. Les phares éclairaient à peine un mètre devant elle. Le vent s’était levé il y a un peu plus d’un quart d’heure. Un vent qui soufflait du nord et faisait tourbillonner dans tous les sens les innombrables flocons de neige qui tombaient drus sur la chaussée, provoquant ainsi une dense poudrerie.

La tête avancée dans le pare-brise et les deux mains crispées sur le volant, elle tentait tant bien que mal de garder la direction. Elle plissa les yeux pour concentrer sa vision en un mince faisceau, espérant ainsi pouvoir distinguer quelque chose devant elle. Un épais rideau de cristaux de neige lui bloquait la vue.

Les essuie-glaces, réglés à la vitesse maximum, ne s’avéraient être d’aucune utilité vu l’intensité de la tempête. Les bourrasques de vent faisaient serpenter sur le sol la neige encore folle créant ainsi des formes tantôt irréelles, tantôt palpables.

Son regard s’accrocha à l’une de ces chimères qui se formait et déformait devant ses yeux d’une façon si naturelle et obsessive qu’elle dû rapidement fermer les yeux et se secouer la tête pour arracher son regard à cette vision mythique.

Les pneus de la voiture crissaient sous la neige fraîchement tombée accumulée sur la chaussée. Elle avait peine à garder la direction. L’accumulation de neige rendait la route très glissante.

Le corps raide et le cœur battant à tout rompre, elle roulait à un peu moins de quinze kilomètres à l’heure. Elle avait mal aux doigts. Ses jointures blanchies par la contraction excessive qu’elle leur faisait subir lui imploraient de lâcher prise. Elle desserra le volant d’une main pour étirer ses doigts. Aussitôt, la voiture dérapa sur la gauche. Dans un effort surhumain, elle ramena à deux mains le volant de toutes ses forces. Le véhicule reprit sa place au centre de la voie.

Haletante, elle prit une grande inspiration pour essayer de se calmer. Elle avala difficilement. Elle avait eu peur. Sa voiture ne voulait pas lui obéir. La neige qui s’était accumulée sur l’asphalte lui demandait beaucoup de concentration.

Elle se sentait exténuée. Il lui restait encore quatre-vingt-dix kilomètres…

vendredi 11 juillet 2008

Coucou c'est moi

Coucou, c'est moi.
J'espère que tu as fais bonne route.
que tu n'avais pas trop sommeil.

J'espère que tu t'es permis de vagabonder dans ta tête.
que tu as pensé un peu à moi,
que tu as souris quand certains souvenirs ont surgit à ton esprit.

J'espère que tu as soupiré.
que tu regrettes d'avoir dû partir.
que tu seras juste un peu moins bien alors que je serai loin de toi.

J'espère que tu as eu un frisson au coeur.
que tu as ressenti juste encore un peu mes lèvres sur les tiennes.
mon étreinte autour de toi.

J'espère que passeras une bonne nuit.
que tu dormiras profondément pour être plus rapidement demain.
que tu ne rêveras pas si ce n'est pour rêver à moi.

Depuis que tu as franchi la porte de chez moi.
Je ne peux que penser à toi parce que tu es toutes mes pensées.
Je ne peux que sourire parce que je me souviens.
Je ne peux que regretter ton départ, qui est toujours trop tôt.
Je ne peux que frémir au souvenir de la douceur de tes lèvres.
Je ne peux que rêver à tout le bonheur que tu m'apportes.

Espérer ton retour? Oui. Plus que jamais. :)

En avant le spectacle...

Ça fait trois représentations déjà et je suis tellement bien. Je suis tellement aux anges. J'ai toujours aimé la musique : en écouter, en jouer, en composer... et de faire partie d'un groupe me comble au plus haut point, d'autant plus que je partage cette passion avec toi...

J'ai travaillé fort, j'ai mis beaucoup d'heures et le résultat commence à être à mon goût. Je commence à être à l'aise, à prendre énormément de plaisir à baigner dans cet univers musical.

La musique forte, le son de la basse qui fait vibrer le plancher sous moi. C'est encore plus grisant qu'une musique de discothèque parce que je sais que c'est moi qui produit ces sons.

On parle quand même d'une soixantaine de chansons que j'ai apprise en deux mois et dont je me souviens de chaque note sans qu'elles ne soient inscrites sur du papier. Y'a de quoi être fière, oui !

J'aime vraiment l'expérience et j'espère que notre complicité musicale durera encore très longtemps ! :)

Vive les vacances !

Oh yes sir !!!!!! Le temps des vacances est enfin arrivé et j'ai plus que mérité ces deux semaines de repos !

Durant le dernier mois et demi, j'ai travaillé sur un gros dossier, un cahier de procédure de près de 200 pages, une formation à donner de deux semaines, un support technique à donner après coup...

J'ai été très fatiguée par les longues journées sans répit, le voyagement en bus et métro (ark !), passer des heures et des heures debout, pratiquement immobile à parler, expliquer, répéter le fonctionnement de notre système informatique.

Je suis bien contente que tout ceci soit derrière moi et ma seule et unique motivation était ces fameuses deux semaines de vacances qui ont débuté hier soir !!!

Je compte bien me reposer, aller voir des amis, souper au restaurant, profiter du plein air un peu, jouer de la musique, faire quelques escapades et penser à tout sauf au bureau....

Néanmoins, mon activité préférée reste à venir.... ta visite chez moi dans une semaine, alors que je pourrai, encore cet été, goûter au plaisir de vivre avec toi toute une semaine, un petit quotidien qui sera le nôtre...

Le voisinage

Si on recule dans le temps, à presque pareille date l'an dernier, j'ai fait un texte sur ma voisine irritante qui malheureusement n'est pas déménagée avec la vague de Montréalais au premier juillet.

Elle est toujours aussi exaspérante, et je suis toujours aussi découragée de l'entendre s'esclaffer exagérément... Comme si ce n'était pas suffisant, cette année, j'ai de nouveaux voisins de ruelle.

Une jeune famille : papa, maman et fiston et un 2e enfant à venir... Des amateurs de souper en plein air. Y a-t-il quelque chose de pire que des voisions qui mangent toujours dehors? Je ne crois pas.

Surtout que ma fenêtre de chambre donne sur la ruelle et que leur cours donne sur la ruelle aussi alors je suis continuellement témoin de leurs conversations, de leur vie, de leur vacarme de duos de tondeuses à 8h le matin, du fiston qui crie en sautant dans sa piscine en plastique. De papa qui a du mal à construire un carré de sable....

Honnêtement, ça m'intéresse pas de connaître leur vie. Pourquoi les gens ne sont-ils pas discrets? On dirait que la ville leur appartient. Ne sont-ils pas conscients qu'ils ne sont pas seuls? Qu'il y a des gens qui dorment à 8h le matin, que ce n'est pas nécessaire de crier rendu à 22h pour discuter.

Mon Dieu, rappelez-moi que si un jour j'ai une cour et que je deviens une de ces adeptes des soupers à l'extérieur, de me retenir un tant soit peu pour épargner les détails de ma vie à mon voisinage qui n'en a strictement rien à foutre !!!!

mardi 6 mai 2008

Des nouvelles de...

Il me semble que ça fait un bail que je n’ai pas donné de nouvelle. Le temps me manque. Je ne vois pas passer mes semaines, ni mes fins de semaine. Mais il y a des jours où j’aurais envie de faire « PAUSE » pour avoir le temps d’analyser la situation.

N’allez pas croire que je m’en plains, au contraire. C’est tellement stimulant d’avoir des projets plein la tête. D’avoir des activités de prévues (ou non) et de se coucher le soir avec le sentiment du devoir accompli parce qu’on a réussit à faire tout ce qu’on voulait faire.

Alors j’occupe mon temps à pratiquer, à apprendre de nouvelles chansons pour la date fatidique du 7 juin. Après la douche froide reçue hier (comme quoi il me manquait encore 27 chansons), je commence à m’en remettre et je suis enthousiasmée et j’ai encore plus hâte d’arriver chez moi pour apprendre une nouvelle pièce.

Dans un deuxième temps, je m’occupe à donner mes cours de piano, ce qui mobilise tout mon mercredi soir. Le mardi est réservé à ma séance de gym de laquelle je sors brûlée à chaque semaine parce que j’y reste au moins deux heures. Ce qui me rend non opérationnelle pour le reste de la soirée ! Le jeudi est réservé aux commissions et à l’épicerie.

Mes weekends se passent avec toi, pour la majeure partie du temps. Quand ce n’est pas en ta compagnie, c’est en pensée ou en voix (au téléphone hihihi).

Je pense que j’ai hâte que mes vacances arrivent. Elles me feront le plus grand des biens !!!

jeudi 17 avril 2008

J'ai de la chance

Il y a de ces petites joies sur terre qui nous passent souvent sous le nez sans que nous réalisions à quel point nous sommes chanceux d’en bénéficier. Bien plus souvent qu’autrement nous les prenons pour acquis sans trop s’en soucier et c’est lorsque nous les perdons que nous nous rendons compte de ce que nous avions.

De ces petits instants particuliers, il y en a des tonnes tous aussi importants les uns des autres. Mais je souhaiterais m’attarder à un en particulier, Toi.

Beaucoup diront qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un(e) conjoint(e) pour être heureux. Je vous dirais qu’ils ont parfaitement raison. Beaucoup sont très bien seuls. Beaucoup sont très bien entourés par famille et amis.

Moi, j’ai quelqu’un dans ma vie qui prend beaucoup de temps pour moi. Toutes les petites attentions, les petits mots gentils, les appels téléphoniques à chaque matin depuis plus d’un an sont autant de raisons que j’ai de remercier la vie.

Aucune dispute, aucun mot qui dépasse la pensée, aucune émotion d’impatience ou d’exaspération n’a été perçu depuis que je te connais, juste le calme, la paix et l’affection mutuelle.

Je me trouve réellement chanceuse de partager ma vie avec quelqu’un comme toi. Quelqu’un qui m’aime, qui m’écoute, qui me comprend, qui m’estime et qui me respecte.

