mercredi 28 février 2007

Syndrôme de la bandelette ilio-tibiale

Bon...

Après des mois de souffrance - plus ou moins intense dépendamment de l'activité - je me décide à consulter pour une blessure de gym datant du mois d'août (merci à toi mon amour d'avoir insister).

Après un lundi atrocement difficile (30 minutes pour me lever du lit), un mardi pénible (15 minutes pour sortir de l'auto) et un mercredi souffrant (on dirait que j'ai 50 ans de plus parce que j'ai peine à marcher), je reçois donc mon évaluation et premier traitement de physiothérapie.

Syndrôme de la bandelette ilio-tibiale qu'on me dit... Quessé ça ! Pour faire simple, il s'agit d'une douleur intense qui va de la hanche au genou du côté externe de la cuisse. Semble-t-il qu'il y ait eu rupture du tendon (voir partie blanche sur le schéma ci-contre) au niveau de la hanche lors d'un exercice physique intense ce qui a provoqué une cicatrisation "tout croche" du dit-tendon. D'où la douleur insupportable lors de la pratique de certaines activités physiques telles la marche, descendre les escaliers, sortir de la voiture, me lever après être restée assise/couchée pendant un bon moment, et j'en passe...

Tu parles d'une chance !!! J'ai seulement levé 4 fois une barre de 12 lbs avec ma jambe en août dernier et j'ai besoin d'un cartable pour traîner le nom de cette blessure, tellement il est long ! Je me console au moins en me disant que j'avais réellement quelque chose !

Quoi de plus frustrant que de passer des heures dans une clinique pour avoir un petit "maudit" papier qui te réfère à un spécialiste et de te faire dire par ce dernier, que finalement, ce n'était rien. Un peu de repos, des tylénols aux quatre heures et tout devrait rentrer dans l'ordre !!

Deuxième prix de consolation, c'est une blessure très rare... Généralement, la lésion se fait au niveau du genou, du côté externe. La physiothérapeute m'a dit qu'elle ne traitait que rarement des blessures de ce type à la hanche. Quelle privilège !! Honnêtement, je ne pourrais pas dire pourquoi, mais j'ai toujours aimé être mouton noir, être différente de la masse, me démarquer en quelque sorte !! hihihi

Eh bien voilà, c'est réussi, même quand je ne fais pas exprès, j'y parviens !!!

Way to go !!! lol

samedi 24 février 2007

L'art de la subtilité

Avez-vous déjà expérimenté cette sensation merveilleuse qu'est de se sentir sur la même longueur d'onde que quelqu'un, sans que personne d'autre autour ne s'en rende compte?

Par définition, j'ai toujours été quelqu'un d'assez subtil. Je n'aime pas les évidences, j'ai toujours préféré deviner, ressentir, me laisser toucher par un flot de pensées, de sensations et d'interprétations, du moins pendant un moment. L'imaginaire est toujours ce qui fascine le plus, ce qui me transporte, ce qui attise la flamme et permet de la garder vivante en soi.

Quoi de plus grisant que de passer une soirée en compagnie de la personne qu'on aime, sans pouvoir la toucher, sans pouvoir l'embrasser, mais de carburer à la simple et unique pensée que personne autour ne puisse se douter des sentiments réciproques qu'on partage :

- Par un sous-entendu, je vois ta réaction, un peu gênée, sans plus... je perçois l'émotion qui t'habite...

- Par un sourire, je vois que tu souris en retour... je comprends que tu te doutes de mon intention...

- Par un simple toucher, discret, innocent, une proximité calculée... je te sens frissonner... je devine que tu as également envie de moi...

- Par un regard qui s'attarde, qui reste accroché, un bref instant... tu peux voir... tu saisis mon "Je t'aime"...

La subtilité est un art qui s'acquiert avec la pratique, qui se développe au contact d'autrui. Je pense que je ne pourrais jamais me passer de telles sensations...

dimanche 18 février 2007

Échec au roi...

Est-ce que ça vous est déjà arrivé de vous sentir prisonnier d'une situation? De vous sentir coincé, de réaliser que peu importe ce que vous envisagez comme solution pour vous en sortir s'écroule avant même d'avoir tenté l'évasion?

Moi, j'ai déjà vécu ce genre d'inconfort, il y a quelques années. Vous allez dire que ce n'était rien. Effectivement, ce n'était pas une situation critique, dramatique. J'ai pu assez facilement me sortir de cette impasse afin poursuive ma route. Malgré ce fait, le sentiment demeure le même, à moindre intensité, je le reconnais, mais il fait tout de même partie de la même famille.

