samedi 30 juin 2007

L'art du baiser...

L'art du baiser... On dit que c'est souvent plus ou moins évident de réussir un baiser parfait. Que sans s'en rendre compte, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte et que si on n'y porte pas attention, on peut passer à côté d'un baiser formidable.

On doit être autant attentif à ses propres désirs qu'à ceux de l'autre dans une parfaite synchronicité, un parfait tempo... C'est un peu comme interpréter une pièce musicale : être à l'écoute de ce que la pièce nous fait ressentir et aller chercher au fond de soi toute ces sensations afin de les reproduire en son, à un auditoire attentif, pour que celui-ci puisse ressentir les mêmes sensations.

La différence est que pour un baiser, l'auditoire est nettement plus restreint. Il se compose d'une seule personne. Puiser au fond de soi pour ramener à la conscience toutes les émotions amoureuses enfouies et de reproduire, dans un baiser, tout ce qu'on peut ressentir pour l'autre.

Moi j'ai reçu hier le plus parfait des baisers... Aussi intense, aussi amoureux... Je ne sais pas si j'étais plus sensible ou plus réceptive, mais hier, juste avant mon départ, tu m'as fait ressentir tellement de frissons.

Peut-être que toi non plus tu n'as pas réalisé, peut-être était-ce un ensemble de circonstances qui faisait que ce baiser-là était plus spécial que d'ordinaire...

Mais hier soir, mon amour, j'ai vraiment pu ressentir au plus profond de moi, tout ce que tu pouvais ressentir pour moi...

Vague impression...

J'étais assise ce matin sur la chaise de coiffure en attendant que la teinture "prenne" comme il le faut. Songeuse, je pensais à toi.

La première chose qui m'est venue en tête est que la dernière fois que je me suis trouvée dans la même situation, c'était le 20 janvier dernier. Un samedi comme un autre. Un samedi où je ne sais trop pour quelle raison tu étais en ligne ce matin-là, étant donné que ce n'est pas dans tes habitudes. Un samedi où j'étais légèrement plus contente qu'habituellement de te voir.

Parce que la veille, j'avais lutté de toutes mes forces contre le sommeil qui me gagnait dans l'espoir de te parler à ton retour... Malheureusement, j'ai perdu la bataille, mais ce n'était qu'une étape pour accentuer mon désir de te reparler.

Un samedi matin, comme un autre, banal, où après avoir appris que tu jouais aussi de la musique, mon intérêt s'est aiguisé encore plus, étant donné qu'on avait un point commun supplémentaire.

J'avais passé l'après-midi au salon de coiffure et comme je l'ai fait ce matin, je pensais à toi en patientant. En janvier, j'essayais de me souvenir de tout ce que tu avais pu me dire sur toi qui aurait pu passer inaperçu, vu l'éveil mon intérêt pour ta petite personne. Aujourd'hui, je pensais à tout ce que je connais de toi et que j'apprécie de plus en plus chaque jour... Je pensais à notre semaine ensemble qui commencera demain. Je pensais à nos projets futurs de musique, de voyage, de vie de couple...

Je pensais que je t'aime et que je suis chanceuse d'avoir croisé quelqu'un comme toi sur ma route alors que celle-ci était sombre, monotone, inquiétante et surement tout plein d'orignaux !!!

Nouveau look...

Afin de donner un peu le ton à mes vacances... je me suis rendue ce matin chez ma coiffeuse pour un changement de look. D'ordinaire, je suis une cliente assez facile à satisfaire, étant donné que je donne toujours carte blanche à ma coiffeuse pour ce qui est de la coupe et de la couleur.

Je sors toujours du salon transformée, une nouvelle tête, un nouveau look. Je me sens bien, je me sens belle et je suis heureuse. Je ne sais jamais à l'avance à quoi je vais ressembler et je dois avouer que le mystère me plaît beaucoup.

Aujourd'hui, je crois que le changement est encore plus radical que tout ce que j'ai pu avoir auparavant. J'ai la tête drôlement rouge !!! Si on regarde l'image ci-contre (qui n'est pas moi, mais probablement un mannequin de catalogue de coiffure - désolée pour ceux qui commençait à me trouver cute), je dirais que la couleur ressemble beaucoup. La coupe un peu moins, mais ça donne quand même une idée : la longueur est similaire.

Ça va me donner un petit look neuf pour l'été. J'ose espérer que Tu aimeras autant que moi ! ;-)

Sinon, bien c'est moins pire que de se faire arracher un bras, ça repoussera ! hihihihi

Zéro... enfin

Peut-être vous êtes-vous interrogé sur le but du décompte que je tiens depuis dix jours? Peut-être avez-vous spéculé sur la nature de celui-ci et de ce que je pourrais bien écrire lorsque j'atteindrais le zéro...

J'en connais qui se sont interrogé, hein Toi?? Et bien est venu le temps de dévoiler la vérité... Il y avait plusieurs raison à ce décompte :

Enfin... les vacances... Depuis mon secondaire 2 que je n'ai jamais eu plus d'une semaine de vacances et pour la première fois cette année, je prends deux semaines de vacances consécutives...

Enfin... des vacances pendant que je suis en couple. C'est arrivé très rarement que j'ai eu des vacances alors que je partageais la vie de quelqu'un. À mon avis, c'est beaucoup plus intéressant de passer ses vacances en même temps que l'être aimé que de les passer seul, ou décalée d'avec son (sa) chéri(e)...