Sans te placer sur un piédestal, c’est tout simplement parce que tu es toi et que je suis si bien à tes côtés.

mardi 15 avril 2008

Le compte à rebours est commencé

Il ne reste que quatre jours avant l’événement. Bon, vous me direz qu’il n’y a sûrement pas de cas à faire là, mais pour moi, c’est important.

Je vais me produire en spectacle, du moins pendant un 2/3 de spectacle et je dois avouer que le stress commence à me gagner.

Je ne parle pas du stress de jouer devant les gens, ça, je l’ai déjà fait et ça va plutôt bien. Non, j’angoisse un peu parce que je veux être prête. Parce qu’il me semble qu’il y a encore des millions de choses à faire et à parfaire avant cette fameuse soirée.

Je manque de temps, je dois pratiquer pour être satisfaite de ma performance. Avec mon emploi du temps chargé, c’est difficile de tout intégrer et je ne voudrais pas me brûler avant le weekend.

En plus, il y a tant de choses à penser : la publicité, les consommations, les affiches, les brochures, les cartes d’affaires, la sollicitation pour faire venir du monde. Une chance que tu as l’expérience de ces chambardements de dernière minute, sinon je ne saurais plus où donner de la tête.

Malgré ça, j’ai vraiment très hâte de partager la scène avec d’autres musiciens (!), mais surtout avec toi. Depuis l’été dernier où j’ai répondu Oui, quand tu m’as demandé si je voulais reprendre la musique, celle que j’avais abandonné depuis des années déjà, il me semble que j’ai fait beaucoup de chemin à ce niveau.

C’est quand je m’arrête un instant pour regarder derrière que je constate que c’est le cas. Je suis partie d’une base théorique, d’une étude musicale datant d’une dizaine d’années déjà pour me rendre où j’en suis aujourd’hui : je maîtrise un tout autre instrument et j’ai un répertoire d’environ 50 chansons apprises durant les six derniers mois.

Finalement je trouve que le pas a été énorme. Évidemment, le succès ne vient pas seul. Il faut des heures et des heures de pratique et des ampoules aux doigts pour réussir !!!

Souhaitez-moi merde pour samedi soir !

dimanche 30 mars 2008

Moondance... ou la chanson que j'ai appris quatre fois...

Hier, j'étais en maudit. Ça m'arrive rarement d'être en maudit, mais hier, c'était toute une journée. Pourtant, la journée avait bien commencé. Je m'étais levée tôt, j'avais faire deux brassées de lavage, je t'avais parlé un peu le matin et j'avais pratiqué.

Une vraie pratique. Je voulais apprendre la chanson Moondance de Michael Bubblé. Pour moi, qui suis encore à mes débuts en tant que bassiste (ça fait sept mois seulement que je joue), le défi me semblait de taille.

Après plusieurs heures de pratique et d'écoute, des ampoules aux bouts des doigts, je parviens finalement à maîtriser la chanson. Et quelle fierté j'ai ressenti quand j'ai réussi à la jouer d'un bout à l'autre à la même vitesse que la pièce originale.

J'avais tellement hâte de t'annoncer que j'y étais parvenu. Mais ma joie fut de courte durée... Tout s'est écroulé quand j'ai reçu ta version que tu allais faire. Une toune en si...

Bordel... ça faisait déjà trois fois que j'avais appris la chanson. Bon la première fois, c'est ma faute, je l'ai fait avant de te demander la clé, mais les deux autres fois... j'aurais pu m'en passer, hihihi.

Il me semblait, à ce moment là, que j'avais autre chose à faire que d'apprendre 10 fois la même chanson... J'étais fâchée. Je ne t'en voulais pas à toi personnellement, mais la situation m'enrageait.

En fin d'après-midi, j'ai finalement trouvé une solution à mon problème de Si. Avec le recul, je peux au moins me dire une chose : je peux accompagner n'importe quel chanteur avec n'importe quel registre de voix pour cette chanson là !

Je t'avais promis d'écrire un texte sur ce sujet, alors tu vois, je tiens promesse ! :)

mardi 25 mars 2008

Bonne fête mon amour !

C'est une journée spéciale aujourd'hui. Une journée toute particulière à laquelle je me suis préparée depuis quelques semaines déjà. C'est ton anniversaire !!

Peut-être que pour toi, cette date n'est pas plus importante qu'une autre... Une année de plus, simplement, diras-tu. Mais pour moi, c'est significatif de bonheur, d'harmonie et de paix dans ma vie. Si le 25 mars n'avait pas existé, tu ne serais peut être pas là et on ne partagerait pas autant aujourd'hui.

J'ai l'impression de célébrer ta fête depuis une semaine ! À chaque jour, une nouvelle occasion, une nouvelle surprise : ton cadeau de fête, un souper en tête à tête au restaurant, une soirée cinéma, un autre jour c'est pour notre petite journée câlins, un troisième jour, un souper fondue à la maison, etc.

J'aurais envie de célébrer toute l'année tellement tu comptes pour moi. Mais je vais m'arrêter avec aujourd'hui en te souhaitant encore un superbe anniversaire. J'aurais voulu avoir été près de toi afin de t'embrasser pour l'occasion, mais je vais me garder certaines petites surprises pour un prochain anniversaire.

Je t'aime et j'espère que cette journée aura été à la hauteur de tes espérances.

mercredi 19 mars 2008

Tout ce que tu me fais vivre...

Je me suis surprise lundi matin à être tellement de bonne humeur, tellement heureuse, le coeur léger, le coeur amoureux.

En me questionnant un peu sur les raisons qui pouvaient expliquer ce débordement d'énergie, il y avait, bien sûr, le soleil radieux à l'extérieur, mais surtout ta visite du dimanche.

S’il y a une chose que j’aime de cette relation amoureuse que je partage avec toi c’est le flot d’émotions que je ressens et qui varie continuellement en intensité. Je m’explique.

Il y a de ces jours où je ressens pour toi une complicité sans nom. D’un seul regard je devine tes pensées, tes inquiétudes, tes sentiments, ta douleur ou ton malaise. Avec un seul sourire, tu saisis mes interrogations, mon approbation, mon désaccord.

Il y a d’autres jours où je suis remplie d’un amour infini, tendre et absolu. D’une seule caresse, je fais frissonner tout ton être, d’un seul baiser, tu me réconfortes et je m’abandonne en toute sécurité dans tes bras.

Il y a encore des moments où je ressens une telle passion, comme au premier jour, mon cœur s’embrase juste à te regarder, juste à te serrer contre moi.

Il y a d’autres moments où je me plais à regarder un film, une émission blottie contre toi, où je me plais à préparer le souper en ta compagnie ou simplement à faire de petites choses ordinaires avec toi.

Après plus d’un an, je suis encore étonnée de tous ces changements et du regard différent que je porte sur toi selon l’émotion ressentie. Je ne me lasserai jamais de ressentir autant pour toi.

samedi 15 mars 2008

Un ange...

Je ne peux que m'incliner devant toi. Depuis qu'on se fréquente, je ne cesse de découvrir des aspects formidables de ta personnalité.

Je pense à ta soeur de qui tu prends soin et que tu héberges le temps qu'elle se refasse une santé financière et affective.

Je pense aussi à tes parents et à tes autres frères et soeurs qui peuvent compter sur toi pour aider au déménagement, à la peinture et à toute sorte d'autres petits trucs.

Je pense à tes amis pour qui tu es toujours là pour les épauler financièrement, moralement ou simplement pour passer du bon temps.

Je pense à ton travail, à ta patronne et à son entreprise pour lesquels tu te dévoues, bien souvent au détriment de ta santé.

Je pense aussi à tes loisirs dans lesquels tu te jettes corps et âme pour faire marcher ton projet. De toutes les heures que tu peux mettre à travailler sur ton répertoire musical à rechercher et à mettre sur pied de nouvelles chansons. De toutes les heures que tu peux passer à transporter, à installer et réinstaller de nouveau ton matériel de musique. De toutes les heures que tu peux passer à chercher de nouveaux contrats, de nouvelles salles pour jouer, de nouvelles façons de vous faire connaître quand plus souvent qu'autrement, les gens qui le devraient ne t'épaulent pas comme tu le mérites...

Je pense aussi à toutes ces bonnes actions que tu peux faire auprès de la clientèle de gens plus ou moins âgés qui viennent se divertir à tes soirées de danse. De voir dans leur yeux qu'ils s'amusent, de voir leur sourire sur leur lèvres, de les voir danser et de les voir chaleureusement te remercier en fin de soirée, c'est sûrement très gratifiant.

Je pense surtout à moi, à ta présence à mes côtés, à ton dévouement, à ton affection, à ton écoute, à tes encouragements, à tout l'intérêt que tu portes à mes idées plus ou moins intéressantes. Je pense à tous ces kilomètres qui nous séparent et que tu franchis chaque semaine sans broncher. Je pense à mes inquiétudes, que tu apaises d'un seul regard.

Je ne peux que m'incliner devant tant de bonté et me compter plus que chanceuse d'avoir si près de moi une personne qui a un coeur grand comme le monde... un ange descendu des cieux...

Horaire chargé

Au secours ! J'ai besoin d'une huitième journée à mon calendrier pour organiser tout ce que j'ai à faire après mes heures de travail :

Lundi :

- Cours de basse de 17h à 17h30
- Retour à la maison, préparation du souper, du lunch et vaisselle
- Pratique de basse de 19h30 à 21h
- Clavarder (ou parler) un peu avec toi (parce que je m'ennuie)
- Douche et dodo à 23h.

Mardi :

- Gym de 17h30 à 18h30
- Retour à la maison, douche, préparation du souper et du lunch et vaisselle
- Lavage
- Pratique de la basse de 20h à 21h
- Clavarder (ou parler) un peu avec toi (parce que je m'ennuie toujours)
- Dodo à 23h.

