lundi 29 janvier 2007

Changement de cap...

Est-ce possible d'expliquer qu'on puisse faire volte-face du jour au lendemain sans même s'en rendre compte?
Au départ, je crois que chacun de notre côté on mène une existance plus ou moins tranquille, d'une part, la routine, d'autre part des activités qui nous sortent un peu de l'ordinaire. Sans vraiment l'avoir déterminé à l'avance, on a choisi notre route. J'ose croire que chacun de nous sait un peu dans quelle direction il se dirige, même si le chemin à emprunter n'est pas toujours clair. La destination, elle, l'est souvent beaucoup plus.

Au fil du temps, on rencontre sur cette route de la vie, d'autres véhicules qui ont aussi leur destination propre. Qui filent, plus ou moins vite dans une direction X. Certains nous dépassent en trombe et c'est là qu'on se dit " As-tu vue l'espèce de fou, j'espère qu'il aura une contravention !!" Certains qu'on dépasse machinalement sans même regarder dans le rétroviseur. D'autres roulent à la même vitesse que nous en nous lancent des sourires par la fenêtre passager.

Normalement, on a tendance à s'associer aux gens qui vont dans la même direction que nous. Peut être que c'est plus facile. Peut être qu'on les remarque plus. Peut être qu'on est moins téméraire qu'on le pense finalement.

Il arrive parfois - j'avoue que c'est rare - mais il arrive qu'une voiture emprunte la bretelle d'accès à l'autoroute exactement au même instant où tu passes devant et, malheureusement ou heureusement, il y a un dix-roues dans la voie de gauche, impossible donc de changer de voie.

Que fait-on? Deux options, selon moi : on freine ou on accèlere ! Sinon, c'est évident que c'est l'impact... Je ne sais pas si vous vous êtes déjà retrouvé dans ce genre de situation... Où il faut décider rapidement du comportement à adopter parce que chaque seconde compte. On ne peut pas laisser le temps décider pour nous, il faut agir et on dirait qu'aucune des deux solutions n'est tentante à première vue parce qu'on ne sait trop ce que ça donnera comme résultat.

Bref (trop tard), c'est un peu ce que j'ai ressenti il y a quelques jours déjà. Je filais tranquillement, bien tranquilement vers la vie alors qu'une personne se pointe sur mon côté droit et je dois décider : j'accélère ou je la laisse passer. J'aurais pu appuyer à fond sur l'accélérateur et filer à vive allure. J'aurais dépassé le dix-roues, j'aurais déjà été loin...

Mais j'ai freiné.

J'ai laissé passé devant.

De mon petit 100 km/h confortable, je suis plus susceptible de remarquer le véhicule que si j'avais accéléré, on s'entend. Dès lors, c'est un peu un jeu de séduction qui embarque... à savoir : "Est-ce qu'il roule assez vite pour moi? Sinon, je le double et je vais me planter juste devant ! ".

Une amie m'a dit, il y deux jours : "J'aime ça quand ça bouge dans ta vie ! "

Hey bien, aujourd'hui je peux affirmer sans l'ombre d'un doute que j'adore ce qui bouge dans ma vie, présentement !!

jeudi 25 janvier 2007

Déjà vu...

Bon, j'ai eu une sensation de déjà vu aujourd'hui... l'histoire semble se répèter. Jeudi, habituellement, quand tout va bien au bureau, j'ai 1h30 pour dîner. Je pars donc pour le lunch vers 11h45 avec ma collègue. On décide d'aller dîner au même endroit que la semaine dernière : le centre Laval.

C'est toujours une option intéressante, le centre Laval, lorsque les avis sont partagés ou qu'on ne sait pas trop ce qu'on veut manger. Il y a plusieurs types de restaurants, je peux donc manger mon libannais tranquille sans imposer mon choix à personne ! Mais surtout, c'est qu'on peut flâner dans les boutiques pendant près de 45 minutes par la suite. Le hic, c'est que ça nous tente rarement de revenir au bureau par la suite hihihihi

Donc, on part donc vers les 11h45. On se rend au centre d'achat, après avoir attendu patiemment mon tour dans la longue file pour le guichet automatique, je sors donc mon porte-feuille pour prendre ma carte de guichet...

Uh Oh ! Introuvable...

Je fouille le fond de mon sac - Introuvable. Je retourne mon porte-feuille au complet - Introuvable. Je prends la peine de mettre mes mains dans mes poches cette fois-ci (j'ai eu ma leçon quand même...) - Introuvable...

Bon... encore sans le sou un jeudi midi.... Heureusement que ma gentille collègue m'a prêté 5$ (merci Mylène). La seule différence est que je savais où était ma carte... Cette fois-ci, elle se trouvait sur mon meuble télé !!

Deux semaines de suite sans carte de guichet.... Ça m'est jamais arrivé de toute ma vie et là, d'un coup comme ça, j'oublie cette indispensable carte deux semaines de suite... C'est à n'y rien comprendre ! Pourtant, je ne me sens pas préoccupée ! Bon, c'est vrai, je manque un peu de sommeil ces temps-ci, mais ce n'est pas une raison suffisante à mes yeux !!!

Je vais devoir me ressaisir un peu parce que mes collègues vont commencer à penser que je fais exprès lolllll

mercredi 24 janvier 2007

Je cherche un titre...

23h04 -- C'était une nuit sombre de novembre. La pluie tombait froide et drue sur les carrosseries des voitures garées le long du trottoir. Les façades ternes des édifices se dressaient de chaque côté comme des murs infranchissables, prêts à se refermer sur quiconque franchirait cet univers. Les arbres dénudés - crispés par le froid - se balançaient dans le vent tels des spectres nocturnes à la recherche d'une proie facile. La lumière jaunâtre des lampadaires qui bordaient la rue projetait des ombres inquiétantes sur le sol. C'était désert, comme si le temps c'était arrêté. Au loin, le miaulement lugubre d'un chat de ruelle affamé déchirait ce silence presque irréel.