Enfin... du temps idéal pour être en vacances... Pas trop chaud le jour, ni trop humide... Plus froid la nuit ce qui donne le goût de se rapprocher... Pas de pluie, pas de vent, pas de nuage... Vraiment une température idéale !

Enfin... surtout enfin de t'avoir avec moi... jour et nuit, pendant une longue semaine... Voir ton sourire chaque matin en m'éveillant. M'endormir contre toi... ressentir ta respiration la nuit, ta chaleur. Organiser nos journées ensemble... Passer du temps à discuter, à déconner, à s'aimer... Découvrir le monde ensemble, toi et moi et graver dans notre mémoire, de merveilleux souvenirs...

Déjà presque cinq mois que j'attends impatiemment ce moment, m'imaginant à chaque instant qu'il filerait entre mes doigts, mais aujourd'hui, il n'est qu'a un fil. Seulement quelques heures encore me sépare de mon plus beau rêve...

jeudi 28 juin 2007

Un premier test...

C'est demain le grand jour... Je vais faire un premier test de ballade en voiture la nuit en Estrie, et ce, en toute connaissance de cause.

Je m'entraîne à visualiser depuis deux jours et à relaxer en visualisant... Ce qui n'est pas chose simple, je dois l'avouer.

J'ai eu peine à m'endormir pendant quatre jour après ma ballade de vendredi dernier tellement je ressassais des visions et j'imaginais des situations hypothétiques qui ne se produiront probablement jamais.

J'ose donc espérer que ma pensée ait cheminée quelque peu depuis les événements de la semaine dernière - en fait, il n'y a eu aucun événement - et que je pourrai comprendre mieux ce qui se passe en moi, si la situation dégénère encore un peu. Au moins, rationnellement parlant, je pourrai dire que c'est une réaction normale, à une situation traumatisante, pour ma part... Ce qui est rassurant en soi !

On dit que l'écriture a quelque chose de thérapeutique. Je pense que le fait d'avoir pris le temps de reconnaître ma problématique, de ne pas nier et d'avoir écrit sur le sujet de long en large m'a sûrement aidé à faire le premier pas dans la bonne direction. Aussi, d'avoir fait des recherches sur Internet pour mieux comprendre le phénomène et d'avoir vu que ça pouvait être tout à fait normal m'ont quelque peu rassuré. Finalement, d'avoir lu de quelle façon je dois travailler pour me départir de cette peur et d'avoir réussi à transposer cette situation sur un cadre plus théorique, lequel j'ai étudié pendant mes quatre années de passage à l'université, m'a donné un peu plus d'assurance pour affronter le danger. Reste à voir si concrètement parlant, je réussirai le test haut la main ou si j'aurai une petite rechute... Soyons positifs !! mais je me donne droit à l'erreur.

Je fais donc confiance à la vie et je vais me risquer une fois de plus sur les routes de cette dangereuse contrée... De toute façon, je ne pourrai jamais me passer de m'y rendre, je t'aime...

Un..


mercredi 27 juin 2007

mardi 26 juin 2007

Humidex 40...

J'y vais pour ma minute de "chialage saisonnier"... Après les tempêtes de neige et les problèmes de stationnement de l'hiver et printemps derniers... nous voici donc rendu à l'été. Et pour ce qui est de l'été, je dois remettre la palme de mon plus grand irritant à l'humidex !!!

Si j'habitais la campagne, que j'avais une piscine dans ma cour, une thermopompe à la maison et un climatiseur *qui fonctionne* dans ma voiture, je vous dirais que l'été est la plus extraordinaire des saisons.

Mais hélas pour moi, ce n'est pas le cas. J'habite Montréal, dans un 3 1/2 au 1er étage. Je n'ai pas d'air climatisé dans mon appartement et la position des fenêtres ne permet pas d'avoir une aération complète. De surcroît, mon climatiseur de voiture affiche Hors service depuis un mois déjà.

** Note à moi-même : je dois vraiment passer au garage pour voir ce qui cloche.

Est-ce que c'est seulement moi, ou bien vous avez également remarqué que la température ressenti durant l'été ne cesse de croître d'année en année. Il me semble que les canicules sont de plus en plus tôt. Qu'elles durent de plus en plus longtemps et sur une plus longue période (de mai à octobre pratiquement). Et qu'en plus, il fait de plus en plus chaud. Humidex 40 aujourd'hui à Montréal.

C'est complètement dément. Si je veux avoir chaud, je vais dans le Sud, ça sert à ça le Sud, non? Du temps où j'étais enfant, et qu'on voyait venir avec la chaleur la fin des classes. S'il faisait 28-30 degrés l'été on était tout content !! Mais 40, ça n'a aucun sens !!!!

Heureusement pour moi, j'avais prévu le coup ce matin, en fermant totalement mes fenêtres et rideaux et en les gardant fermés toute la soirée. C'est seulement dommage d'être obligé d'ouvrir les lumières à 17h30 quand il fait un beau gros soleil dehors...

On dit que c'est pour deux jours... Alors patience tout le monde...

Trois...


lundi 25 juin 2007

Savoir profiter du moment

Vous êtes-vous déjà arrêté quelques minutes pour isoler un moment précis de votre existance et réaliser à quel point vous êtes chanceux de pouvoir le vivre ainsi ?