Mercredi :

- Gym de 17h30 à 18h30
- Cours de piano de 19h à 20h30
- Retour à la maison, douche, souper léger, lunch pour le lendemain et vaisselle
- Lavage (au moins pour mes vêtements d'entraînement)
- Clavarder (ou parler) encore avec toi (tu me manques tellement rendu au mercredi)
- Dodo à 23h

Jeudi :

- Épicerie et courses de 17h à 18h30
- Souper léger, préparer le lunch du lendemain et vaisselle
- Ménage (balayeuse, salles de bains, époussetage, sortir les poubelles, alouette)
- Pratique de la basse de 20h30 à 21h
- Clavarder (ou parler) toujours avec toi (je n'en peux plus, vivement que demain soit vendredi)
*** Préparer mon matériel de musique si c'est un weekend qu'on joue ou pratique ensemble.
- Dodo 23h (ou pas avant minuit si je pars pour le weekend).

Vendredi :

- À moins d'une tempête de neige (et encore...) soirée entièrement consacrée à toi : souper au restaurant, un film en tête à tête, un verre entre amis ou une pratique dans ton sous-sol...

Samedi :

- Déjeuner santé
- Gym de 10h à 11h
- Douche et dîner léger
- Lavage et ménage (si je n'ai pas eu le temps de compléter jeudi soir);
- Pratique intense de la basse (de 13h à 17h) et apprentissage de nouvelles pièces
- Souper et vaisselle
- Petite pratique pour consolider les apprentissages de 18h30 à 19h30.
- Enfin un moment pour relaxer devant un bon film, en tête à tête avec mes petits minous

Ou fin de semaine en Estrie:

- Pratique de musique
- Désinstaller, transporter et installer ton matériel
- Inévitable lunch au McDo
- Soirée de danse jusqu'à minuit
- Petit lunch avec la gang au resto
- Retour à Montréal en pleine nuit (ou en pleine tempête... ça dépend)
- Mais le summum : un charmant petit dodo collé-collé en ta compagnie...

Dimanche :

- Déjeuner santé
- Me préparer pour ta visite
- Dîner avec toi
- Petite pratique à deux
- Câlins tout le restant de l'après-midi
- Souper et tête à tête
- Aurevoirs à contrecoeur
- Vaisselle, lavage, lunch du lendemain
- Préparer ma basse pour mon cours
- Douche et bavardage au téléphone avant le dodo
- Dodo à 23h.

ou...

- Grâce matinée avec toi.
- Câlins tout l'avant-midi
- Petit déjeuner copieux en tête à tête.
- Pratique l'après midi
- Aller-retour à Magog pour aller te reconduire
- Vaisselle, lavage, lunch du lendemain
- Préparer ma basse pour mon cours
- Douche et bavardage au téléphone avant dodo
- Dodo à 23h30.

Évidemment, sans l'avoir écrit, je passe du temps avec mes petits minous à la câliner et à prendre soin d'eux tous les jours. Je constate quand même qu'il ne reste pas beaucoup de temps à ma semaine pour avoir des activités imprévues !!!

Il faudrait qu'on ajoute une 8e journée de repos à la semaine !!

I wanna be a music star !!!

Vous aie-je déjà dit à quel point c'était gratifiant de jouer de la musique? Je pourrais même pousser un peu en disant à quel point c'est gratifiant d'avoir un talent artistique quel qu'il soit.

Samedi dernier avait lieu ma grandre première apparition sur les planches devant public. Bon, évidemment, à cause de la température de merde qu'on connait depuis novembre, on a plutôt effectué une belle pratique devant une salle vide !

Mais quand même, pour la première fois, je jouais sur une scène avec d'autres musiciens. J'ai tellement adoré l'expérience. J'étais contente de pouvoir enfin jouer fort, avec d'autres et non pas toute seule avec la musique dans les oreilles à suivre le disque.

J'étais contente de voir tes yeux qui brillaient et ton sourire radieux. Je pense que ma performance t'a plu et il me tarde d'être déjà au 19 avril pour recommencer, cette fois devant public je l'espère.

Je crois que cette fameuse soirée à créé un lien de plus entre nous. Parce que jusqu'alors, tout était des paroles en l'air, des projets et des idées folles. Pour ma part, le but me semblait tellement lointain. C'est difficile d'apprendre à maitriser un nouvel instrument en même temps que d'apprendre un répertoire d'environ 75 chansons sans avoir personne d'autre que soi pour trouver la motivation et la discipline de pratiquer et d'avancer.

Évidemment, je ne connais pas encore les 75 chansons. Mais en me permettant de jouer pendant une partie et de faire une vingtaine de chansons avec vous, ça m'encourage à apprendre un autre vingt chansons pour faire une deuxième partie.

Depuis ce fameux soir, je t'ai vu penser à faire un nouveau projet avec moi et à travailler très fort aussi, de ton côté. De voir un de tes musiciens motivé à vouloir apprendre et pratiquer, ça t'a peut-être donner un second souffle.

Longue vie à nous deux et notre passion musicale partagée...

mercredi 5 mars 2008

Au pays de l'hiver...

Ça se passe d'introduction...

1er août

Nous venons d'emménager dans notre nouvelle maison au Québec. C'est très beau ici. Les montagnes sont si majestueuses. J'ai très hâte de les voir recouvertes de neige.

1er octobre

Québec est le plus bel endroit du monde. Les feuilles des arbres ont pris toutes les teintes possibles de rouge et d'orange. Nous sommes allées nous promener en montagne et nous avons vu des chevreuils. Quelles créatures gracieuses ! Ce sont certainement les plus beaux animaux de la création. Cet endroit est un paradis ! Je l'adore.

1er novembre

La saison de chasse au chevreuil commence bientôt. Je ne peux pas croire qu'on puisse tuer un si bel animal. J'espère qu'il neigera bientôt. J'aime tellement le Québec.

1er décembre

Il a neigé hier soir. Nous nous sommes réveillés ce matin pour découvrir que tout était devenu blanc. On dirait une carte postale. Quelle vue fantastique. Nous sommes tous sortis et nous avons fait un combat de boules de neige. Quel bel endroit ! J'adore le Québec. J'ai pelleté la neige pour la première fois cette année et je me suis amusé comme un fou. J'ai pelleté le trottoir, l'entrée de la cour. Plus tard, la gratte (chasse-neige) est passée et a recouvert l'entrée de la cour avec de la neige compacte de la rue. Le chauffeur m'a souri et je lui ai envoyé la main en retour. Bah! au diable! Je n'ai qu'à seulement pelleter de nouveau l'entrée.

10 décembre

Encore de la neige hier soir. C'est merveilleux ! La charrue nous a encore fait sa petite farce dans l'entrée. J'aime tellement le Québec !

13 décembre

Le soleil a fait fondre presque toute la neige. Ah! Je suis sur que nous en aurons d'autres avant que ce merveilleux hiver soit fini.

14 décembre

Il est tombé 25 cm pendant la nuit et la température est descendue à -10. J'ai encore pelleté l'entrée et le trottoir.Peu après, la gratte est repassée et a répété son même petit jeu.

15 décembre

Encore de la neige hier soir. Je n'ai pas pu sortir de ma cour pour aller travailler. Je suis épuisé de pelleter. Crisse de charrue!

17 Décembre

J'ai vendu l'auto et acheté un 4X4 Blazer pour que l'on puisse continuer se promener dans la neige. Je l'ai équipé de 4 pneus à neige.

18 décembre

Je suis tombé sur le cul sur la glace noire dans l'entrée. j'ai laissé $123.00 au chiropracteur mais rien n'était brisé en fin de compte. le crisse de ciel se couvre encore...

21 décembre

Il est encore tombé de la marde blanche hier soir. J'ai des ampoules plein les mains à force de pelleter. Je crois que le gars de la charrue se cache dans un coin de la rue et attend que je finisse de pelleter. Le câlisse de chien.

23 décembre

Encore frette en calvaire. -32 ce matin, routes glacées, conduite impossible; j'ai percuté une rampe de l'autoroute avec l'auto de ma femme. Probablement $2,000 de dommage. Elle est en tabarnack.

24 décembre

On est assurés d'un Noël Blanc; parce qu'un autre 7 pouces nous est tombé dessus la nuit passée et avec cette calisse de basse température, elle fondera pas avant le mois d'août crisse! Je me suis encore habillé pour sortir et pelleter c'te crisse de marde encore: bottes, jump-suit, foulard, cache-oreilles, gants, ... et pis la, j'ai eu envie de pisser!

25 décembre

Joyeux de Noël calvère ! ! ! Encore de la tabarnac de neige. Si je pogne l'enfant de chienne qui chauffe la gratte, j'y fais faire 100 pieds dans la neige en le tirant par les gosses. Je commence à penser qu'il se cache au coin de la rue et attend que je finisse de pelleter pour venir passer à 100 milles à l'heure devant mon entrée et garocher sa crisse de marde de la rue dans mon entrée de cour.Je ne comprends pas pourquoi y mettent pas plus de calcium sur les routes pour faire fondre la glace.

26 décembre

Ils prédisent 12 autres pouces de c'te sacrément crisse de marde blanche encore . Y a-t-il quelqu'un qui sait comment de Jésus-Christ, de pelletés de neige, 12 pouces, veulent dire.Fuck le Père Noël! il a pas à pelleter le vieux Tabarnak. Le gars de la souffleuse est venu pour une donation. J'y ai calissé un coup de pelle dans la face, le crisse, je l'ai envoyé à l'hôpital. Les docteurs pensent qu'il va survivre.

27 décembre

Encore de la marde blanche hier soir. Ça fait trois jours qu'on n'est pas sortis, sauf pour pelleter la tabarnac d'entrée à chaque fois que le câlisse de sale passe avec son hostie de charrue ! On ne peut pas aller nulle part. Le char est pris dans une montagne de calvaire de marde blanche. La madame de la météo dit qu'y vas en tomber 10 pouces à soir.

28 décembre

La gouine de la météo s'est encore trompée. On a eu 24 pouces de la câlisse de marde blanche. Si ça continue comme ça, ça ne sera pas fondu avant l'mois d'août ! La charrue est restée prise dans le banc de neige sur la route et l'hostie d'écoeurant qui la conduit est venu frapper chez-nous pour demander s'il pouvait emprunter ma pelle. Après lui avoir dit que j'avais passé au travers 6 pelles pour pelleter tout la marde qu'il m'avait poussée dans l'entrée, j'y ai cassé la 7ième sur sa crisse de tête.