Elle marchait seule, hâtant le pas et cherchant à tout prix un endroit où se mettre à l'abri. Tout à coup, une voiture tourna le coin à toute vitesse, l'éclaboussant au passage.

- Merde !! se dit-elle en tentant d'enlever d'une seule main, le surplus d'eau qui imbibait maintenant son manteau.

Elle se retourna pour voir quelle direction avait pris le chauffard, mais c'était trop tard, il avait déjà filé. Elle poussa un soupir. Elle se secoua encore un instant, puis renoua son écharpe et remonta le col de son manteau avant de reprendre sa course.

Arrivée à un carrefour, elle se demanda si elle devait prendre à gauche ou à droite. Elle ne se rappelait pas. À vrai dire, ça lui était totalement égal.

Elle opta pour la droite quand soudain, une bourrasque de vent emporta au loin son parapluie usé, le faisant virevolter dans tous les sens.

- Merde !!!!! cria-t-elle en courant après l'objet pour le rattraper.

Elle le retrouva, en lambeaux, quelques mètres plus loin, à travers les barreaux d'une clôture de fer forgé, complètement inutilisable.

Elle n'avait aucune idée d’où elle se trouvait, de ce qu'elle pouvait faire à cet endroit, à une heure aussi tardive. Ça faisait pourtant un moment qu'elle errait à la recherche de.... Elle n'en avait aucune idée. Elle essayait de rassembler sa mémoire.

- Un indice, un seul que je puisse sortir de ce cauchemar. pensa-t-elle.

En passant devant la vitrine d'un marchant de glace, elle regarda un moment son reflet. Le néon vert de l'enseigne commerciale lui donnait un air affreux : ses cheveux collés le long de son visage blême, son maquillage avait laissé de longues coulisses sur ses joues, ses yeux rougis.... rougis oui... elle avait pleuré.

Ses vêtements étaient maintenant trempés. Elle avait froid. Elle grelottait. Ça faisait plus d'une heure qu'elle marchait sans savoir où aller. Elle essayait de longer les façades pour éviter un peu la pluie glaciale qui la transperçait. Elle s'emmitoufla dans son manteau. Elle se sentait perdue et terriblement vide.

Pourtant, elle avait toujours été bien entourée. Elle venait d'une famille attentionnée, plutôt fonctionnelle. Elle avait eu une enfance heureuse, avec son lot de petites et grandes joies, de petites et grandes peines aussi. Solitaire et timide de nature, elle n'avait jamais eu un grand cercle d'amis, par contre, ceux qui partageaient son univers comptaient beaucoup à ses yeux. À l'école, elle réussissait plutôt bien. Elle avait même fait des études post-collégiales. Avec un diplôme en main, l'avenir s'annonçait très bien pour elle. Pourtant, il lui manquait quelque chose.

Perdue dans ses pensées, la vision d'une silhouette au loin, frêle et élancée, qui se dirigeait vers elle, la ramena très vite à la réalité. Son pouls s'accélérait. Sa respiration se faisait plus haletante. Son estomac se resserrait. La pointe d'un sentiment de peur commençait à l'envahir à mesure que l'ombre se rapprochait.

Elle regardait par terre, pressant le pas - jetant de temps à autres de brefs regards en direction de l’étranger. Elle voulait changer de trottoir, mais elle en était incapable. Comme si une force extérieure la paralysait.

Quelques mètres encore. Elle suffoquait maintenant, se sentant prise au piège. Jamais elle n'avait ressenti pareil sentiment. Elle ne sentait plus la pluie, elle n'avait plus froid... Elle tremblait.

Le temps semblait s’écouler au ralenti. Arrivée à sa hauteur, elle leva la tête et pu finalement distinguer la femme. C'était une femme. Plutôt grande, les cheveux longs de couleur foncée, elle portait un long manteau. Son regard se plongea dans les yeux de l'inconnue. Le temps se figea. 23h57 -- Incapable de s'en détacher, elle continuait pourtant d'avancer.

Puis, un déclic, le cours du temps reprit, elle s'éloignait sans se retourner, tentant de reprendre ses sens. Les idées se bousculaient dans sa tête. Elle cherchait une réponse. Une seule réponse à n'importe laquelle des questions qui la bombardaient présentement. Le bruit des pas de la femme se firent de plus en plus sourds pour finalement disparaître dans la nuit froide.

- Je connais ce regard. pensa-t-elle.

Elle passait et repassait les visages qu'elle connaissait. Certains très bien, d'autres moins bien. Aucun ne semblait correspondre. Elle revit un par un ses amis d'enfance, ses camarades de classe, ses voisins, ses collègues de travail, ses fréquentations...

- Je sais que je connais ce regard...

Puis, elle s'arrêta net, comme foudroyée. Elle se retourna brusquement, cherchant dans la pénombre cette femme qui venait de croiser sa route.

- Merde... soupira-t-elle en fermant les yeux... Je l'ai laissée partir...

mardi 23 janvier 2007

La nostalgie de l'enfance...