Vous savez, ces petits riens qu'on prend souvent pour acquis, et dont on ne réalise pas, plus souvent qu'autrement, l'importance qu'on leur accorde avant de les avoir perdus à tout jamais...

Vous êtes-vous déjà arrêté un instant pour constater que vous avez la santé? Comparativement à quelqu'un qui en cette température accablante est cloué à un lit d'hôpital souffrant et impuissant...

Vous êtes-vous déjà arrêté un instant pour constater que vous vivez dans un pays où vous avez la chance d'être libre de vos pensées et opinions? Que vous pouvez clamer haut et fort ce sur quoi vous êtes en désaccord sans craindre pour votre sécurité physique?

Vous êtes-vous déjà arrêté un instant pour constater que la personne qui partage votre vie est aussi libre de vous aimer et pourrait décider de partir à tout moment si ce n'était des sentiments profonds qui l'unisse à vous?

On ne sait pas ce que l'on a tant qu'on ne le perd pas... C'est une pensée pleine de sens... et chaque fois que je me suis retrouvée dans des situations difficiles, qu'elles soient monétaires, affectives, professionnelles ou de santé... Je me disais toujours combien j'étais chanceuse auparavant, alors que ma vie était plus rose, parce que je ne savais pas ce qui m'attendait.

Je ne m'étais jamais arrêtée à cette réflexion, avant d'avoir perdu quelque chose qui me faisait sentir bien. On dit souvent que la naïveté l'emporte, que l'insouciance fait en sorte qu'on ne regarde pas ce que l'on a... qu'on vit trop rapidement et qu'on fait les choses en quantité, le plus vite possible sans s'arrêter et on se rend compte, au bout de nombre d'années, qu'on a pas vu le temps passer ou qu'on a passé à côté de sa vie.

Je fais un parallèle avec les civilisations orientales. Ne donnent-elles pas l'impression de vivre en paix, en harmonie avec la vie, avec eux-mêmes, avec l'univers. Tout semble tourner au ralenti de ce côté de la planète. Parce que ça fait partie de leur mode de vie, de leurs coutumes et de leur état d'esprit. On dit souvent, la culture zen, c'est reposant, relaxant. L'inspiration que ça nous apporte contraste avec notre mode de vie délirant. On devrait prendre exemple sur ces peuples et ralentir la cadance un peu de notre côté.

Laissez-vous quitter sur une pensée qui m'a énormément inspiré, et que j'ai lu un jour dans un bouquin (j'ai honte de ne plus me souvenir du titre, si quelqu'un peut m'aider, n'hésitez pas...) :

"Pendant que l'Occident quantifie les choses, l'Orient, elle, les qualifie..."

Un nouveau projet

J'ai longtemps pratiqué le piano. Pour être plus précise, je dirais qu'entre l'âge de 5 et 17 ans, j'ai suivi des cours à chaque semaine. Plus vieille, j'ai même participé à plusieurs concerts de fin d'année, des spectacles bénévoles également dans les foyers de personnes âgées. J'ai enseigné pendant un an et demi et j'ai même réussi à composé deux pièces bien à moi en plus de réarranger plusieurs autres de compositeurs connus.

Je peux dire que j'avais du talent. Par contre, j'ai "accroché mes patins" il y a longtemps. Ça fait des années que je n'ai pas touché à mon clavier. Pourquoi me demandrez-vous? Je pense que le manque de temps au départ et surtout un instrument de moindre qualité ont tué plus ou moins ma passion du départ. C'est évident qu'un vrai piano, ça ne sonne pas comme un piano d'appartement !

Voilà donc quatre ou cinq ans que je n'ai pas touché à mon instrument. J'en ai même fait don à ma mère, temporairement et parce que la place me manquait chez moi.

Malgré tout ça, je partage la vie d'une personne qui adore la musique, qui se donne en spectacle régulièrement avec des parents et amis ou même seule à l'occasion. Et bien cet après-midi, en discutant de tout et de rien, je me fais proposer de participer à un spectacle de la St-Jean-Baptiste 2008.

Un spectacle organisé de toute pièce où je pourrais me produire en sa compagnie et celle de ses musiciens. J'étais étonnée de la proposition, mais je dois avouer que l'idée m'enchante réellement.

S'il y a une chose dont je me souviens, c'est la sensation de "high" que je ressentais chaque fois que je me produisais sur scène lors de mes concerts... Je prenais mes cours dans l'année uniquement pour le spectacle d'été à la fin.

On a commencé à mettre sur pied une liste de plusieurs pièces qu'on pourrait faire ensemble. Hey bien, il se peut, chère maman, que je reprenne mon piano plus vite que prévu !!!

Je vous tiens au courant pour la future tournée mondiale !!!

Quatre...


dimanche 24 juin 2007

Bonne Fête Nationale !!!

24 juin 2007 !!

Je n'ai jamais été une grande fêtarde, ou amateure de rassemblements populaires. Pour ma part, la fierté d'être québécoise est un sentiment plus introverti et personnel.

Par contre, cette année, il est fort probable que je sorte de ma coquille pour aller festoyer un peu au Parc Maisonnevue, advenant le cas où j'aurais de la visite de l'Estrie ce soir...

C'est quand même drôle à dire, car malgré que j'habite la métropole depuis des années maintenant, je n'ai jamais participé à un spectacle de la fête nationale.