30 janvier

On a fini par sortir de la maison aujourd'hui. On est allé au magasin pour acheter de quoi manger et en revenant un câlisse de chevreuil s'est braqué devant le char et je l'ai frappé. J'ai pour 3000$ de dommage.Crisse de chevreuil ! Comment ça se fait que les hostie de chasseurs les ont pas tous tués au mois de novembre ?

1er mai

J'ai emmené le char au garage en ville. Y'a ben des crisses de trous !!Le tabarnac de char est tout rouillé à cause de l'hostie de calcium qu'ils mettent partout dans les chemins.

30 mai

On est déménagé en Floride. J'peux pas comprendre qu'il y a du monde assez innocent pour vouloir vivre dans un crisse d'enfer comme le Québec ! ! !

Un souvenir...

Je me suis endormie hier avec une étrange vision. Une vision toute droit sortie d’un monde irréel, un peu comme si la scène se déroulait à nouveau sous mes yeux.

Je ne sais pas pour quelle raison j’ai vu cet instant de ma vie alors que j’allais tout juste m’endormir.

Je me souviens t’avoir vu, Toi, au bas de l’escalier, à notre toute première rencontre. J’ai vu l’instant précis où après avoir ouvert la porte, tu as levé les yeux sur moi pour me saluer.

Le corps encore tremblant à cause de la température plus que froide qui sévissait en cette fin janvier 2007. Un simple manteau de cuir sur le dos, pas de foulard, la fermeture-éclair remontée à moitié, des petits gants bleus et des souliers de cuir dans les pieds. Tu pouvais bien avoir froid. Il devait faire moins 30.

Tu m’as chuchoté un « Allo » tout à fait expressif, comme seul toi peu le faire tout en grimpant les marches de l’escalier.

J’étais pourtant éveillée, j’ai eu plus de dix milles occasions de te voir depuis et pourtant, c’est ce moment précis que j’ai revu avant de m’endormir.

J’ai fermé les yeux, un sourire figé sur les lèvres…

vendredi 29 février 2008

Février... rien à dire...

Je vous écris aujourd’hui un texte sans but, un texte qui ne veut rien dire, un texte juste pour dire que j’écris un texte !

Il faut manquer de sujet de conversation pour oser écrire pour ne rien dire. Il semble que ce soit le cas pour le mois de février. Si je compare à ma moyenne de 2007, février est un mois où je n’ai rien à raconter de spécial !

Si je m’interroge sur les raisons possibles de ce manque d’inspiration, je pourrais nommer l’effervescence des sentiments ressentis parce que février rime avec notre anniversaire de couple et avec la Saint-Valentin. J’ai moins la tête à l’écriture, plus la tête à penser à toi et à célébrer notre union.

Février correspond aussi à la période de la semaine de relâche et toutes les collègues de bureau prennent congé pour être avec leurs enfants ce qui fait que je suis un peu plus occupée que d’ordinaire au bureau.

Février me rappelle aussi qu’on nage, ou plutôt qu’on glisse, en plein cœur de l’hiver. La température me déprime, il est tombé plus de neige qu’au pôle nord ce qui occupe mon temps à chercher un stationnement ou à déneiger un petit bout de rue pour garer ma voiture.

Finalement, pour conclure ce texte sans but, je me rends compte que si je ne t’avais pas rencontré et que je n’avais pas changé de voiture en février, il est fort probable que je n’aurais eu rien à dire entre le 31 janvier et le 1er mars !

dimanche 17 février 2008

Le cash du bar...

Est-ce qu'il vous est déjà arrivé de devoir faire un bilan financier sans que vous n'ayez été témoin des différentes transactions qui se sont effectuées en cours de route?

Vous est-il déjà arrivé de devoir justifier les dépenses d'une équipe de balle molle durant toute une saison alors que tout ce que vous avez en main sont quelques notes sur des bouts de papier disparates, un montant d'argent à déposer, un solde de compte bancaire et des souvenirs imprécis des événements...

C'est loin d'être évident. D'abord, je dois dire que j'ai toujours détesté tout ce qui se rapportait à la comptabilité au cégep et qu'on a perdu mon attention, mon intérêt et ma compréhension après les notions de débit - crédit qui était tout le contraire de ce qu'on m'avait toujours expliqué jusqu'alors.

Donc, par amour et par désir de passer une journée de plus avec Toi, j'ai décidé bien vouloir t'aider à balancer ton budget de balle molle, malgré ma haine intrinsèque de la question financière.

Ça nous a pris 4h (sans compter le 4h qu'on avait mis il y a déjà quelques mois) pour arriver à un montant X avec des "peut-êtres", des "je pense que" et des "ça doit être ça". Pour finalement avec un mince espoir de balancer un budget qui date déjà de six mois.

Note à la planète entière: Ne jamais remettre à plus tard un budget que vous devez balancer.

Après avoir essayer différents scénarios, différents calculs et toute sorte de possibilités, on en est venu à quelque chose de possible. Espérons que la mise à jour du livret de banque nous éclairera davantage et confirmera notre bilan.

Une seule question me reste en tête après, avouons-le franchement, cette torture mentale :

Yé où le cash du bar?

samedi 16 février 2008

À travers ton regard

Je ne me lasse pas de me perdre au fond de tes yeux. Même après une année entière, je ne peux que rester sans voix, chaque fois que je plonge mon regard dans le tien.

C'est comme une force surnaturelle qui m'empêche de détourner la tête. Comme un mirage en plein coeur du désert. Je ne voudrais surtout pas cligner des yeux pour perdre cette vision. Je retiens mon souffle, je concentre mon attention pour remarquer chaque petit détail.

Ces petites lignes plus foncées juste sur la gauche; la couleur de l'iris qui change tantôt sur le vert, tantôt sur le brun selon l'angle de la lumière qui y pénètre; l'expression d'une douceur permanante qui transparait chaque fois que tu me regardes sont autant de caractéristiques que je me plais à observer.

Peut-être n'avais-je pas réellement porté attention auparavant, mais je n'ai jamais rencontré, de toute ma vie, un regard si intense et expressif. Dans tes yeux je vois tant... Tant d'amour, tant de bien-être, tant de souvenirs, tant de paix que je ne saurais les décrire.

Une infime partie de toutes tes pensées me parvient à travers tes yeux. Je ne peux que remercier la vie de me faire un aussi beau cadeau : autant de sentiments positifs à mon égard que je ne puis en demander.

On dit que les yeux sont le miroir de l'âme... à travers les tiens je peux voir toute la beauté du monde et tout l'amour qui t'habite...

mercredi 13 février 2008

Pu capable !!

L’hiver, on aime ou on n’aime pas. La blancheur immaculée de la neige – qui n’a pas le temps de se salir parce qu’il neige pratiquement chaque jour - habille magnifiquement le paysage urbain de la grande métropole.

Sauf que cette année, je ne suis plus capable. Je suis écœurée de pelleter, de souffrir de troubles respiratoires, de craindre de sortir par peur de me faire « voler » mon stationnement que j’ai mis 2h à déblayer.

C’est rendu que je vais faire l’épicerie à pied : 30 minutes aller, 30 minutes revenir chargée de paquets pour éviter de déplacer mon véhicule par jour de tempête – au grand vent, au grand froid, en marchant sur des trottoirs enneigés, ce qui rend pénible la marche.

Je ne sais pas ce qui se passe cette année avec le déneigement, mais la ville en a reperdu depuis l’an dernier. Je peste encore contre les horaires d’interdiction de stationner qui sont posés sur un côté de rues de toutes les rues du quartier entre 19h et 7h… Si au moins c’était réparti, si au moins ils sautaient une rue entre celles où il y a une interdiction… ça nous donnerait plus d’endroit pour stationner.

Avez-vous vu les nouvelles qui ont annoncés plus de 3000 places de stationnements disponibles lors des soirées de déneigement ? Ces fameuses places disponibles sont situées en plein cœur du centre-ville où personne ne réside… Je ne comprends pas la logique.

Bref, tout ça pour dire que j’en ai soupé de la neige. J’ai hâte de mettre mes souliers, de ranger mes pelles et balais à neige et de voir un peu plus de gazon et d’asphalte.

lundi 11 février 2008

À toi...

La vie fait parfois bien les choses. C'est une vérité pleine de sens. J'irais même jusqu'à affirmer que la vie fait parfois parfaitement bien les choses.

Il y a de ça un an aujourd'hui que je t'ai dit "Je t'aime", un "Je t'aime" sincère et ressenti. Durant la dernière année, j'ai continué d'assembler les pièces du puzzle que j'avais commencé à mettre en place alors qu'on venait de se rencontrer.

Pièce no. 12 : Une relation qui débute sur les chapeaux de roues où chaque moment libre dont nous disposons est consacré exclusivement à l'autre.

Pièce no. 13 : Un avertissement, sombre et inquiétant, qui t'a fait reculer, douter, hésiter et craindre que ton nouveau petit bonheur naissant ne s'envole. Te souviens-tu? " Si tu veux que je sois là, je serai là ". Le corps encore tremblant, tu avais fait Oui de la tête.

Pièce no. 14 : Des nuages, encore des nuages gris à l'horizon et je ne parle pas seulement de mauvaise température prévue à chaque journée où on doit se voir, non je parle d'événements négatifs qui sont tombés sur notre relation : ta nouvelle colocataire, tes horaires de travail de soir et de weekend, de nouveaux contrats de musique.

Pièce no. 15 : Une solidarité peu commune qui nous a unis dans l'adversité. Nous avons retroussé nos manches pour s'accrocher à nous deux. Notre désir de vouloir que cette relation soit vécue de belles façon, autant pour soi, que pour l'autre, a finalement triomphé.

Pièce no. 16 : De longues soirées au Ciné-Parc à passer enfin des moments calmes à se tenir par la main en regardant (ou non) deux films au grand écran. Cette sensation extraordinaire que je ressentais en revenant chez moi, bravant la nuit, jusqu'à ce qu'il fasse jour pour enfin, aller m'étendre dans mon lit alors que la ville entière était déjà éveillée.