Te souviens-tu ma belle Sylvie-Anne
Quand on passait nos grandes journées
Dans la grande herbe à jouer à la cachette
On jouait dans notre petite cabane
On voyait pas le temps passer
On s'achetait de la gomme Opérette

T'avais les cheveux longs jusqu'aux fesses
T'avais le courage d'un grand guerrier
Moi, ma petite soeur, j'en étais fier
Te souviens-tu de nos forteresses
Du vieux motel abandonné
Des bonhommes de neige en hiver

On a déjà été grands chevaliers
On a découvert de précieux trésors cachés

On a tellement souvent regardé les étoiles
En s'imaginant voler un grand vaisseau spatial
Ce bel univers auquel on a tellement rêvé
Où on a cessé les guerres et sauvé le monde entier

Les dimanches on faisait de la lutte
On se tiraillait sur les coussins
Avec papa dans le salon
Moi j'étais le grand Joe Leduc
Toi tu jouais les gros vilains
Dans ton rôle de Mad Dog Vachon

Tu m'as même mordu jusqu'au sang
T'aimais ça m'arracher les cheveux
T'avais un méchant caractère
Moi aussi je te brassais de temps en temps
J'étais même un p'tit peu baveux
J'espère que t'en a pas trop souffert

On faisait de grands barrages en sapin

Pour essayer de dérailler le train

Te souviens-tu des concerts de nos longues discussions
De nos peines d'amour, de nos grandes ambitions
Ce soir petite soeur je t'embrasse et te confie
C'est toi la vraie femme de ma vie

La nostalgie de l'enfance !!!! Ça me fait toujours sourire lorsque j'entends cette chanson de Patrick Groulx à la radio. Tout plein de souvenirs me viennent en tête. Spontannément, je pense à mon petit frère.

Que d'aventures nous avons vécu également. Nos plans machiavéliques pour se débarrasser de la gardienne ! L'hiver, on construisait des forts immenses et la charrue finissait toujours par les détruire parce qu'on les faisait trop proche de la rue. Nos descentes infernales de trois-skis. Nos parties de hockey à deux, dans le sous-sol. On organisait des chasses aux trésors de longues haleine ou des maisons hantées.

J'ai même reçu un coup de poing sur le nez parce que j'avais voulu le défendre à l'école alors que j'étais en 3e année !!

Nos enquêtes Columbo sur le traffic de stupéfiants du Grand Henri ! Nos soirées "jeux vidéos" du vendredi, où on partait ensemble se louer un jeu vidéo et on ramenait tout plein de "cochonneries" à manger. Je me faisais un plaisir de regarder mon frère jouer pendant des heures, juste pour passer du temps avec lui. (Merci quand même à ces jeux vidéos qui ont fait qu'aujourd'hui, je comprends très bien l'anglais hihihi)

Plus vieux, on se rejoignait souvent dans ma chambre ou dans la sienne et on parlait pendant des heures, pas trop fort pour ne pas réveiller les parents !! On faisait des plans d'avenir, on voulait même se partir une garderie ensemble !!! Je me souviens du soir où on a passé 3h à essayer de trouver les paroles de la chansons "Je voudrais voir la mer" de Michel Rivard lolll

Merci Pierre-Olivier, j'ai vraiment eu une enfance géniale !!

lundi 22 janvier 2007

Je suis malaaaadeeee, complètement malaaadeeee !!!

Oh boy !!! Je me sens mal ce soir. Je ne sais pas si c'est dû à l'épidémie de gastro, à quelque chose que j'ai mangé ce midi, à la fatigue ou à une toute autre raison, jusqu'à maintenant, encore inconnue.

Depuis 15h que je me sens bizarre. Je suis faible, j'ai des nausées et je tremble. J'espère vivement que c'est une fausse alerte. J'ai beaucoup de choses à faire demain au bureau et j'ai dû improviser pendant 3 ou 4h aujourd'hui parce que mon ordinateur n'était pas disponible (formatage l'exigeait) et que je n'avais aucun accès, temporairement bien sûr, à mes dossiers.

J'ai pris un peu de retard. Je dois donc être en forme demain parce que manquer une journée, même si j'ai la meilleure raison du monde, ne serait pas idéal pour moi cette semaine.

Ah ! c'est dans ce temps-là que j'aurais envie d'avoir quelqu'un dans ma vie. Juste une présence pour prendre soin de moi un peu. J'ai beau demander à mes chats... ils me regardent, incrédules, le temps que leur nom raisonne dans leur tête pendant quelques secondes et se désintéressent aussitôt qu'ils se rendent compte qu'il n'y a aucune gâterie en bout de ligne !!! Quels calculateurs !!!

Et dire qu'on ferait n'importe quoi pour ces petites bêtes là, hein ?

samedi 20 janvier 2007

Welcome to wherever you are

J'ai toujours aimé la musique de Bon Jovi, d'aussi loin que je me souvienne. Parfois, c'était pour les rythmes, d'autres fois, pour les mélodies, mais cette fois-ci, j'ai craqué pour le texte.

Je suis sortie prendre une marche hier soir. J'aime toujours aller marcher en soirée. Ça me permet de faire le vide ou de réfléchir et, en même temps, je fais un peu d'exercice. Amateure incontestée de musique, j'apporte toujours avec moi, évidemment, mon lecteur mp3.

Je n'avais jamais vraiment porté attention aux paroles de cette chanson. J'aimais bien la mélodie et ça me suffisait amplement. Mais hier soir, j'ai bien écouté et je dois dire que ça m'a fait réfléchir.

" Welcome to wherever you are
This is your life, you made it this far
Welcome, you got to believe
That right here right now
you're exactly where you're supposed to be "

Hum ! Beaucoup croit au destin... d'autres, croient plutôt qu'on fait sa chance. Je ne me suis jamais interrogée sur cette question. Mais je serais portée de répondre que rien n'est déterminé à l'avance. Sinon, quel désenchantement de savoir que peu importe nos actions, elles n'ont aucune influence réelle sur le cours de notre vie ! Ça me rassure de savoir que je suis en mesure de changer des choses, de modifier une trajectoire ou de faire évoluer une situation.

Je me questionne souvent sur la pertinence de certains de mes choix. "Qu'est-ce qui serait arrivé si j'avais fait telle ou telle chose, plutôt que celle-là?" - "Est-ce que ma vie serait différente aujourd'hui si j'avais choisi telle carrière, si j'étais déménagée à tel endroit?" Je suis certaine que je ne suis pas la seule dans cette situation ! ;-)

Parfois aussi, je regrette certaines choses. J'aurais dû prendre plus de temps, ou agir plus rapidement, différemment - en souhaitant que le résultat ait été différent.