Ce sera donc une primeur et un baptême pour moi et je suis convaincue que le spectacle sera fantastique. Simplement le fait de se retrouver au milieu d'une foule plein d'entrain et de bonne humeur, ça risque de donner une énergie du tonnerre !!!

Bonne Saint-Jean à vous, Québecoises et Québécois !!

Popularité l'oblige...

J'en suis la première étonnée !!! Je n'aurais jamais pensé qu'il pouvait y avoir autant de personnes intéressées à ma vie.

Le déclic s'est fait dans ma tête alors que Tu m'a demandé si je savais combien de personnes pouvaient lire les divagations de mon esprit chaque jour depuis la création de mon blog. Bien honnêtement, j'ai répondu : "Probablement, juste toi".

L'idée a fait son chemin et j'ai découvert un site Internet sur lequel on peut trouver toutes sortes de fonctionnalités pour le blog, tels des compteurs de visites, des horloges, des messages animés, la météo en flash, etc.

J'ai donc décidé d'ajouter à mon blog un compteur de visites et je suis si surprise, car, voyez-vous, seulement depuis que je suis levée ce matin vers 8h, j'ai déjà 11 personnes qui ont visité ma page entre 8h et 13h et 4 d'entre-elles sont online présentement en train de lire un peu plus sur ma vie !!!

Awwwwwwwwwwwwwwwwwwwww !!!!!!

Onze personnes... Je ne savais pas que j'avais autant d'admirateurs !!! Je vais devoir me creuser la tête pour trouver des sujets intelligents à débattre !!!

Oh là là....

Désensibilisation systématique

Bon, après de longues recherches, je constate que le traitement le plus efficace pour guérir du trouble de stress post-traumatique est la désensibilisation systématique.

Pour ceux et celles d'entre-vous qui ne connaissez pas cette technique, elle fait partie de l'ensemble des traitements appelés cognitovo-comportementaux et se définit ainsi :

"Processus visant à faire disparaître progressivement une réponse conditionnelle de peur exagérée à un objet ou à une situation."

Concrètement, voici comment procéder :

1) Détecter les symptômes précis,

2) Trouver les situations déclenchantes,

Sans le savoir, j'ai déjà appliqué les étapes 1 et 2 dans un texte précédent. Pour éviter de me répéter, je commencerai donc par la troisième étape.

3) Hiérarchiser ces situations selon le degré de gravité anxiogène:

Bon, ici, ça semble un peu plus ardu, étant donné que ma crainte est l'éventualité de rencontrer un orignal sur la route... et c'est donc difficile de prévoir quand il va en passer un et à quel endroit. Je vais essayé quand même de faire une héirarchie. Les cotes entre parenthèses représentent le degré de stress anticipé vis-à-vis chacune des situations.

1) Je me rends en Estrie et reviens en plein le jour alors que la température est clémente. (5/100)

2) Je me rends en Estrie et reviens en plein jour alors que la température est mauvaise. (15/100)

3) Je regarde des vidéos sur lesquels on voit des orignaux sur la route (20/100)

4) Je vais voir des orignaux dans un Zoo (30/100)

5) Je pense aux solutions dans l'éventualité où j'en croiserais un sur la route (35/100)

6) Je me rends en Estrie de jour et reviens le soir, comme passager alors que la température est clémente (40/100)

7) Je me rends en Estrie de jour et reviens le soir, comme passager, alors que la température est mauvaise (50/100)

8) Je me rends en Estrie de jour et reviens la nuit, comme passager, alors que la température est clémente (55/100)

9) Je me rends en Estrie de jour et reviens la nuit, comme passager, alors que la température est mauvaise (60/100)

10) Je me rends en Estrie le jour et reviens en soirée, au volant, avec un passager, alors que la température est clémente (70/100)

11) Je me rends en Estrie le jour et reviens en soirée, au volant avec un passager, alors que la température est mauvaise (80/100)

12) Je me rends en Estrie le jour et reviens en soirée seule alors que la température est clémente (85/100)

13) Je me rends en Estrie le jour et reviens au milieu de la nuit seule alors que la température est clémente (90/100)

14) Je me rends en Estrie le jour et reviens en soirée seule alors que la température est mauvaise (95/100)

15) Je me rends en Estrie le jour et reviens au milieu de la nuit seule alors que la température est mauvaise (100/100)

4) S'entraîner à la relaxation :

Si mon souvenir est bon, j'ai déjà appris ces techniques de relaxation au primaire. La clé de la réussite de ce traitement réside dans la relaxation. On doit pratiquer les exercices de relaxation de détente profonde, musculaire, par images mentales à chacun des paliers. Par exemple, la respiration contrôlée et la visualisation d'images positives et calmantes, telles des paysages, des souvenirs agréables, etc. feront en sorte que le stress diminuera au fur et à mesure des répétitions d'exposition.

5) S'exposer aux situations anxiogènes, par gravité croissante, en état de relaxation :

C'est ici que le fun commence. Il faut exécuter chacune des étapes énumérées précédemment en pratiquant les techniques de relaxation jusqu'à ce que notre "baromètre" de stress soit à zéro.

6) Évaluer la force du symptôme sur une échelle, après exposition :

Évidemment, si une situation génère trop d'anxiété, on doit redescendre à l'étape précédente et recommencer le processus de façon à faciliter la transition à l'étape suivante.