Pièce no. 17 : Une semaine de vacances rêvée à partager notre vie de tous les jours ensemble. Il a plu chaque jour, oui. Mais nous en avons profité pour apprendre à se connaître plus intimement en se racontant à l'autre en toute simplicité.

Pièce no. 18 : Un projet commun qui nous a réuni : la musique. Tu désirais m'intégrer à ta vie, à tes loisirs autant qu'il se peut afin qu'on puisse passer encore plus de temps ensemble.

Pièce no. 19 : Tu m'as finalement présenté tes amis et je dois avouer que je me suis vraiment bien sentie avec eux. C'est difficile à expliquer, mais j'ai l'impression de compter pour eux. Ils m'ont tellement bien intégré à votre groupe. Ils s'intéressent à moi, à ma vie et j'espère leur rendre aussi bien qu'ils le font pour moi.

Pièce no. 20 : Une proposition que tu m'as fait et qui m'a étonnée : trouver un appartement juste pour nous. Un tout petit nid douillet secondaire qu'on pourrait organiser à notre guise.

Pièce no. 21 : La grande fierté que je ressens lorsque tu te produis sur la scène. De te voir, aussi à l'aise, à divertir tous ces gens qui sont venus pour t'entendre et s'amuser. D'entendre tous les commentaires positifs de la part des visiteurs, de voir leurs sourires, de les voir danser...

Pièce no. 22 :
11 février... je n'ai pas oublié...

Voilà toutes les raisons qui ont fait que la dernière année à été une des plus belles que j'ai vécue à ce jour et qui confirment simplement que, plus que jamais...

Je t'aime toujours autant, Toi !!!

Un bout de paradis

Qu'est-ce que c'est, pour vous, le paradis? Une semaine de vacances dans le Sud, allongé dans un hamac à se faire dorer par le soleil, ayant comme paysage un ciel aussi bleu que l'océan et un océan aussi bleu que le ciel?

C'est une façon de voir la vie ! :) Pour ma part, le paradis est loin d'être un lieu précis ou un moment d'une durée précise. C'est plutôt un état d'esprit, un état de bien-être.

Je viens de passer cinq journées extraordinaires. Cinq journées de rêve et non, je n'étais pas dans le sud. J'ai passé les cinq derniers jours à vivre avec toi au quotidien, comme on pourrait le faire si on habitait ensemble.

Je m'étais réservée deux journées de congé afin d'avoir une longue fin de semaine avec toi. Même si tu travaillais jeudi et vendredi, j'ai fait quelques prises de conscience durant cette fin de semaine.

Le contexte était loin d'être le même que durant notre semaine de vacances ensemble l'été dernier. J'avais l'impression de voir une partie de mon futur (du moins une partie du futur que je souhaiterais vivre).

De vivre avec toi, au quotidien, malgré le travail, les contraintes de l'épicerie et du déneigement. Vous savez, une routine banale de vie à deux. Rien de clinquant, rien de tape-à-l'oeil, juste une routine banale.

J'ai entendu sonner ton cadran à 7h30. Je t'ai senti te lever et aller te préparer pour le boulot. Je me suis tournée pour m'allonger un peu à ta place, pour te sentir juste encore un peu contre moi.

J'ai finalement ouvert les yeux. Je suis descendue préparer le café et le petit déjeuner. Je te vois apparaître au coin de l'escalier, les cheveux encore mouillés. Tu manges en vitesse et remonte terminer de te coiffer.

C'est l'heure de partir, le manteau sur le dos, ta tasse de café à la main, je te serre contre moi en te souhaitant une bonne journée au travail. J'ai adoré ça !!!

Je me suis quand même occupée de moi toute la journée, j'ai dîné avec ma mère, j'ai fait quelques commissions, déneigné l'entrée, etc. Mais l'instant que j'ai préféré c'est lorsque l'horloge a affiché 17h30, et où je savais que tu revenais à la maison. J'avais hâte de te voir entrer, j'avais hâte de passer une autre soirée, blottie contre toi, devant un bon film ou une émission de télévision.

Pour clore cette journée magnifique, je me suis endormie près de toi, ta chaleur, ta douceur, ton odeur. C'est tellement apaisant... tellement rassurant...

Je n'avais qu'une envie, qu'un autre jour s'amène pour que je puisse vivre à nouveau ce petit quotidien avec toi.

J'ai réalisé à quel point je m'entendais bien avec toi dans un lieu neutre qui n'était ni chez moi, ni chez toi. J'ai réalisé à quel point j'ai hâte de pouvoir vivre enfin avec toi sous le même toit. J'ai réalisé à quel point je voulais qu'on construise notre avenir à deux et qu'on élabore de petits et grands projets ensemble.

Enfin j'ai réalisé que j'étais bien... que j'étais en paix et que j'aurais voulu être condamnée à vivre et revivre cette semaine pour l'éternité...

mardi 5 février 2008

Je l'ai !!!

Ça y est !!! J'ai finalement été chercher ma nouvelle voiture ! Je suis tellement contente. Ça fait du bien de rouler dans du neuf. Qui peut dire ne pas aimer l'odeur de l'intérieur d'une voiture neuve? Personne.

Ça fait quand même beaucoup de tracas juste pour changer.

- Passer chez le concessionnaire pour voir le véhicule.

- Se faire donner un prix et négocier ce qu'on veut avoir avec le véhicule

- Tourner et retourner toutes les possibilités dans sa tête et évaluer son budget.

- Retourner chez le concessionnaire pour l'enquête de crédit.

- Faire tout un tas de téléphone pour trouver un nouvel assureur et annuler (ou modifier) la police d'assurances en cours.

- Retourner chercher le véhicule lorsqu'il est prêt et signer le contrat.

- Retourner l'ancien véhicule chez l'autre concessionnaire.

- Retourner une autre fois chez le concessionnaire chercher le cadeau de location : un camescope (parce qu'ils vont les recevoir seulement jeudi).

- Retourner encore et toujours chez le concessionnaire pour remplir un questionnaire avec le vendeur en échange d'un changement d'huile gratuit. Qu'est-ce qu'on ferait pas pour quelque chose de gratuit.

Et en plus de tout ça, j'oublie la classique promenade dans le quartier à la recherche, désespérée, d'une place de stationnement parce que la ville n'a toujours pas fini de déblayer la tempête de vendredi...

Somme toute, je suis très contente de mon acquisition et j'ai très hâte d'avoir un peu de temps pour aller magasiner des tapis d'hiver pour ne pas la salir trop vite ! :)

samedi 2 février 2008

Une nuit magique...

Premier vendredi de février, un an jour pour jour, une tempête de neige s'abattait sur moi. J'étais en voiture, à la hauteur de Bromont. J'ai dû m'arrêter pour mettre de l'essence dans mon véhicule.

Tu avais terminé ton travail, à 17h30 et je me souviens t'avoir appelé en partant de la station-service pour t'informer que j'aurais du retard. Comme à l'habitude, chaque fois que je me rend en Estrie, je suis toujours prise dans une catastrophe et ce vendredi, 2 février 2007, n'avait pas fait exception à la règle.

C'était la première fois que je me rendais dans ton patelin pour passer la soirée avec toi. Après notre première rencontre concluante, - je suis désolée, j'ai sauté le 1er anniversaire de notre première rencontre. Je parlerai, l'an prochain, du 2e anniversaire, c'est promis ! - deux visites surprises inattendues, et plusieurs nuits blanches à converser longuement au téléphone, j'estime que c'était à mon tour de me déplacer pour aller te voir.

Te voir évoluer dans ton environnement, comme je le dis si bien. Je suis arrivée à 18h45 à cause du mauvais temps et nous avions décidée d'aller souper ensemble quelque part - Scores,
si je ne m'abuse.

Je dois franchement dire que la fatigue commençait à nous rattraper. Le souper s'est très bien déroulé : tu me racontais ta semaine, et moi, la mienne. Tu me parlais de ta famille, je me souviens t'avoir écouté beaucoup plus qu'avoir parlé ce soir-là.

Après le souper, nous sommes aller voir un film. Je ne me rappelle pas du titre du film, mais je peut dire qu'il c'était moche, lol. Un soi-disant film d'horreur raté. Toi, tu as ris tout le long, moi j'anticipais les prochaines fois où je sursauterais. Je déteste les films d'horreur parce qu'il me font toujours sursauter... et je déteste sursauter pour rien.

Bref, pour éviter de me concentrer trop sur le film, j'ai jeté plusieurs regards dans ta direction. Je voulais ressentir ce que ça me faisait de me retrouver aussi près de toi. Je sentais mon coeur battre très vite et je me grisais de cette sensation.

Après avoir passé près de deux heures, confortables, dans les fauteuils du cinéma, nous avons été prendre un café au restaurant. Le seul restaurant ouvert 24h dans la région (je crois). C'est grâce à toi, que j'ai commencé à boire du café. C'est le seul truc qui ne coûte pas cher et qu'on peut faire réchauffer gratuitement.

Cette petite pause de deux heures nous a fait beaucoup de bien, nous avons retrouvé notre entrain et notre désir de vouloir toujours en connaître plus sur l'autre. Nous avons parlé jusqu'à 2h30 du matin. J'ai bu au moins sept cafés (si ce n'est pas huit), ce qui représente un record, dans mon cas.

Nous avons finalement quitter le restaurant vers 2h30. Je planifiais rentrer chez moi, et je faisais le calcul : au moins 2h45 de route, peut-être trois. C'était évident que je ne serais pas couchée avant l'aube.

Pour ta part tu t'inquiétais, tu m'as fait faire un tour sur l'autoroute, pour voir l'état des routes et tu m'as ramenée à mon véhicule. Tu n'étais pas d'accord à ce que je retourne chez moi dans de pareilles conditions routières.

Même si j'essayais de te rassurer, ce n'était pas suffisent. À mon grand étonnement, tu m'as proposé de louer une chambre, en fait, tu me payais une chambre pour que je passe la nuit à Sherbrooke.