Mais ce bout de texte change un peu ma perception. Peu importe les choix que j'ai pu faire, bons ou mauvais, c'est parce que je les ai faits que je suis rendue là où je suis aujourd'hui. Je réalise que je n'aurais pas pu avoir une autre vie que celle-ci. Les choix que j'ai fait étaient "judicieux" et nécessaires même si les conséquences n'ont pas toujours été intéressantes.

C'est ce qui a forgé ma personnalité. C'est ce qui m'a fait grandir et évoluer. Si j'avais choisi une autre voie, je n'aurais pas été celle que je suis aujourd'hui.

J'aurais été quelqu'un d'autre...

Vous trouverez les paroles de cette chanson dans ma liste de liens.

jeudi 18 janvier 2007

Y'a de ces irritants parfois...

Il y a des jours comme ça où un malheur n'arrive jamais seul, où on serait nettement mieux d'attendre un peu plutôt que d'essayer de prendre le temps de front.

Parfois, la meilleure chose à faire est justement de ne rien faire !! On dirait que plus on se presse pour régler une situation inconfortable, plus le temps se moque et rend la tâche juste assez complexe pour sentir monter en soi une exaspération qui s'impose, je dois dire...

12h00 - Quelle stupéfaction de constater que je n'avais pas ma carte de guichet automatique avec moi !!! Durant un bref instant de panique - contrôlée - je fouille dans mon porte-feuille, au fond de mon sac à main, sans succès.

Je tente de me rappeler tous les endroits où je l'ai utilisée cette semaine : Station-service... épicerie... J'ai sûrement oublié de la reprendre à l'épicerie. Pendant ce temps, mes amies patientent pour aller manger. L'une d'elle, dans son immense générosité (merci Lucille) me prête 20$ !!! Au moins, j'allais pouvoir manger quelque chose. Mais je déteste emprunter de l'argent.

16h54 - J'espérais donc finir tôt aujourd'hui pour me rendre à la banque afin qu'on me donne une nouvelle carte. Je prend une chance et me rend à l'épicerie puisque c'est sur mon chemin et qu'en même temps, si elle y est, j'allais pouvoir ramener une chose ou deux pour mon souper.

17h10 - Jeudi soir... Jour de paie... mauvais soir pour faire l'épicerie... C'est toujours plein à craquer. J'ai patienté 15 minutes au comptoir de courtoisie avant qu'on me réponde. Elle n'y était pas malheureusement.

17h30 - Je me rend à la station-service, même procédure, même "succès".

17h40 - Je n'ai guère d'autre choix que d'aller à la banque directement. Je redoute toujours de me présenter au comptoir les jeudis ou les 1er du mois, parce qu'il y a forcément un "line-up" interminable jusqu'au stationnement. Mais je n'ai aucun autre choix... sinon celui de mourir de faim durant le weekend hihihihi.

Je me présente à l'acceuil. Deux personnes y sont déjà et s'obstinent pour un rendez-vous. Lui veut après 18h, elle avant 16h... La jeune commis semble exaspérée, mais sûrement pas autant que moi.... Au bout de 20 minutes, ils s'entendent pour 16h30 (bordel !). Maintenant ils doivent choisir la date... *soupir*

18h00 - Bon, mon tour, c'est pas trop tôt. J'expose donc mon cas. La gentille dame me dirige vers la salle d'attente. Je patiente encore 10 minutes... Après les procédures d'usage, je reçois donc ma nouvelle carte temporaire.

18h20 - Je dois donc retirer 20$ pour remettre ce qu'on m'avait prêté le midi-même. Je m'installe dans la file d'attente du seul guichet automatique de la place... Je pense qu'il y avait dix personnes devant moi. Encore 15 minutes et une personne âgée qui ne comprenait pas comment fonctionnait le guichet. *soupir - soupir*

18h55 - De retour chez moi, enfin !!. J'entre dans l'appartement. Mickey se rue sur moi, affamé, au bord d'une mort tragique. Je le soupçonne de jouer la comédie... Il pèse 18 livres et son bol est encore rempli à moitié... Mais, j'ai quand même oublié la nourriture des chats. *soupir - soupir - soupir*

19h00 - Je reprends donc mes clés et repars pour l'épicerie. J'en profite pour acheter quelques trucs et je reviens chez moi

19h30 - J'enlève mon manteau et le range dans le garde-robe. Je nourris mes touts-petits, change le bol d'eau, vide la littière. Je range les provisions dans le frigo. J'ai oublié le bac de récupération !!! *soupir - soupir - soupir - soupir*

L'exaspération s'intensifie de plus en plus. Je n'ai pas encore souper. J'ai courru partout comme une folle depuis 17h et je n'ai même pas pu m'asseoir un peu.

19h50 - Bon, je prends le premier manteau sur la paterre, enfile mes bottes et sort le bac. Heureusement que je ne me suis pas embarrée dehors (ça m'est déjà arrivé). Après l'avoir déposé par terre, je place instinctivement mes mains dans mes poches. C'était quand même frisquet !

Je trouve ma carte de guichet... *clap, clap, clap*

*soupir - soupir - soupir - soupir - soupir - soupir - soupir - soupir - soupir - soupir - soupir - soupir - soupir - soupir - soupir - soupir - soupir - soupir - soupir - soupir - soupir - soupir - soupir - soupir - soupir - soupir ...*

mercredi 17 janvier 2007

Réalité illusoire...


Qu'est-ce que la réalité? Selon le dictionnaire, on la définit comme "l'existence effective, caractère de ce qui est réel".

Par opposition à l'illusion, qui se traduit comme une "erreur de perception (ou de l'esprit) qui fait prendre l'apparence pour la réalité". Je trouve que la ligne est plutôt mince entre les deux : d'une part, une chose existe, d'autre part, on croit qu'elle existe.