7) Se ré-exposer jusqu'à extinction du symptôme.

Lorsque la situation n'entraîne plus de stress, on passe à l'étape suivante jusqu'à ce que la situation la plus difficile de notre liste ne génère aucune anxiété.

Bon, globalement, ça semble assez simple comme technique. Dans mon cas précisément, ça risque de prendre quand même plusieurs semaines ou quelques mois avant d'en être totalement guérie. La réalisation de plusieurs de mes étapes demandent des conditions météorologiques particulières, des finances à la hausse (parce que l'essence n'est pas donnée) et un bon samaritain qui voudra bien faire des aller-retour à Sherbrooke avec moi, pour le fun de me voir paniquer...

À suivre...

Cinq...




samedi 23 juin 2007

Six...


Trouble de stress post-traumatique

Bon, ça y est, je suis complètement cinglée !!! Oh, my God, je ne pensais jamais qu'un truc pareil m'arriverait de toute ma vie, mais c'est le cas pourtant... je crois que je suis victime du trouble de stress post-traumatique !!

Qu'est-ce que c'est? "Le trouble de stress post-traumatique est un état de choc et de profonde inquiétude causé par un événement grave comme une agression sexuelle, la guerre, une catastrophe naturelle, un incendie, un accident, ou tout autre événement traumatisant que la personne vit, voit ou apprend."

Comme je le mentionnais dans une page écrite il y a quelques jours, je suis complètement obsédée par les orignaux !!! J'ai peur, une sacrée peur d'en frapper un et cette peur s'intensifie chaque fois que je prends la route la nuit ou le jour, même...

Depuis que j'ai entendu parlé de l'accident mortel entre une voiture et un orignal dans le bout de Magog, je présente différents symptômes qui me font penser que c'est peut être le début d'un TSPT. Je m'explique, vous allez être mon psy aujourd'hui : "Bonjour, docteur..."

Depuis que j'ai appris cette nouvelle, je pense de plus en plus souvent aux risques de frapper un orignal sur la route... Je fais énormément de recherches, je regarde des photos, des vidéos, je lis des articles sur les collisions, etc.

Chaque fois qu'il y a un panneau jaune annonçant une zone de passage d'orignaux, j'ai des symptômes physiques s'apparantant à la peur qui me gagnent : mes mains se crispent sur le volant, tellement que j'ai mal aux jointures en arrivant chez moi. Je ralentis à outrance ou au contraire, j'accélère pour passer plus vite la zone. J'ai des sueurs froides dans le dos, je tremble, mon coeur palpite, je me mets à pleurer, pleurer comme un bébé, sans raison apparente, sans que je sois triste... Et même si j'me parle en me disant qu'avec les yeux pleins d'eau, je risque de ne pas les voir à temps... C'est plus fort que moi, j'y arrive pas et cette impuissance ne fait qu'accentuer mon état de peur, et je pleure encore plus...

Je suis dans un état d'hypervigilance tout au long du trajet... Je roule à 60 km/h sur l'autoroute, je regarde partout et sans arrêt, c'est tellement fatiguant que j'arrive 3 fois plus brûlée chez moi. Si je vois une ombre quelconque qui bouge sur le côté ou un animal mort sur la chaussée, je sursaute et j'ai le coeur qui débat pendant plusieurs minutes. J'ai des visions, hallucinations, on dirait que j'en vois partout, surtout parce qu'il fait noir, que la vision est souvent mauvaise à cause de la brume et à cause de la fatigue aussi.

Pas plus tard qu'hier soir... j'ai mis 2h30 à m'endormir parce que je repensais à la route sans arrêt et que j'essaie de voir à quoi ça pourrait ressembler et où j'aurais pu en voir... En revenant hier, j'ai pris un autre chemin que d'ordinaire. À première vue, c'était pour Te faire une petite blague et te suivre alors que je prends habituellement une autre route. C'était l'idée que j'avais en tête. Mais ce matin, en y repensant bien, c'était peut être inconsciemment une tentative d'évitement de mon chemin habituel. Il n'y a pas de pancartes jaunes d'orignaux sur la 55 et la 20, mais sur la 10 oui, il y en a deux situées juste avant et après la sortie 78 à Bromont et je dois en plus passer par Magog, là où s'est produit l'accident...

Voici donc mon évaluation professionnelle (en fait, selon le DSM-IV) :

A) La personne a été exposée à un événement traumatique au cours duquel les deux critères suivants étaient présents:

"1. la personne a été exposée, témoin ou confrontée à un ou des événements qui ont impliqués la mort ou menace de mort, ou de blessures graves ou une menace à son intégrité physique ou à celle d'autrui; -- Coupable

2. la réaction de la personne impliquait une peur intense, de la détresse ou de l'horreur. -- Coupable

Bon, ça part bien... poursuivons...

B) L'événement traumatique est revécu de façon persistante, d'une ou plusieurs des façons suivantes:

1. souvenirs répétitifs et envahissants de l'événement incluant des images, pensées, perceptions; -- Coupable

2. rêves répétitifs et pénibles de l'événement; (pas encore, une chance)

3. impression ou agissement soudain comme si l'événement traumatique se reproduisait; (heureusement que je n'étais pas dans l'auto)

4. intense détresse psychologique lors de l'exposition à des stimuli internes ou externes ressemblant à un aspect du traumatisme ou symbolisant celui-ci; -- Coupable

5. réactivité physiologique lors de l'exposition à des stimuli internes ou externes ressemblant à un aspect du traumatisme ou le symbolisant. -- Coupable

3/5, ça ne s'arrange pas...