Je t'ai alors dit, à la blague : " Si tu ne restes pas avec moi, je retourne à Montréal. Tant qu'à dormir toute seule à Sherbrooke, je préfère de loin dormir toute seule dans mon lit."

Nous avons donc pris une chambre. Tu m'as prise dans tes bras et toute la nuit durant, j'ai posé mon oreille sur ton coeur. Nous avons très peu parlé. Nous étions tout simplement bien d'être si près.

Je n'ai pas vraiment dormi cette nuit-là. J'étais tout simplement bien, de simplement exister. Tu as quitté au petit matin, il était plus de 9h et je t'ai regardé partir par la fenêtre de la chambre.

Il ne s'est rien passé de plus dans cette chambre durant la nuit du 2 au 3 février, mais cette nuit-là restera gravée dans ma mémoire pour des siècles à venir comme une des plus belles nuits de ma vie...

Encore aujourd'hui, chaque fois que je quitte Sherbrooke pour emprunter l'autoroute, nous passons devant ce fameux hotel et à chaque fois, j'espère secrètement que tu tournes, juste un peu avant la bretelle d'accès à l'autoroute pour entrer dans le stationnement du Président...

vendredi 25 janvier 2008

Tellement bien...

Le moment de vérité approche. Je me souviens que le 24 janvier 2007, nous avions décidé de finalement se rencontrer en personne. Après déjà trois nuits blanches à parler sans se fatiguer jusqu’à l’aube, il était temps que le supplice prenne fin et qu’on se voit en vrai.

J’étais inquiète. C’est toujours difficile de prévoir comment on va réagir lorsqu’on rencontre finalement une personne avec qui on correspond depuis quelques temps virtuellement. J’avais vu une photo, oui. Mais les photos, c’est tellement loin de montrer la réalité. C’est rare qu’on ait des photos qui datent de quelques jours sur son ordinateur. D’ordinaire, on possède toujours une vieille photo qu’on a fait numériser et qui date de trois ou quatre ans.

Malgré l’indice que la photo aurait pu me donner, j’étais quand même nerveuse. Il va arriver quoi, si jamais je ne suis pas attirée… Pire encore, si l’autre n’est pas attiré. Évidemment, ce sont des choses qui arrivent et qui ne sont pas la fin du monde. Sauf que la déception y est… et dure quelques temps. Et cette fichue déception, je voulais à tout prix éviter, j’en avais eu plus que mon lot durant l’année 2006.

Le jeudi 25 janvier, alors que nous parlions au téléphone, fidèles à nos habitudes, j’ai soudainement réalisé que le fameux vendredi où on devait se rencontrer était justement le lendemain et le stress commença à me gagner.

Il n’est toutefois pas resté très longtemps, ta voix calme et douce l’a chassé de mon esprit. J’étais si bien, bercée au timbre de ta voix. Tu me chuchotais à l’oreille tes aventures passées, tes secrets bien gardées, tes folies de jeunesse. Je ne me laissais pas de t’écouter.

Vers 3h30 du matin, tout juste avant de raccrocher la ligne pour aller dormir une heure ou deux… j’ai ressenti quelque chose de très fort, quelque chose de soudain. J’ai ressenti une sérénité tout simplement parfaite.

Je sais que c’est complètement insensé, qu’on ne s’était pas rencontrées, qu’on se connaissait à peine et qu’on ne pouvait pas prétendre à une relation amoureuse justement parce que tout était trop tôt.

Sauf que je l’ai senti quand même. C’était là, bien présent en moi : une chaleur indescriptible et une vague de bien-être. J’avais l’impression de m’élever et de flotter dans les airs.

Dans un souffle je t’ai murmuré : « Je voudrais que tu sois là ».

Un coup de coeur

J’ai eu un coup de cœur hier. En effet, ma location de voiture prend fin en juin 2008 et depuis deux mois, j’essaie de voir toutes les possibilités qui s’offrent à moi.

Sincèrement, je ne suis pas vraiment impressionnée par les véhicules offerts en ce moment : les Mazda, Honda, Suzuki sont beaucoup trop chers. J’ai tantôt penché pour la Yaris de Toyota, tantôt pour la Versa de Nissan, mais sans trop avoir de conviction.

Hier en surfant sur le site de Hyundai, j’ai découvert qu’ils offrent une toute nouvelle version de leur Accent. Un modèle 3 portes, hatchback à l’allure sportive et aux paiements mensuels vraiment très abordables.

J’ai craqué. Parce que je peux me permettre d’avoir un modèle tout équipé pour l’équivalent de ce que je paie présentement.

Je vais aller faire un tour chez le concessionnaire au courant de la semaine prochaine pour voir ce qu’ils m’offrent.

Je vous tiens au courant.

lundi 21 janvier 2008

Journée déprimante? Certainement pas !

J’ai entendu ce matin quelques informations au sujet du 21 janvier qui serait la journée la plus déprimante de l’année ! Plusieurs facteurs expliqueraient scientifiquement cette hypothèse : l'éloignement des résolutions, l'état minimal des finances, le mauvais temps et la faible luminosité. C’est la troisième semaine du mois de janvier, en plein cœur de l’hiver, on réalise souvent que les résolutions prises au 1er janvier ne tiennent plus.

Pour ma part, cette journée est loin d’être la plus déprimante de l’année. Dimanche 21 janvier 2007. Je me souviens m’être connecté sur MSN vers 16h30, juste avant le souper. Ce soir-là, tu étais en ligne aussi très tôt, nous avons immédiatement commencé à discuter.

Contrairement à mon habitude, j’étais beaucoup plus bavarde ce soir-là. Nous avons échangé sur plusieurs sujets, sur nos vies, nos goûts, nos ambitions, notre vision de l’avenir. C’est peut-être la première journée où tu as réalisé que la conversation n’était plus à sens unique, que je ne faisais pas que répondre à tes questions.

Quelques sous-entendus à caractère romantiques de part et d’autre, nous mettant inconsciemment au défi de dévoiler nos intentions, avaient mis un peu de piment dans nos échanges.

Nous avons clavarder plusieurs heures et, pour la première d’une longue série de conversations, je n’ai pas vu le temps passer. J’avais l’impression qu’on se connaissait depuis toujours. Tout ce que j’écrivais te rejoignait et ce que tu écrivais m’intéressait au plus haut point.

Il était près d’une heure du matin quand je t’ai souhaité bonne nuit. Je te voyais tourner autour du pot, me mentionnant que si un de ces quatre, d’ici quatre ans, de te mentionner si j’avais envie de parler au téléphone.

Un de ces quatre d’ici quatre ans ! Je trouvais ça tellement comique de te voir écrire des phrases si hésitantes que je t’ai lancé un « donne-moi ton numéro et je t’appellerai ».

Sans réfléchir et par défi surtout, j’ai composé les chiffres sur le combiné. Je voulais te faire sourire et te souhaiter une bonne nuit de vive voix.

Les dix premières minutes ont été très intimidantes. Non seulement j’entendais ta voix pour la première fois (j’ai été charmée, je l’avoue), mais aussi, je réalisais à chaque seconde ce que j’étais en train de faire : appeler chez toi à 1h du matin…

Finalement, nous avons continué notre conversation au téléphone, incapables de raccrocher. Il y avait tant de choses à dire… tant de choses à entendre… tant de choses à découvrir...

Il était tout près de 4h du matin quand finalement, nous avons conclu qu’il était mieux d’aller dormir. J’ai posé le combiné sur ma table de chevet et ma tête sur l’oreiller. J’ai fermé les yeux et je me suis endormie avec ta voix qui raisonnait encore dans ma tête…

dimanche 20 janvier 2008

Le déclic

Concrètement c'est ici que tout s'est révélé, en cette journée du samedi 20 janvier. Je t'ai croisé exceptionnellement durant la matinée. Tu m'as confié plus tard que c'était un hasard que tu te connectes le samedi matin, donc un hasard qu'on ce soit croisée cette journée-là.

Et ce fameux hasard a fait que j'ai obtenu une confidence qui, dois-je l'avouer, a nettement fait pencher la balance en ce qui me concerne. J'ai appris que tu jouais de la musique, et que tu donnais des spectacles.

Il était midi quand tu m'as écrit cette information et je devais quitter pour un rendez-vous chez ma coiffeuse. Je ne voulais plus partir, j'avais tant de choses à te demander, tant de choses à partager parce que nous avions en commun cette passion qu'est la musique.

Je suis restée au moins 3h30 - 4h chez la coiffeuse cette journée-là en attendant que la teinture fasse son effet. J'ai passé l'après-midi a me demander si concrètement je pourrais vivre une relation avec quelqu'un qui demeure aussi loin de moi, si cela pourrait être envisageable et si je ne me créais pas de fausses joies. Je me demandais si tu pouvais t'intéresser à moi pour plus qu'une simple amitié et si tu pouvais concevoir aussi vivre une relation amoureuse à distance. Je me souviens avoir penser longuement à tous ces éléments.

J'ai ressentis les "papillons" qu'on ressent parfois lors d'un début de relation amoureuse, juste à penser que ça pourrait peut-être marcher toi et moi.

Tu m'avais dit plus tôt que tu donnais un spectacle et que tu reviendrais vers minuit. Le soir venu, j'aurais voulu attendre. Attendre que tu reviennes. Je voulais vraiment te reparler le plus tôt possible. J'avais vraiment eu ce déclic durant la matinée. Vous savez, le genre de déclic qui fait qu'on sait... Inconsciemment, sans connaître les raisons... on sait tout simplement.

J'ai lutté jusqu'à 23h15 avant de sombrer dans les bras de Morphée... peut-être pour mieux rêver de toi...

samedi 19 janvier 2008

L'espoir de l'attente

Comme un film qui se déroule au ralenti, mon esprit devenait de plus en plus curieux à ton égard. Je me rappelle avoir eu plusieurs pensées pour toi durant la journée du vendredi 19 janiver.

Plusieurs flashs me revenaient en mémoire sur des propos que tu avais mentionnés, sur des questions que tu m'avais posées et sur les raisons qui motivaient ton choix de questions.