C'est un concept plutôt évident quand on parle de choses tangibles, matérielles. Par contre, en ce qui à trait aux sentiments et aux émotions, ce même concept est de loin beaucoup plus ambigu. À ce niveau, croire qu'une chose existe n'implique pas nécessairement qu'elle ne soit pas réelle. Parallèlement, une chose peut être réelle sans qu'on y croit pour autant.

Est-ce qu'on peut affirmer, hors de tout doute, qu'une émotion existe ou si elle n'est que représentation d'un état d'esprit? Si elle existe, peut-on dire qu'elle est universelle pour tous, peu importe la situation?

Je suis ambivalente. Je serais tentée de répondre : Oui. L'émotion existe et est universelle. Parce que l'amour c'est l'amour, la peur c'est la peur et la tristesse, c'est la tristesse - peu importe la culture, le rang social, le sexe ou l'âge de la personne qui l'expérimente.

Par contre, je nuancerais un peu ma première affirmation parce que l'interprétation qu'on en fait peut, quant à elle, être illusoire, justement. D'une certaine façon, c'est un non-sens. Interpréter une réalité est en fait une illusion proprement dite. Donc, que faut-il penser?

Si on transpose la définition de la réalité à notre vie sentimentale, est-ce qu'on peut décrire comme réel, le monde "affectif" dans lequel on évolue. Le mien étant différent du vôtre, comment connaître le véritable cadre affectif, en prenant pour acquis qu'il existe au départ?

Une personne qui vivrait à l'écart, loin de tous contacts interpersonnels peut-elle qualifier de réel, son monde affectif où n'est-il qu'illusion étant donné qu'aucune relation concrète ne le compose?

De mon point de vue, je pourrais croire que cette personne vit d'illusions. De la même manière que celle qui tombe amoureuse du premier venu ou de celui qui va d'aventures en aventures à la recherche de sa propre personne. Je peux l'affirmer, à tort ou à raison, tout simplement parce que ces modes de vie sont totalement à l'opposé du mien.

Mais je ne suis pas infaillible. Je ne prétends pas connaître la vérité absolue.

Finalement, je pense que c'est une question plutôt subjective, qu'il n'y a pas de bonne ou mauvaise réponse. Tout dépend du point de vue où l'on se place. D'une certaine façon, chacun vit, à sa façon, l'illusion d'une réalité globale et commune, ou une réalité illusoire, qui ne pourra jamais être définie de façon parfaitement objective.

Il faut donc prendre ce fait en considération et intégrer un peu de la subjectivité des autres pour enrichir, tant qu'il se peut, son univers affectif !

Merci à Yanni, pour sa fabuleuse pièce Nightingale, que j'ai écouté en boucle tout en rédigeant ce texte.

mardi 16 janvier 2007

À travers un miroir...

J'ai fait une drôle d'expérience ce soir. Une expérience qui me laisse plutôt perplexe, mais qui vaut la peine d'être racontée un peu.

Je discutais de tout et de rien avec des amies sur mIrc, alors qu'une d'entre elles vient me voir et m'explique qu'elle vit une peine d'amour. Évidemment, je l'invite à parler davantage, étant donné que ça fait toujours du bien de s'exprimer quand on vit des situations difficiles.

Elle me raconte qu'elle discute avec quelqu'un sur Internet depuis la fin décembre et qu'elle finit par rencontrer cette personne qui lui dit que, finalement, ça ne cliquait pas et de n'espérer rien de plus qu'une relation amicale.

Bon, à mon humble avis, car je ne peux parler pour les autres, j'hésite un peu à catégoriser ce sentiment comme "peine d'amour" étant donné que c'était leur première rencontre.

Je dirais plutôt qu'elle a pu confondre peine d'amour avec déception. Une grande déception, oui, d'avoir investi du temps et plus ou moins d'attachement dans une "relation" virtuelle qui n'a rien de concret finalement.

Le dur constat d'être rejeté, malgré toute sa sincérité et sa bonne volonté. D'avoir pris du temps pour connaître quelqu'un, pour s'intéresser à quelqu'un et que tout soit voué à l'échec avant même que ça ne puisse commencer, sans avoir un mot à dire, sans avoir une chance d'essayer.

Tout en lui répondant, j'avais un peu l'impression de m'écrire à moi-même, de me réconforter, de me parler, comme à travers un miroir...

J'avoue que j'ai aussi vécu, il y a quelques temps, une situation un peu similaire. D'avoir rencontré une personne virtuelle avec qui j'avais beaucoup d'affinités et ça semblait réciproque. Non pas que j'en sois tombée amoureuse, mais graduellement, au fil des conversations - et parce que j'avais un feedback positif, je me suis attachée. Je n'ai pas eu la chance de rencontrer cette personne, aussi j'ai ressenti une grande déception lorsque j'ai su que ça ne fonctionnerait pas.

C'est plutôt curieux ce revirement de situation, depuis une semaine, je m'occupe l'esprit à toute sorte de choses pour ne pas y penser et voilà que ce soir, à la première occasion, j'en discute ouvertement, de façon interposée, avec quelqu'un que je connais à peine !

C'est fou ce que la vie peut apporter comme rebondissements. Je pense que parfois, il faut savoir se faire confiance. Même si on pense être un peu perdu au milieu d'une situation difficile, il n'y a personne de mieux placé que nous-mêmes pour savoir quel chemin emprunter...

Parfois, il suffit simplement de se sortir un peu du contexte !!

lundi 15 janvier 2007

Arghhh ! la neige....

Deux heures et demie bordel !!

C'est le temps que ça m'a pris pour revenir chez moi ce soir, pour parcourir pas même une distance de vingt-cinq kilomètres, qui me prendrait environ vingt minutes en temps normal !!!