C) Évitement persistant des stimuli associés au traumatisme et émoussement de la réactivité générale (non présent avant le trauma) qui s'expriment par trois ou plus des symptômes suivants:

1. efforts pour éviter les pensées, sentiments ou conversations associés au traumatisme; -- Coupable (parce que ça me fait pleurer pour rien)

2. efforts pour éviter les activités, endroits ou gens qui éveillent des souvenirs du traumatisme; -- Coupable

3. incapacité de se rappeler d'un aspect important du traumatisme; (heureusement encore, je n'étais pas dans l'auto).

4. réduction nette de l'intérêt ou de la participation pour des activités de valeur significative; (pas encore)

5. sentiment de détachement ou de devenir étranger par rapport aux autres; (pas encore)

6. restriction des affects (ex.: Incapacité de ressentir des sentiments amoureux); (pas encore, je t'aime à la folie)

7. sentiment que l'avenir est 'bouché', que sa vie ne pourra plus se dérouler normalement -- Coupable (je suis à me demander comment j'ai fait pour exister avant, si inconsciente de ce danger présent sur les routes, et je n'ai pas l'impression que cette crainte va partir de sitôt... ce qui fait que je suis plutôt mal en point parce que ma mère habite l'Estrie et Toi aussi...et que j'essaie d'imaginer que je vais passer ma vie, terrorisée sur les routes, chaque fois que j'irai dans le coin).

3 sur 7...

D) La personne présente deux ou plusieurs symptômes persistants traduisant une hyperactivité neurovégétative (ne préexistant pas au traumatisme):

1. difficultés à s'endormir ou sommeil interrompu; -- Coupable

2. irritabilité ou accès de colère; (je ne suis pas quelqu'un d'irritable ou colérique au départ)

3. difficultés de concentration; -- Coupable (j'ai tellement de choses à regarder quand je roule que je n'arrive pas à tout voir, par défaut, ma concentration s'en trouve diminuée parce que je n'arrive pas à garder le focus sur les éléments importants).

4. hypervigilance; -- Coupable

5. réaction de sursaut exagérée. -- Coupable

4 sur 5... Oh là là...

E) Les symptômes B, C et D sont présents durant au moins 1 mois. -- Coupable (ça doit faire près d'un mois que cet accident est arrivé... Pour ma part, c'était la quatrième semaine que je revenais en pleine nuit et où je sentais cette détresse).

1/1... Ok

F) Le problème entraîne une détresse cliniquement significative ou un dysfonctionnement au niveau social, professionnel ou dans un autre domaine de fonctionnement important. -- Coupable (hum hum, je pense que c'est cliniquement significatif oui...)

1/1...

Je crois que le portrait est assez clair. On va dire que souvent les symptômes doivent être présent depuis quelques mois pour poser le diagnostic. Dans mon cas, j'ai quelques connaissances en la matière, peut être que j'ai vu un peu plus tôt ce qui m'attend si je ne réagis pas.

Le traitement du TSPT repose sur la psychothérapie comportementale, essentiellement et le soutien des proches (svp ne vous moquez pas de moi...). Ce qui veut dire que je dois changer mes pensées récurrentes et adopter une attitude différente... Je crois que ça ne sera pas de tout repos...

Je vous tiens au courant !!!

vendredi 22 juin 2007

mercredi 20 juin 2007

Après la nuit, vient le jour...

Je ne saurais comment décrire la sensation que je ressens chaque fois, à mon retour de Sherbrooke aux petites heures de la nuit. J'ai délibérément choisi cette image pour illustrer mon blog parce qu'elle évoque en moi une sensation que je ne peux décrire, mais en même temps, elle définit parfaitement qui je suis...

Après la nuit, vient le jour.... Après les ténèbres, vient la lumière... Après l'angoisse, vient le soulagement... Après l'inquiétude, vient la sérénité...

Je quitte la ville vers 3h am, il fait noir, très noir comme dans un four et je m'engage sur l'autoroute à vitesse réduite (crainte des orignaux l'oblige)... Je vois défiler les secondes à mesure que je me rapproche de chez moi. Je suis seule sur la route, je croise de temps à autre, un véhicule à contre-sens... Sinon rien, que moi dans l'obscurité, la radio crachant une musique assourdissante pour masquer la tranquilité (et ainsi éviter que je m'endorme). La vitre entre-ouverte, laisse entrer le vent. Malgré la chaleur accablante de la journée, la nuit est fraîche, voire même froide. J'enfile ma veste d'une main en poursuivant ma route.

Je vois tourner les heures, 3h.... 4h... je passe devant Bromont... Cowansville... Je regarde le ciel, c'est un ciel comme celui-là... De noir, il passe au bleu royal... quelques étoiles scintillent toujours... à l'horizon, je vois une pointe de lumière... Tranquillement, je peux observer le dégradé de couleur comme si le film tournait au ralenti... je n'arrive jamais à dire à quel moment exactement il fait jour !

Plus le ciel s'éclaircit, plus la fatigue me quitte, plus l'inquiétude disparaît... je me sens en paix, à cet instant précis... où je vois les premières lueurs du jour... Je peux difficilement l'expliquer... Un peu comme si j'assistais à la naissance de quelque chose et que j'en étais la seule et unique témoin...