Je repense à cette période de ma vie et je dois avouer que c'est totalement angoissant d'avoir à vivre cet état des choses parce qu'on réalise dès lors que la situation ne nous convient plus. Certains s'en rendent malades, d'autres inventent des histoires, d'autres encore vont jusqu'à commettre l'irréparable. On a tous entendu des histoires d'horreur du genre...

Je pourrais illustrer mes propos ainsi : c'est le tour des blancs de jouer. Le roi est en échec par le fou adverse... Quelques possibilités se présentent :

- On pourrait déplacer le roi en E4, mais le cavalier adverse viendrait prendre la tour qu'on vient de découvrir.

- On peut avancer le fou pour bloquer le fou adverse. Par contre, c'est un coup suicide puisqu'on le perd aussitôt et le roi reste toujours en échecs puisque le cavalier noir protège son fou.

- On pourrait avancer un autre pion, juste dans la diagonale du roi. Encore là, on retarde la fin de la partie, car plutôt que de perdre en un coup, on perdrait en deux coups.

Autant d'éventualités sont possibles... et aucune, à première vue, n'est tentante. Je serais porté à dire que la meilleure solution réside dans le fait d'accepter de perdre un pion. Parce qu'il faut prendre des risques afin de surprendre l'adversaire. Il faut savoir se départir de certaines pièces pour restructurer son attaque et revenir plus fort.

La partie n'est pas terminée tant que le roi n'est pas échec et mat, on peut encore remporter la manche.

Ça semble simple à décrire. Pourtant, tous ceux qui ont déjà joué aux échecs pourront témoigner : on peut rester longtemps à réfléchir sur le meilleur coup possible à effectuer. On essaie de prévoir l'imprévisible, de deviner à l'avance ce que l'adversaire bougera si on avance tel ou tel pion. Il y a toujours une part de surprise parce qu'on ne sait jamais totalement.

C'est difficile de se retrouver seule face à la croisée des chemins. On sait très bien qu'il faut emprunter une voie ou une autre et on hésite. On retarde la décision... On s'assoit sur le trottoir en espérant que quelqu'un passe et nous dise : " Hey, c'est par là qu'il faut aller ! "

Malheureusement, ça ne se passe pas toujours ainsi et plus souvent qu'autrement, on doit compter seulement sur soi-même pour évaluer les possibilités.

J'ai omis un détail important. Dans cette partie-ci, il reste un allié... la reine qui est placée quelque part en retrait. Le pion, peut être le plus important... prête à tout pour défendre son roi...

mercredi 14 février 2007

Je t'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie...

J'ai envie de philosopher un peu aujourd'hui. Il me semble que ça fait quelques temps d'ailleurs que je ne me suis pas interrogée. Voici donc la question de la semaine :

À quel moment précis, peut-on affirmer, hors de tout doute, qu'on est officiellement "en couple"?

Je ne sais pas pour vous, mais disons qu'à l'époque de mes amours d'âge scolaire, on était du genre à inscrire sur un bout de papier la question suivante : Veux-tu sortir avec moi?" et, plus bas, deux cases à cocher : "OUI" ou "NON" et on s'arrangeait ensuite pour faire passer le papier, soigneusement plié en douze, à la personne concernée par une personne totalement digne de confiance : son (sa) meilleur(e) ami(e). La relation officielle était donc déterminée par la case cochée sur le bout de papier !!

Je trouve que c'est plutôt difficile d'établir une règle générale sur la question. C'est une réalité plutôt subjective et il y a autant de conceptions différentes que d'individus qui composent ce monde. Aucune n'est bonne ou mauvaise en soi, en autant qu'elle convienne à son auteur.

Certains le considère lors du premier baiser ou du premier rendez-vous. D'autres encore juge le caractère certain d'une relation lorsqu'ils partagent leur intimité. Certains y plongent rapidement, d'autres retardent, consciemment ou non, l'évidence même. Je sais qu'il y en a toujours qui sentent le besoin de poser encore la question directement en exigeant une réponse claire et nette.

Pour ma part, c'est une question à laquelle je ne m'étais pas réellement attardée jusqu'à tout récemment, lorsqu'on m'a demandé ce que j'en pensais. Malgré ce fait, j'ai été plus que surprise de pouvoir énoncer une réponse concise en un très court laps de temps.