Il ne faut pas se le cacher, quand il neige à Montréal, c'est toujours l'enfer ! J'ai mis vingt minutes à enlever le mètre de neige qui était tombé sur ma voiture... Un autre vingt minutes pour pelleter autour de la voiture afin de pouvoir sortir du stationnement. Heureusement que j'ai des pneus d'hiver.

Après tout ça, j'étais évidemment sur le bord de la crise d'asthme. Je me suis félicitée d'avoir apporté deux pompes avec moi. Je prends donc une puff, rien ne se passe. Je prends une deuxième puff... toujours rien. J'essaie l'autre pompe, une fois, deux fois... sans succès. Force me fut de constater qu'elles étaient vides toutes les deux. C'est toujours quand je fais un effort surhumain, dans une température très froide et humide qu'il faut qu'elles soient vides (note à moi-même, il faut vraiment que j'arrête de négliger de renouveller mes prescriptions !!)

Somme toute, quarante minutes plus tard, trempée jusqu'à la moelle des os des pieds au genoux et le souffle court, je m'engage dans le traffic... Un accident sur la 40 direction Est à la hauteur de Cavendish... J'ai dû faire un détour par la ville (ce qui était sans doute plus rapide finalement). À dix km heure, avec les rues enneigées, les voitures qui coupent de partout, les autobus qui s'arrêtent en plein milieu pour embarquer des piétons et les déneigeuses de la ville qui prennent deux voies de large... ça nous mène à 2h30 de voiture. C'est presque un aller-retour à Sherbrooke (quand on y pense bien). Un peu plus et je faisais un deuxième plein d'essence dans la même soirée ! Au moins, mes vêtements étaient maintenant secs et ma crise d'asthme a fini par passer toute seule !!

Je me console en me disant qu'au moins, je ne déménageais pas. Ma dernière expérience traumatisante de tempête de neige remonte au 16 décembre 2005. Où il est tombé deux mètres de neige juste sur mon auto... et quarante-cinq centimètres partout ailleurs. Comme tout le monde, j'aurais voulu prendre congé... mais non, moi j'ai déménagé cette journée-là !

Mon père était venu m'aider. Mon frère était pris dans la neige, il n'a pas pu se rendre à temps pour nous aider à remplir le camion. Nous étions donc... deux pour vider l'appartement. Laissez-moi vous dire qu'un divan-lit, un réfrigérateur et un poêle c'est pesant en $%?&*. J'ai eu des courbatures pendant trois mois !

Par chance que frérot est arrivé à temps pour décharger le camion... parce que moi je n'en pouvais plus.

Pour tous ceux et celles qui se plaingnent de déménager en plein mois de juillet, dans la grosse canicule... je peux vous dire une seule et unique chose :

Vous n'avez vraiment rien vécu !!!!!

Patience et bon déneigement !!!

samedi 13 janvier 2007

La loi de Murphy...

Vous avez surment déjà entendu parlé de cette loi de l'emmerdement maximum ou, plus scientifiquement parlant... la loi de Murphy.

Par définition, cette théorie "est basée sur le fait que toute catastrophe possible et imaginable a une fâcheuse tendance à se produire." Pour ne citer ici que quelques exemples:

- La loi de la tartine beurrée... qui tombe obligatoirement du côté beurré.

- La loi du Journal télévisé... qui annonce toujours la mort d'une personnalité, mais jamais sa naissance.

- La loi de la bicyclette... qui stipule que peu importe dans quelle direction vous roulez, le vent vient toujours de face...

- La loi d'Archimède-Bell : Si on plonge un corps dans une baignoire, le téléphone sonne nécessairement.

- La Sagesse de Murphy : Quand l’œuf tombe sur la pierre, l’œuf se casse. Quand la pierre tombe sur l’œuf, l’œuf se casse. Certains n’ont vraiment aucune chance...

Si je m'appuie sur ces recherches, oh combien empiriques, je suis en mesure de dire que je suis une victime incontestée de la loi de Murphy chaque fois que je vais visiter ma mère à Sherbrooke.

Voici donc l'énoncé de cette nouvelle loi du retour à Montréal : " Peu importe ce que la météo annonce, à chaque fois que je reviens de Sherbrooke, il y a forcément une tempête." Quelque soit la période de l'année ou le moment de la journée.

Ça fait trois ans que ma mère y habite et j'ai toujours bravé les intempéries chaque fois que je suis revenue chez moi : tempêtes de neige, de grèle, de brouillard, la foudre, le vent, les orages, la pluie, la glace noire, les orignaux... name it, j'ai tout vu !!! À chaque fois, je suis convaincue que je vais mourrir quelque part sur l'autoroute 10 !!!

Le seul avantage que je peux retirer de ces situations traumatisantes est sans contredit l'expérience qu'elles m'apportent. Je dois par contre donner raison à Watterson et à sa loi des Expériences qui affirme que "le problème avec les nouvelles expériences est que c’est rarement celles qu’on choisit" de vivre qui se présentent à nous.

Paradoxalement, "l’expérience est toujours quelque chose que l’on acquiert juste après s'être rendu compte que l’on en aurait eu besoin." (loi récursive de l'apprentissage).

Malgré toutes ces affirmations, je suis en mesure de prédire qu'aujourd'hui ne fera sûrement pas exception à cette règle !!

Bon voyage, Schala !!

Merci au site Internet : La loi de Murphy pour les différents exemples, j'ai ajouté l'adresse dans ma liste de liens favoris.

vendredi 12 janvier 2007

T.G.I.F.

Enfin vendredi !!! Je pensais que cette semaine ne finirait jamais.