Pendant les minutes qui suivent, je suis contemplative... je n'ai rien de précis en tête, j'existe tout simplement. Je prends l'énergie que me donne ce nouveau jour naissant et l'emmagasine au fond de moi. Je ressens alors un grand bien-être.

Je franchis le pont de Montréal et il fait jour... La fatigue revient peu à peu parce que ça fait 24h que je suis debout... Mon lit m'appelle, je sais que je vais probablement dormir jusqu'à 13h et que ma journée de samedi sera possiblement gâchée à cause de cette nuit blanche...

Mais pour rien au monde... je ne pourrais me passer de cet instant de solitude avec moi-même où je pense à toi sans arrêt et que je voudrais que tu puisses être à mes côtés... 3h am, c'est la plus belle heure pour partir de chez toi...

Le comble du rêve...


Je suis certaine que chacun de vous caressez un rêve, tantôt secret, tantôt étalé au grand jour. Parfois, il s'agit d'un rêve grandiose, souvent, il représente une petite victoire personnelle. Certains le réaliseront, alors que d'autres le conserveront intact, c'est à dire, à l'état de rêve...

Pour ma part, il y en a bien un auquel je songe depuis des années déjà. Un rêve que je voudrais vivre et réaliser pendant que j'ai la chance de le faire.

Je rêve de visiter la Grèce. Très franchement, certains diront qu'il n'y a rien là. Que ce n'est pas si impressionnant. Pour ma part, ce pays représente un point de rencontre entre deux civilisations. D'une part, un monde actuel qui tourne à la vitesse technologique. D'autre part, un monde ancien, empreint d'une sérénité et de vestiges d'une civilisation disparue. Et cet aspect me fascine au plus haut point.
C'est également un endroit magnifique, paradisiaque et terriblement romantique, à mon avis. Une mer bleue profond sur laquelle se découpe les édifices d'un blanc imaculé, les plages de sable blond, un soleil chaud et sec qui fait dorer notre peau...

Pour moi, cette région est un endroit idéal à visiter puisqu'elle réunit les quatre aspects les plus recherchés lorsqu'on décide de voyager : la chaleur, la plage, le sable pour s'y reposer; des monuments historiques à visiter pour se cultiver, des lieux urbains et des spectacles pour se divertir et un paysage enchanteur et romantique à souhait pour conserver de magnifiques souvenirs à tout jamais.

Évidemment, lorsqu'on parle de réaliser un rêve... Il faut que ce soit spécial. Aussi, j'ai longtemps attendu... je ne voulais surtout rien précipiter puisque je veux que tout soit parfait au point de ma pensée...

Concrètement parlant, je n'ai jamais souhaité faire ce voyage plus tôt... Je n'ai pas envie de partir avec un(e) ami(e) simplement, puisque je veux vivre l'aspect romantique de l'endroit. Je veux être dans un état d'esprit tout simplement en harmonie et maintenant, je peux dire que j'ai envie de penser à le réaliser concrètement.

Je n'avais pas rencontrer la personne "parfaite" à mes yeux pour vivre cette aventure. Mais aujourd'hui, j'ai trouvé... C'est avec Toi que je veux réaliser mon rêve... Et je désire, plus que sincèrement, que tu fasses partie de ce splendide paysage qui s'étalera à perte de vue sous mes yeux lors d'un magnifique coucher de soleil au bord de la mer Égée...

Neuf...




mardi 19 juin 2007

lundi 18 juin 2007

Traverse d'orignaux !!

Ohhhhhhhhhhhhh nonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!!

Bon, désolée pour ce moment d'hystérie... Je suis totalement paranoïaque et obsédée par ces panneaux depuis environ un mois. En fait, depuis que j'ai entendu qu'un homme était décédé au volant de sa voiture après avoir frappé un orignal dans le bout de Magog.

Magog !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Je passe par là deux fois par semaine, des fois quatre... et plus souvent qu'autrement, c'est toujours en plein milieu de la nuit vers 3h20 du matin... En plus, il n'y a rien qui dit qu'il y a des orignaux à cet endroit. Des chevreuils oui, on voit des pancartes partout, mais des orignaux, non !!

Pourtant, ça fait des années que je passe par ce chemin et j'en ai jamais vu un maudit et je ne m'en suis jamais soucié outre mesure. Je ne peux même pas dire à quoi ils ressemblent, sinon au panneau ci-contre ! Mais depuis un mois, je capote... Je reviens en plein milieu de la nuit chez moi. Je roule à 60 km/h sur l'autoroute, à peine la limite minimum acceptable. Je scrute la noirceur à la recherche de.... de... d'un élément quelconque qui pourrait m'aider à en distinguer un... Mais bien honnêtement, je n'ai aucune idée de quoi regarder et quoi chercher. Il fait tellement noir dans ce coin-là et en plus, il y a toujours de la brume !

Je mets 2h, 2h30 à revenir chez moi, mais ça m'est égal. Je voudrais tellement en voir un durant la nuit, attaché après un arbre, ou quelque chose du genre, pas menaçant... juste pour voir à quoi il ressemble. De cette façon, je pourrais être plus tranquille, moins peureuse en revenant parce que je sais ce que c'est.