Je dirais que le caractère de la relation est officieux jusqu'à ce que je ressente des sentiments réels pour l'autre. Je m'impose même un critère supplémentaire; celui de dire clairement un "Je t'aime" sincère et profond en regardant dans les yeux... Pas de question, pas de bout de papier, pas de crochet, uniquement un sentiment.

Le premier "Je t'aime" est toujours plus intense à exprimer parce qu'il dévoile une grande partie de soi, parce qu'on se lance dans le vide et que forcément, s'il est sincère, on ressent une certaine crainte à le dire. Ça pourrait être comparable à un saut en parachute. Juste avant de sauter, la porte de l'avion s'ouvre sur un vide... On sent l'adrénaline monter, la peur aussi un peu... parce qu'on sait très bien qu'une fois qu'on se lance dans le vide, on ne peut plus revenir en arrière. Une fois les mots prononcés, on ne peut pas les rattraper.

Mais la sensation indescriptible qu'on peut ressentir à voir les yeux de l'autre, à voir un sourire se dessiner sur son visage et parfois même à entendre un "Je t'aime aussi" éclipse rapidement la crainte ressentie juste avant.

Somme toute, je crois que chacun peut percevoir l'officialisation de sa relation amoureuse à sa manière, qu'il n'existe aucune norme écrite ou tacite réglementant la question. L'important demeure, bien entendu le consentement mutuel des deux partenaires... tant et aussi longtemps que ça demeure significatif pour chacun.

dimanche 11 février 2007

À toi...

Bon, je sais, ça fait longtemps que je n'ai pas écris... Je m'étais pourtant fait la promesse d'écrire, tant qu'il se peut, à tous les jours.

Il faut croire que parfois, la vie se plait à jeter, à travers notre chemin, une panoplie d'événements imprévus tous plus improbables qu'agréables et nous laisse, aimablement, le soin de remettre en ordre les pièces du puzzle.

Pièce no. 1 : Un intérêt soudain et étonnant envers moi. Le désir de vouloir me connaître, sans rien demander en retour. Une présence discrète et assidue. Malgré la distance que je plaçais entre nous, malgré le fait que j'avais la tête ailleurs, même si je ne rendais pas très bien cet intérêt au départ, tu es restée...

Pièce no. 2 : Des conversations interminables jusqu'aux petites heures du matin, tous les soirs, sans relâche, sur une multitude de sujets tous plus diversifiés les uns des autres. Des questions profondes, d'autres plus légères... et une envie grandissante d'en apprendre toujours plus.

Pièce no. 3 : Une rencontre déterminante où je me suis rapidement rendue compte qu'il n'y avait aucune différence notable entre le moment réel et le moment où je te parlais au téléphone. Toujours autant de sujets passionnants à élaborer avec toi. Toujours autant d'intérêt à vouloir en connaître plus... Et j'ai répondu "Oui " à cette question inconsciente...

Pièce no. 4 : Des visites surprises, inattendues et des sujets de conversation inépuisables... mais surtout, un "Je me connais, c'est mieux pas" suivi d'un silence éloquent...

Pièce no. 5 : Des aurevoirs sans fin... Aussitôt que tu raccroches la ligne, que tu tournes le coin de la rue... je réalise que tu me manques...

Pièce no. 6 : Une tempête de neige inattendue (quoi qu'on pouvait la prédire, étant donné que je me déplaçais), une inquiétude de ta part, une proposition... une nuit blanche et une étreinte infinie, mon oreille sur ton coeur jusqu'au petit matin...

Pièce no. 7 : Un baiser intense, marquant, inoubliable... Provoquant en moi un torrent d'émotions enflammées. Une seule envie, ne plus te laisser partir.

Pièce no. 8 : Des moments d'intimité partagés... une solitude à deux, une petite bulle de verre entourant notre univers commun... Le désir naissant, de te vouloir toi, dans ma vie...

Pièce no.9 : Tes yeux... pénétrants, doux, sincères, insondables... les miens qui restent accrochés, comme aimentés, je ne peux plus m'en détacher. Encore maintenant, je me perds toujours dans tes yeux...

Pièce no. 10 : Une complicité grandissante, discrète, réciproque par un simple regard ou un sourire, je devine tes pensées, tes désirs cachés...

Pièce no. 11 : Le 11 février... je n'oublierai pas...

Peut être qu'à première vue, le puzzle semble assez simpliste en soi. Très peu de pièces, mais toutes aussi essentielles les unes que les autres.

Maintenant que toutes ces pièces sont rassemblées, je suis en mesure d'avoir une image assez juste de ce que représente l'ensemble :

Je t'aime, toi !!