Évidemment, je ne voulais pas partir en peur, je ne voulais pas me faire d'idées non plus. Je ne voulais rien presser et surtout, je ne voulais pas faire les premiers pas. Je ne voulais pas montrer que je m'intéressais à toi.

J'étais, à ce moment-là, un peu blasée par tous les gens soi-disant, potentiellement intéressants que j'avais pu croisés durant la dernière année et vers qui je m'étais avancée pour finalement réaliser qu'ils m'avaient tous franchement déçue. Alors si j'étais pour vivre une déception cette fois-là, ce ne serait certainement pas parce que c'était moi qui s'était avancée vers toi en premier.

Malgré cette contrainte que je m'imposais et la lutte acharnée que je me livrais moi-même pour ne pas tomber dans mes mauvaises habitudes de vouloir faire le premier pas, je patientais. En même temps, mon esprit tournait à vive allure, se rappelant toutes les phrases que tu avais pu écrire.

Je me suis même surprise, à plusieurs reprises à retourner lire les conversations que nous avions eu depuis deux mois pour déceller une parcelle d'information que je pouvais ignorer encore. (Quelle honte à avouer...)

Je ne t'ai pas croisé ce soir-là. Sauf que je me souviens parfaitement avoir passée toute la soirée en état d'alerte, attentive au moindre bruit indiquant une connexion d'un de mes contacts MSN en espérant... secrètement... que ce soit Toi...

vendredi 18 janvier 2008

Le questionnaire...

S’il y a deux choses que je sais, c’est que tu es un être particulièrement nostalgique et que tu adores te replonger dans le passé pour te remémorer de bons souvenirs, ressentir un peu de tristesse de ces moments à jamais disparus, mais bien gravés dans ta mémoire.

Je sais aussi que tu adores par-dessus tout savoir ce que je pense, ce que j’ai pensé et comment je me suis sentie face à telle ou telle situation.

Voilà la raison pour laquelle je relate certains faits de nos premiers instants ici depuis le début de la semaine, simplement parce que je sais que tu éprouveras un grand plaisir à les lire et à te souvenir…

Donc, 18 janvier 2007. C’était un jeudi si je me souviens bien. Un jeudi où nous avions échangé jusqu’à plus d’une heure du matin sur MSN. Je n’ai pas tellement modifié ma façon de correspondre avec toi. Je n’ai pas tellement posé de question sur ta vie, mais j’ai été attentive à la moindre petite information que tu me fournissais sur ta personne.

Je me souviens que tu avais posé énormément de questions ce soir-là et j’ai commencé, à cet instant, à sentir que je te plaisais bien, ou du moins que tu t’intéressais à moi autrement que pour une éventuelle amitié.

Des questions tordues, oui, qui s’apparentaient drôlement bien à ta réalité et c’est ce que j’ai trouvé de plus comique. Tu faisais le tour du pot, cinquante fois sans jamais basculer. Tu me demandais mon opinion sur plusieurs réalités de la vie amoureuses qui te touchaient de près ou de loin.

Je t’ai laissé faire, un peu amusée de la situation. Plus tard, tu m’as confirmé que ce n’était pas planifié du tout et que tes questions étaient posées au hasard.

Autant j’ai pu être froide et distante les semaines précédentes, autant, cette journée-là, j’ai été très intéressée par tous tes propos, me rappelant certaines choses que tu m’avais écrites quelques temps auparavant et faisant des liens dans ma tête avec les nouveaux éléments qui s’ajoutaient.

Le déclic s’est effectué ce soir-là, j’ai commencé à te voir comme une personne avec qui je pourrais peut être avoir une relation un peu plus intime qu’une simple amitié.

mercredi 16 janvier 2008

Retour dans le passé...

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de revivre un moment en pensée, en émotion même si cet événement se trouve à faire partie d’un passé plus ou moins lointain ?

J’ai eu cette sensation juste hier soir avant d’aller dormir. J’ai eu l’impression de revivre un moment de mon passé et d’avoir exactement le même état d’esprit que lorsqu’il s’est produit pour la première fois.

Il a duré quelques secondes, deux ou trois peut-être, mais juste assez longtemps pour que je puisse réaliser consciemment la chose.

C’est drôle à dire parce que nous nous parlons chaque jour, le matin avant d’aller au travail, le soir en revenant à la maison, parfois dans la soirée depuis maintenant un an et je suis habituée à ta voix, à tes expressions, à ton vocabulaire, à tes petits-mots doux.

Par contre, je n’ai plus l’occasion de te parler juste avant de dormir. De te parler, comme j’aime tant, une fois toutes mes tâches de la soirée complétée ; après avoir pris un bon bain et revêtu mon pyjama, je me glisse sous les couvertures, bien emmitouflée, les lumières closes, prête pour la nuit qui vient.

À cet instant, la sonnerie du téléphone retentit, je t’entends au bout du fil. Ces conversations de fin de soirée sont toujours très stimulantes pour moi. J’ai l’impression que tu es plus près de moi. Le confort de mon lit, la chaleur de la couverture, la pénombre de ma chambre et ta voix, dans un murmure parce que toi aussi, tu as adopté la même routine de fin de soirée.

Tu me parles tout doucement, à demi-voix et ça me donne l’impression que tu es juste à côté de moi. Je ferme les yeux et je peux te sentir, je voudrais te serrer contre moi.

Hier soir, alors que, par un hasard extraordinaire, j’ai pu te parler cinq minutes juste avant de m’endormir, j’ai vécu à nouveau ce bien-être que j’avais l’habitude de ressentir quand nous parlions des heures durant au téléphone jusqu’à trois heures ou quatre heures du matin.

J’ai entendu encore cette petite voix douce et faible qui incite à la détente, comme si j’étais dans tes bras et que tu me berçais jusqu’à ce que je m’endorme…

mardi 15 janvier 2008

Et c'est ici que tout à commencé

" Le voilier accosta. Un ciel bleu sans nuage se reflétait dans la rivière calme. Elle coulait, depuis cent ans déjà, à travers des rochers qui pointaient ça et là, brisant le cours tranquille de sa descente. Une falaise abrupte, majestueuse et imposante, sculptée dans le roc se dressait sur la droite.

En arrière-plan, de très hautes montagnes découpaient le prolongement du ciel dans l’eau. Des arbres, verts et magnifiques, se dressaient sur les flancs montagneux en habillant ce paysage purement superbe. Le bruit… oui le bruit… celui de la rivière à travers les rochers, du vent dans les arbres… le gazouillis des oiseaux…

Il y avait autre chose.

Les battements de cœur d’Ariane…

Pour la première fois depuis fort longtemps… cette nuit-là, paisible, elle rêvait."


Fin

Et c'est ici que tout à commencé... sur ces dernières lignes de mon premier roman. Tu n'as cessé de me couvrir d'éloges tellement tu semblais renversée par ma façon d'écrire. Pourtant, elle n'avait rien d'exceptionnelle à mes yeux. Une inspiration que j'ai eu et un défi que je m'étais lancé qui a eu, finalement, des résultats vraiment inattendus : je t'ai connu grâce à ce très cher texte.

Je me souviens des nombreuses heures passées à écrire, à changer une virgule, à lire et relire, changer un mot, trouver un synonyme, pour finalement remettre la fameuse virgule à la même place qu'elle était au départ. Je me souviens des longues marches en solitaire pour essayer de trouver comment faire aboutir mon histoire à cette fin que j'avais déjà trouvé en commençant à écrire. Je me souviens d'avoir saturé mon esprit d'hypothèses afin de trouver un "punch" original avant la fin de l'histoire.

Bref, le travail a porté fruit : je t'ai rencontré, Toi. C'est durant cette soirée, du 17 janvier 2007, où par défi, je t'ai envoyé le premier chapitre de mon livre afin de te prouver que tu avais tort de dire que tu n'aimais pas lire. Et j'avais tellement raison, que j'ai dû t'envoyer en rafale tous les autres chapitres.

À partir de cet instant, j'ai été tellement ravie de voir que tu me donnais des commentaires pertinents sur mes écrits, que tu ne faisais pas que dire " C'est bon ! ", comme la plupart qui ont lu ces textes. Toi, tu posais des questions, tu t'intéressais aux personnages, tu me donnais ton appréciation en appuyant tes propos sur des exemples concerts. Tu te distinguais de la masse du plus commun des mortels à mes yeux pour t'élever au rang de personne digne de mon intérêt !

Je sais, ça fait prétentieux, mais j'ai été impressionnée. Impressionnée parce que tu t'intéressais tellement au personnage de mon roman qui me représentait, moi, finalement. C'est alors que j'ai senti que tu t'intéressais à moi comme personne et non pas juste pour le plaisir de vouloir rencontrer quelqu'un, ou avoir quelqu'un dans son lit, mais tu t'intéressais à qui j'étais dans ma tête et dans mon âme.

Depuis quelques semaines, tu t'acharnais à venir me parler et où je répondais, sans trop m'intéresser à toutes les questions que tu pouvais me poser en une soirée (et Dieu sait que tu poses beaucoup de questions quand tu t'y mets). Tout a débuté ce fameux soir, il y a un an déjà (il me semble que ça sonne comme une chanson de Joe Dassin).

C'est là que j'ai remarqué la première fois que tu existais en tant que personne et que j'ai commencé à m'intéresser à qui tu étais, dans ta tête et dans ton âme...

Hommage à mon frère

Je veux profiter de cette journée pour faire un hommage à mon cher petit frère qui a 28 ans aujourd’hui même.

C’est évident qu’on ne se voit pas souvent. D’abord, parce que nous demeurons dans des villes différentes et quand même assez éloignées et ce, depuis près de dix ans bientôt.

Ensuite, parce que nos emplois du temps ne nous donnent pas beaucoup de moments libres pour se voir. En effet, mon frère travail sur les « chiffres », parfois il travaille de jour, d’autres fois la nuit et toujours en alternance d’une fin de semaine sur deux.