C'est un peu comme les films d'horreur, où les gens sont prisonniers d'une maison, ils sentent les esprits malsains, mais ils sont incapables de les voir et leur peur s'accentue ainsi. Eh bien moi, j'ai peur qu'un orignal m'apparaisse juste devant moi, dans le pare-brise, sans que je puisse faire quoi que ce soit.

J'ai vu vendredi dernier un petit raton-laveur qui était assis sur la ligne jaune au milieu de l'autoroute. Il s'est sauvé en courant en voyant arriver mon véhicule... Eh bien, j'ai tellement eu peur quand il a bougé que j'ai eu le coeur qui a débattu pendant 5 minutes après... Alors, je n'ose même pas imaginer ce que je pourrais ressentir en voyant une grosse bébitte de 2m de haut au garot se planter devant moi !

2m de haut... À cette hauteur-là, si je fonce dedans, tout ce que je réussis à lui faire, c'est une jambette !!!! Il va perdre l'équilibre et tomber drette dans mon pare-brise !!!!!! 450kg dans mon pare-brise... méchante belle crêpe !

Ohhhhhhh nonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!!!

dimanche 10 juin 2007

Attends...

Dès les premières notes de la chanson "When you're gone" d'Avril Lavigne je frissonne... Comme un souvenir récurrent, qui se cogne aux parois de ma boîte crânienne... Je revois cet instant...

Tes yeux tristes, suppliants qui sondaient le fond de mon âme à la recherche d'une quelconque façon de me retenir.

Je ne peux pas oublier ce moment... ni la boule de feu que j'ai ressentie au fond de moi... Ce désir puissant qui émergeait du fond de mon coeur...

Dans un souffle, je me suis jetée sur toi... mes lèvres contre les tiennes.... J'aurais pu t'embrasser des heures... J'aurais voulu pouvoir t'allonger, me blottir contre toi, sentir ta chaleur, ta douceur, ton amour... me libérer de cet état insupportable de désir de toi... Mais j'ai dû assister impuissante à ton départ... encore une fois...

Y avait-il quelque chose de spécial ce soir-là? Quelque chose de différent? Avais-tu mentionné quelque chose qui aurait déclencher chez moi cette sensation...

Oui...

Une seule chose que tu as prononcé précipitemment, comme si c'était ta dernière chance, avec tout l'empressement du monde, tout l'espoir d'un peuple....

Attends...

samedi 2 juin 2007

Comprendre la bêtise humaine...

Est-ce qu'on peut me dire pour quelle raison encore, on supporte la bêtise humaine?

Je suis allée au ciné-parc hier soir et malgré le fait qu'il faisait encore clair, malgré le fait que les employés ont bien émis leurs recommendations parce que le film était commencé sur le deuxième écran, il y a encore des "caves", pardonnez-moi l'expression, qui klaxonnent sans arrêt en faisant clignotter leur phares pour que le film débute plus rapidement. Est-ce que c'est une mode de perdre 50% de son intelligence quand on franchit la barrière du ciné-parc? Il faisait toujours clair... c'était l'évidence même... tant qu'à manquer les 3o premières minutes du film parce qu'on voit rien... Mieux vaut patienter non?

Autre exemple ! Cet après-midi, je prends ma voiture pour aller chercher quelques provisions à l'épicerie. Au coin de la rue chez moi, je vois un panier d'épicerie à l'envers sur le trottoir. Même si l'épicerie en question d'où provient le panier est à 30 minutes de marche de chez moi. Il y a encore des "caves" qui s'amusent à voler un panier d'épicerie et de le laisser à l'autre bout du monde. C'est quoi le but? Qu'est-ce que ça donne de faire ça? Moi, j'imagine ces crétins, tout fiers de leur coup qui se sont sûrement dit : Aye les gars, le commis qui ramasse les paniers, va sûrement rusher pour ramener celui-ci !"

Je n'ai qu'une chose à dire : " Grow up ! ", bordel !!

Comme le phoenix...

Oh !! Il me semble que ça fait une éternité... Une éternité oui que je n'ai pas eu l'inspiration pour écrire.

Bien honnêtement, un virus extra-terrestre m'a terrassé pendant une grosse semaine et demie, ce qui m'a donc enlevé toute créativité et force de creuser mes méninges pour composer quelque chose de sensé !

Je dis extra-terrestre, oui parce que malgré que je sois allée consulté des professionnels de la santé, personne n'a pu me dire ce que j'avais. J'ai passé 9h à l'urgence vendredi dernier et un 4h supplémentaires dans une clinique sans rendez-vous pour ne finalement qu'obtenir un simple examen de la gorge par une culture de gorge.

En plus, je téléphone quelques jours plus tard pour avoir les résultats et on m'annonce mercredi dernier que c'était négatif, que je n'avais aucune infection ! Yeah right !!! Tout est dans ma tête !

Je n'avais jamais réalisé à quel point j'avais un talent fou pour simuler un mal de gorge intense et même pour réussir à me faire sortir des ganglions gros comme des prunes dans le cou et dans la tête !!! Qu'on soumette ma candidature ! Je mérite un Oscar pour ma performance Oh combien réaliste et exceptionnelle digne des plus grands de ce monde !!! Sérieusement, je réussissais presqu'à vous arracher une larme !

Avec beaucoup de repos, le temps qui passe et les bons soin de l'amour de ma vie, je finis par remonter la pente, tranquillement...

Comme le phoenix, je renais de mes cendres...