Il y a des semaines comme ça où on souhaiterait qu'elles n'aient jamais débutées. On dirait que ce n'est qu'un continuel étalage de problèmes qui nous tombent sur la tête : après en avoir réglé un, il y en a un autre qui surgit au détour. Je récapitule :

Lundi : Première tuile... C'est toujours très occupé au bureau lorsqu'on revient de vancances étant donné qu'on n'a jamais un remplaçant attitré à temps plein. Les tâches les plus importantes sont réparties entre un ou deux collègues. Donc, il faut se remettre dans la paperasse, vérifier les courriels, prendre les messages téléphoniques, faire un peu de classement pour les dossiers en attente, essayer de voir où on est rendu. Ça prend toujours un temps fou !!

Deuxième tuile... ma collègue était absente ce jour-là. Je dois donc compenser, en partie pour ses trucs importants, ses courriels et appels téléphoniques (heureusement, j'ai eu de l'aide en après-midi ... merci Lucille !!!)

Troisième tuile... mon téléphone ne dérougissait pas, c'était un appel après l'autre, pendant que je parlais à quelqu'un, 3 appels rentraient dans ma boîte vocale... Aussi, j'ai passé l'après midi à retourner des appels ! :/

Mardi : Première tuile... une formation à préparer en catastrophe pour le lendemain (c'est sûr que j'ai été prévenue la semaine avant... mais étant donné que j'étais en vacances, je n'ai pas eu le temps d'y travailler).

Deuxième tuile.... Encore le téléphone qui ne dérougissait pas... c'est à croire qu'ils s'étaient tous donné le mot !!

Mercredi : Le jour J... je dois me rendre pour 9h30 au bureau de la compagnie pour donner ma formation... Je trouve le moyen de me perdre parce que MapQuest me donne un chemin complètement dans le champs ! Tu parles d'une chance, j'ai tourné en rond pendant 40 minutes avant de trouver où c'était !

Jeudi : De retour au bureau, encore une fois totalement débordée parce que j'étais absente la veille... Ça m'a pris la journée pour désencombrer un peu le dessus de mon bureau ! Au moins, à la fin, j'en voyais la couleur !!!

Vendredi : L'infâme vendredi Kanata... des problèmes à régler et à signaler... en voulez vous, en v'là ! Je pense que je n'ai même pas encore fini de répertorier tous les cas problématiques !!

Petit rush du vendredi après-midi (évidemment c'est toujours nécessaire quand on a une semaine aussi chargée). La nouvelle compagnie n'a pas d'accès pour utiliser le logiciel... L'informatique n'est pas au courant et personne ne veut s'en occuper parce que personne n'a dit à personne ce qu'il devait faire pour que tout soit prêt pour lundi !

Ajoutons à tout ça, mon manque de sommeil chronique depuis samedi et on obtient comme résultat cette très belle semaine !!!

Thank God It's Friday !!!!

jeudi 11 janvier 2007

Aujourd'hui, je m'interroge...

Quelle complexité qu'est l'être humain! Aussi intéressant soit-il à cotoyer même dans les recoins les plus isolés de sa nature profonde... Autant peut-il causer bien des maux à quiconque tente de se rapprocher de lui.

Je réalise que la sincérité, le soucis d'autrui, la notion de compromis et l'empathie sont des qualités qui tendent, bien malheureusement, à disparaître au profit de l'égocentrisme ou de l'égoïsme pur et simple. Ce qui me porte naturellement à me poser une question :

Est-ce que ça vaut vraiment la peine de s'investir dans une relation (qu'elle soit amicale, amoureuse, ou d'un tout autre ordre) quand la possibilité de se faire jouer - ou d'être blessé - croît nécessairement et proportionnellement avec le degré d'attachement qu'on porte à cette même personne?

Avant aujourd'hui, j'aurais répondu OUI d'emblée ! Parce que la satisfaction de ce qu'on peut retirer d'une relation interpersonnelle sincère vaut largement les désagréments ou tracas qu'elle peut causer. Parce que ça vaut la peine de se donner du mal pour construire quelque chose d'enrichissant : c'est toujours plus facile de claquer la porte au nez de quelqu'un qui tente de s'approcher de soi, que d'essayer... même s'il y a un risque d'échouer en bout de ligne. Et parce que la plus belle chose au monde est d'aimer et d'être aimé en retour... J'ajouterais même que la deuxième plus belle chose au monde, est d'aimer, même si on ne l'est pas nécessairement en retour.

Sauf qu'aujourd'hui, je ne sais plus. Je me sens plutôt blasée : pas triste, ni déçue, ou désappointée... seulement lasse de tous ces gens qui ne savent pas... Ces gens égocentriques et repliés sur eux-mêmes, qui font leur expérience aux dépens d'autrui sans se soucier que l'autre puisse aussi avoir, dans la balance, une opinion, un point de vue, un sentiment ou un désir, sincère et attentif.

Un perpétuel recommencement... C'est toujours ce qui tue.... De devoir tout recommencer avec une nouvelle personne et de risquer, une fois de plus, de tout perdre au jeu par manque d'égocentrisme ou d'égoïsme justement !!

C'est sûrement ce qui fait le charme des rencontres. Ce qui motive les gens à poursuivre sur cette voie sans savoir où ils s'en vont... dans l'espoir que quelque chose de peut être positif puisse se produire, totalement par hasard.

J'y ai déjà cru, oui... c'est vrai... sauf que ce soir, à cette seconde précise, je n'ai plus vraiment envie d'y croire.

mercredi 10 janvier 2007

Quelle fatigue...

Ah !! La fatigue me poursuit et me hante depuis cinq jours... ou plutôt cinq nuits.

Cette fois-ci, j'ai un peu courru à ma perte. En effet, je suis sortie prendre un verre avec une amie samedi dernier. Une sortie qui s'averrait totalement innoncente au départ : un café seulement, mais qui s'est poursuivie jusqu'à la fermeture du bar. Ensuite, le traditionnel placotage d'avant dodo s'est prolongé jusqu'à 5h du matin avant qu'on ne décide de s'endormir. J'ai eu une courte nuit, peut être 3 ou 4 h de sommeil... réparateur (avec un peu d'optimisme).