Puis, nous avons chacun nos vies. Il a sa copine qui habite avec lui avec qui il veut passer du temps, il a ses amis, sa musique, ses loisirs, etc. De mon côté, j’ai mes cours de musique, mes loisirs, mes amis et surtout ma vie sentimentale…

On se voit aux anniversaires, aux fêtes de famille, aux rencontres de toutes sortes, mais jamais on prend de temps pour se voir juste nous deux ensembles.

J’avoue que parfois, ça me manque. Les longues conversations qu’on avait sur nos vies personnelles, des moments de folies, une belle complicité, des confidences, des souvenirs qu’on se rappelait.

Il faudrait trouver du temps pour toute ces choses, prends une petite journée, une petite soirée pour faire le point sur ce qui nous arrive.

Je pense que je vais lui en parler !

En attendant, je te souhaite un très bel anniversaire à toi mon petit frère chéri !!!

dimanche 13 janvier 2008

Rouge passion

Telle une rose rouge parmi les roses blanches, notre union contraste merveilleusement bien avec la grisaille du temps. Rouge passion... je n'aurais jamais cru vivre une relation si remplie d'émotions à fleur de peau.

Je ne sais pas pourquoi je me suis sentie si près de toi hier. Ce n'était pas différent qu'habituellement, on avait passé la soirée ensemble le vendredi, et on se voyait le samedi plutôt que le dimanche.

J'ai ressenti une incroyable sensation d'un accord parfait toute la journée durant. J'aurais voulu vivre cette journée indéfiniment.

Une bouffée d'adréanline au coeur, alors que tu me demandais dans un souffle : " est-ce que tu penses que c'est ça la passion?" Je n'aurais pu trouver de paroles plus intenses et justes à cet instant précis.

J'ai été connectée à ton âme à la seconde où tu as franchi la porte d'entrée et même après ton départ, je suis restée suspendue des heures durant... telle une plume qui se balance au vent tout doucement jusqu'à ce qu'elle touche le sol.

Est-ce que la passion s'étient avec le temps. Possible oui, à ce que tous s'entendent pour dire. Sauf que dans mon cas, le rouge est toujours aussi intense et marqué qu'au tout début.

mardi 8 janvier 2008

Un an déjà !!

Bon anniversaire ! Déjà un an que je correspond ici avec vous, que je tiens ce journal de bord.

Quand je jette un coup d'oeil derrière moi, je constate que j'en ai fait du chemin depuis un an. C'est d'autant plus véridique que j'ai écris ici, au fur et à mesure, mes pensées, mes états d'âmes, mes réalisations, mes espérences.

Je dois admettre que plus jeune, je n'ai jamais eu la volonté d'écrire chaque jour un journal intime relatant de mes profondes pensées. Par contre, ici, c'est différent. Peut être le fait qu'il soit informatisé, ou présenté de façon agréable. Peut être le fait de pouvoir ajouter des images, et de supprimer les textes qu'on aime moins. Les possibilités sont là, il suffit seulement de les exploiter.

Il m'arrive parfois de relire certains de mes textes, un sourire me vient aux lèvres. J'étais naïve d'écrire telle ou telle chose, mais sur le coup, le fait de le transcrire ici m'a fait du bien, m'a libéré un peu de ces émotions négatives ou trop positives.

Je suis, par définition, une fille nostalgique. J'aime me rappeler ce que je faisais à pareille date il y a une semaine, il y a un mois, il y a un an. Je crois que ce que j'apprécie le plus de ce blog est le fait de conserver une partie de soi figée quelque part dans le temps.

Juste le fait de parcourir quelques lignes me replonge dans un univers vécu et disparu, une façon de voyager dans le passé, avec les états d'âmes, les émotions, les questionnements que ça implique.

Un an déjà et j'ai l'impression d'avoir commencer à écrire hier. Je trinque à une prochaine année en votre compagnie.

Longue vie !

lundi 7 janvier 2008

Euréka !!!

J'ai enfin trouvé, par moi-même une logique à jouer de la basse et j'en suis fière, vraiment très fière.

J'avais 8 gammes majeures à apprendre pour la semaine prochaine et en à peine trente minutes, j'ai maîtrisé la totalité d'entre-elles.

Je peux les jouer, dans l'ordre, dans le désordre, nommez m'en une et je l'exécuterai avec brio !

Enfin une alternative intéressante à la *putain* de lecture à vue que je déteste tant. Quatre petits doigtés à apprendre pour jouer 8 gammes majeures.

C'est parfait pour moi !

Retour au boulot

Voici l'air que j'ai depuis ce matin, pour plusieurs raisons, dois-je le préciser.

Le retour au travail annonce inévitablement la fin de la période des Fêtes. Période dont je n'ai pu profiter à ma guise cette année étant donné qu'encore une fois, pour la millième fois depuis mai dernier, je suis encore malade.

Un beau cadeau de Noël que mon charmant petit (!) frère m'a aimablement transmis avec toute la gentillesse et la bienveillance du monde. Donc un autre rhume, grippe, ou je ne sais quelle bébitte je tente de combattre sans relâche depuis le 2 janvier.

Somme toute, une première journée au boulot m'a changé les idées, retrouver mes dossiers, faire de l'ordre dans mes courriels après une semaine d'absence et constater que j'ai toujours la main, que j'ai pu faire le tour en quelques heures seulement et poursuivre, le plus normalement du monde le reste de ma journée à prendre un peu d'avance sur ce qui vient.

Heureusement que j'ai pu procéder ainsi parce que mon patron m'annonce que j'aurai une autre formation de deux jours à donner dès mardi prochain. J'aime beaucoup faire de la formation, mais pas en faisant mon travail quotidien. Aller donner une formation, quand on sait que quelqu'un s'occupe de nos tâches les plus pressantes, c'est beaucoup plus intéressant que de donner une formation en répondant aux appels et aux questions du personnel à tout moment de la journée.
Je sais que je prendrai un retard considérable dans mon travail à cause de ce contre-temps nécessaire... Espérons seulement que les gens qui suivront la formation resteront en poste assez longtemps pour transmettre leurs connaissances aux nouveaux venus...
Histoire à suivre...

dimanche 6 janvier 2008

Mon âme-soeur

Il paraît que nous avons tous, quelque part sur cette terre, un complément, une âme-soeur.

Est-ce que vous y croyez? Est-il possible que chacun de nous ait la tâche de retrouver parmi plus de six milliards d'individus sur la planète, celui ou celle qui lui convient parfaitement.

Je me suis souvent demandé, en regardant évoluer les couples autour de moi, comment font-ils pour savoir que c'est la bonne personne pour eux.

J'avoue que je ne peux toujours pas, en date d'aujourd'hui, expliquer comment on sait. Par contre, je peux dire une chose, c'est que lorsqu'on le sait... on le sait...

Évidemment, rien n'est acquis, rien n'est facile et rien n'est garantie. Je n'ai aucune certitude que cette relation qui me comble au plus haut point actuellement durera éternellement, même si une partie de moi, rêveuse, le souhaite ardemment.

Sauf que je peux dire une chose... jamais, au grand jamais, je n'ai rencontré une personne qui me complétait autant. Je vis sur un nuage depuis bientôt un an et en aucun temps je n'en suis redescendue. Je regarde les gens d'en haut, et je remercie la vie chaque jour du bonheur que je ressens.

Le temps passe si vite. Bientôt, la nostalgie commencera son oeuvre... 17 janvier... 21 janvier... 26 janvier... 2 février... 4 février... 7 février... et finalement 11 février... des moments chers remplis de souvenirs, remplis de tendresse et de passion, une passion naissante, à peine voilée, palpable du bout des doigts... 1 an déjà...

À toi, mon âme-soeur, tu as su trouver la clé de mon bonheur. Je souhaite que 2008 soit à la hauteur de tes espérances et puisses-tu trouver, auprès de moi, la quiétude, le confort, la sérénité nécessaire à ton bien-être pour toute l'année durant.

mardi 1 janvier 2008

Nouvelles résolutions

Je ne sais pas pour vous, mais j'ai l'impression que tout le monde essaie de partir avec une bonne volonté à chaque nouvelle année. La frénésie s'estompe généralement dans les deux ou trois premiers mois.

Évidemment, je ne fais pas exception à cette règle et à chaque nouvelle année, je pars toujours, complètement décidée, à améliorer mon sort et j'abandonne toujours en cours de route par manque de motivation, par oubli ou parce que je trouve mieux à faire que de m'occuper de moi.

Alors, comme on sait très bien que les paroles s'envolent et que les écrits restent, j'inscris donc ici quelques idées sur lesquelles j'ai envie de travailler durant la prochaine année.

1. Prendre soin de ma santé :

- Cesser de remettre mes rendez-vous chez le médecin pour le contrôle de mon asthme.
- Cesser de me promener pendant des semaines, voire des mois, avec une pompe vide.
- Prendre ce fameux rendez-vous chez le dentiste que je remets depuis au moins un an.

2. Manger mieux, bouger plus :

- Manger plus sainement et réduire les portions et ce, au moins cinq jours par semaine.
- Renforcir ma hanche blessée en faisant quelques exercices de base qui demandent un peu de cardio-vasculaire (vive l'Internet qui donne une foule d'alternatives quand on pense que tout est perdu).
- Prendre une bonne marche rapide de 20 minutes au moins trois fois par semaine.

3. Respecter mon budget :

- Cesser de faire de folles dépenses sur un coup de tête et m'en tenir à ce que je planifie.
- Mettre de côté les sous économisés en restaurants pour m'offrir quelque chose que je désire depuis longtemps (à déterminer).
-Rembourser mes cartes de crédit (priorité no. 1)

4. Acheter ma voiture (ou une voiture):

- Je suis ambivalente quand à la finalité de cette résolution, mais quoi qu'il en soit, elle viendra rencontrer le point no. 4 des projets que je désire accomplir au long de ma trentaine.

Il me semble que ça fait beaucoup... mais je vais essayer de tenir le coup, d'autant plus que j'ai plusieurs témoins de ma démarche à venir !

Au plaisir de voir si tout à bien fonctionné d'ici la fin de l'année !

Bonne Année 2008 à toutes et à tous !!