Somme toute, dimanche soir, j'ai eu le malheur de faire une sieste !?!?! sur mon sofa à 21h30. Ce qui a totalement gâché ma nuit.

Depuis, je dors, je ne dors pas, je tourne en rond, je me lève. Même les émissions ennuyantes de la télévision aux petites heures du matin ne parviennent pas à me donner sommeil. Pourtant, je ne me sens pas préoccupée, c'est tout simplement mon système qui est débalancé.

Je vous souhaite donc une bonne nuit, chers lecteurs !!!

mardi 9 janvier 2007

Le monde tourne et moi... je reste immobile

Aujourd'hui, je me sens un peu dépassée par les événements. J'ai l'impression que le monde tourne trop vite pour moi !

Je reviens au boulot après une semaine de vacances. Depuis lundi, on dirait que je cours après mon souffle. Je dois remettre mes choses en ordre en même temps que de préparer une formation de trois jours.

C'est toujours dans ce temps là qu'on est débordé d'appels téléphoniques et de courriels tous plus pressants les uns que les autres.

Il est 20h30 et je viens de terminer l'ordre du jour de ma présentation de demain. J'espère que tout se passera bien. C'est la première fois que je ne me sens pas en contrôle de la situation.

Bref, j'imagine que tout ira bien, je réussi toujours à m'organiser ...

lundi 8 janvier 2007

Mickey !!!

Au tour de mon fiston maintenant. Malheureusement, je n'ai pas encore de photo de lui (du moins sur l'ordinateur).

Mickey, le seul et unique homme de ma vie a 7 ans. Son adoption coincide avec mon arrivée dans la grande métropole en 1999. Pour résumer, Charlotte a fait une dépression et j'étais anéantie de la voir si triste... je lui ai donc acheté un petit frère pour lui tenir compagnie... Évidemment au début, ils ne s'entendaient pas vraiment, mais au moins, ça lui faisait quelqu'un pour se disputer !

Il faut que j'avoue, au départ, je voulais acheter une deuxième femelle, je me rends donc à l'animalerie et demande au commis une petite chatte. Il me sort deux chatons de la cage... Évidemment, j'ai choisi le plus beau ! Je l'ai appelé Megan.

Deux semaines plus tard, le vétérinaire me dit que c'est un mâle... et que je pouvais le retourner pour l'échanger contre une femelle... Quelle cruauté ! J'étais attaché à ce petit bout de chat moi ! J'ai donc changé son prénom pour Mickey (phonétiquement, ça se ressemblait !).

Donc, pour le décrire.... Mickey est tout rond, mais je trouve que ça lui va bien ! De couleur tabby et blanc (sur la face ventrale). Très affectueux de nature, il est toujours prêt pour un câlin. Au moindre touché, il est conquis et c'est un ami pour la vie ! Par contre, il est timide. N'approche pas de Mickey qui le veut bien !

Charlotte !!!

Je vais commencer par faire "quétaine" un peu et présenter ma petite famille !!!

Je vous présente Charlotte (elle avait un an sur cette photo), la femme de ma vie. C'est vrai, du moins, jusqu'à temps que je trouve quelqu'un d'un peu moins poilu, qui marche sur deux pattes, qui n'est pas orange et surtout, qui n'a pas de moustache !!!

Alors, que dire sur Charlotte, elle a 10 ans, elle partage ma vie depuis qu'elle est toute petite. C'est MON chat, ou plutôt, je suis SON humain (pour reprendre les propos d'une bonne amie à moi). En lettre majuscule, oui, parce qu'elle est très dépendante et possessive. Elle accepte difficilement la nouveauté et les changements dans son petit univers, surtout, si mon attention pour elle s'en trouve un peu affecté.

Elle est adorable, malgré ses problèmes de claustrophobie et d'anxiété de séparation.... J'espère sincèrement que ces traumatismes ne sont pas dûs à mon intervention !

Elle est très attachée à moi, quand elle était encore un tout petit chaton, elle se couchait dans mon cou, comme un petit foulard jaune et ronronnait toute la nuit.

J'ai toujours pensé qu'elle avait un problème de comportement... un genre de crise d'adolescence perpétuelle où elle se rebellait contre toute autorité "parentale". Parce que, voyez vous, ma petite puce a tendance à fait ses "pipis" un peu partout.

J'ai découvert, il y a environ un an et demi qu'elle avait peur de sa littière... ou plutôt du toit sur la littière. Chaque fois qu'elle s'y présentait... elle se dépêchait de faire.... je vous épargne les détails... et elle sortait toujours en trombe, parfois, avant même d'avoir terminé de faire.... (hélas!).

J'ai finalement enlevé le toit et depuis (je touche du bois ici), je n'ai plus de dégâts. Ça m'a quand même pris 10 ans avant de réaliser - pauvre Charlotte ... Je peux dire, pour mon excuse, que je l'accompagne rarament au petit coin et que j'ai découvert ce problème totalement par hasard !!

Je lui demande, quand même, humblement pardon pour ne pas avoir compris sa détresse plus tôt. Je lui donne toujours, depuis, la priorité pour écouter la télévision, bien collée sur "maman" - histoire de me faire pardonner ! ;-)

Et c'est un départ...

Je viens faire une petite tentative d'exploration de ce nouveau - à mes yeux - mode de communication virtuel.

Je me présente donc, Schala, 29 ans de Montréal.

Je ne souhaite qu'une chose, avoir la discipline d'écrire régulièrement afin de partager avec vous, chers lecteurs, mon état d'esprit et mon quotidien.

Je découvre depuis peu l'écriture et j'avoue qu'honnêtement, ça me passionne !

En route pour une nouvelle aventure !!!