jeudi 26 avril 2007

À propos du poivre de Cayenne...

Au secours !!! Avez-vous déjà fait l'expérience des bonbonne aérosol de poivre de Cayenne??

Moi si... et à mon insu en plus de ça !!

J'avais un souper planifié avec une amie de longue date ce soir. Elle me téléphone donc cet après-midi et m'informe qu'elle sera en ville afin de terminer de mettre ses choses dans des boîtes (oui, elle déménage).

En finissant de travailler, je me rends donc à son appartement afin qu'on puisse aller souper ensemble. Elle terminait de passer l'aspirateur. Aussitôt entrée, une sensation de malaise survient en moi. La gorge me pîque tellement que j'aurais pu passer un papier sablé dessus pour calmer l'irritation. Je viens les yeux rouges, larmoyants... j'éternue sans arrêt.

Voyons donc, j'étais correcte 3 secondes avant. Sur le coup, je me dis c'est sans doute la poussière, tous les meubles étaient déplacés, retournés... Je me mets à tousser, et plus je tousse et j'aspire de l'air, plus je m'étrangle... évidemment mon asthme se met de la partie... Je commence à sciller. La situation l'impose... je fouille dans mon sac pour prendre ma pompe et je me retrouve, encore et toujours dans un cas de nécessité extrême, avec une pompe vide...

ARGHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!

Là, je dis à ma chume : " Voyons donc, qu'est-ce qu'il y a chez toi, j'feel vraiment pas et mon asthme qui est apparu, j'ai plus de pompe..."

Heureusement pour moi, elle est inhalothérapeute... je suis donc entre bonnes mains si je me retrouve sur le dos !

Elle me regarde en riant nerveusement et me lance : " J'avais une vieille bonbonne aérosol de poivre de Cayenne et je voulais voir s'il y en avait encore dedans, j'ai donc fait un spray y'a 1h de ça dans ma cuisine..."

Cibole !

lundi 23 avril 2007

Entorse à la cheville

Quoi de plus désagréable comme sensation que la sensation d'élancement, de brûlure provoquée par une entorse à la cheville !

Je me suis tourné la cheville samedi sur le boyau d'aspirateur de la station-service près de chez moi. J'ai vu des étoiles, j'ai failli perdre connaissance au volant, j'ai eu mal au coeur toute la journée et j'ai raté le beau temps de cette magnifique journée étant donné que je ne pouvais marcher. Pourtant, vous me direz, il s'agit d'une petite entorse.

En effet, vous avez raison, une petite entorse, rien de trop grave. Juste assez incommodant pour rendre la marche difficile, surtout après être resté longtemps sans bouger. Les quelques premiers pas sont pénibles...

Malgré tout, je me rend compte que la tâche la plus difficile à accomplir est de conduire ma voiture... Surtout en ville !!! Arrête, repars, arrête, repars, encore et toujours... Évidemment, il s'agit de mon pied droit. Je n'avais jamais réalisé à quel point mon lieu de travail était loin de chez moi avant ce matin...

Somme toute, je vais m'en remettre d'ici une semaine. Ma cheville ira surement beaucoup mieux. D'ici là, du repos, de la glace et de la patience...

jeudi 19 avril 2007

Le mystère du bac de recyclage

Je ne peux pas parler pour les autres... mais, pour ma part, j'ai toujours eu l'impression que les objets inanimés devaient, en principe, être fidèles à eux-mêmes... c'est-à-dire, demeurer inanimés.

Affirmer le contraire relève du domaine de la paranoïa, de la schizophrénie ou de toute autre pathologie qui donne un maximum de points sur une case "mot compte triple" au Scrabble.

Malgré cette certitude et évidence même, un doute plane dans ma tête depuis lundi dernier. Mon bac de récupération change de place tout seul !

Je peux vous affirmer, main droite sur la Bible, que ce n'est pas le vent. Ma galerie arrière est à l'abri du vent et j'avais placé mon bac contre le mur, sous la porte-patio (c'est plus facile d'accès quand je veux y déposer quelque chose).

Mardi matin, quand je me suis levée, il était rendu bien placé dans le coin opposé de ma galerie parfaitement disposé à angle. Bon, ce matin-là, je me suis dit que le *vent* y était sans doute pour quelque chose. Aussi, je le replaçai à sa position habituelle, sous ma porte, bien protégé par la poubelle qui faisait écran entre lui et le vent.

Je reviens du boulot, mardi soir. Le bac avait encore changé de place... Il était de nouveau dans le coin opposé, parfaitement bien placé... Deux fois plutôt qu'une, un doute s'est implanté dans mon esprit. Je le remis quand même à sa place, sous la porte et y ai déposé quelques objets à recycler.

Mercredi matin, encore bougé !!!!!! Toujours dans le même coin opposé, placé de façon identique aux deux premières fois !!!

Incrédule, je décidai de le laisser ainsi. Non mais, s'il préfère la vue de la ruelle à celle de l'intérieur de ma cuisine, c'est son choix!!!

Je ne veux pas commencer à m'inquiéter avec cet événement quelque peu déconcertant. Dans les pires cas, ce pourrait être un maniaque qui fantasme sur mon bac de recyclage et se donne un mâlin plaisir à le déplacer à sa guise. Peut-être même pour m'effrayer !!! Dans le meilleur des cas, quoi que fort improbable, ce pourrait être le vent, simplement.

Je pense que je préfère ne pas y penser. J'ai décidé de laisser mon bac dans le coin, quitte à faire deux pas sur la galerie pour y déposer mes trucs à recycler, prenant bien soin de ne jamais sortir seule sur ma galerie la nuit tombée...

Sait-on jamais...

mardi 17 avril 2007

Dringggggggg !!!!!!!!!!!!!!

Arghhhhhhhhhhhhhhh !!!! Au secours, appelez du renfort quelqu'un. Ne me laisser pas à mon triste sort !! De l'aide ! J'ai besoin d'aide !!!

De l'aide !?! Hum... je n'en ai pas eu, mais j'ai survécu. Survécu à cette infâme journée du téléphone qui me replonge 3 ans en arrière alors que mes journées étaient entièrement composées d'appels téléphoniques.

Je ne sais pas si j'ai perdu la "touch", mais une autre journée comme celle-là et on creuse ma tombe !

J'ai fait le calcul, pour être très précise, j'ai passé 7h34 au téléphone aujourd'hui. Je n'ai fait que ça ! Que ça... je n'ai pas eu le temps d'aller ni à la salle de bain, ni discuter quelques instants avec des collègues. C'est bien simple, à chaque appel que je recevais, trois autres entraient dans ma boîte vocale (ou celle de ma collègue absente).

On dirait que tous se sont donné le mot pour téléphoner aujourd'hui et en plus, c'était tous des cas complexes qui me tenaient au minimum 20 à 25 minutes au téléphone. Évidemment, pendant ce temps, d'autres appels s'accumulaient.

J'ai la tête grosse comme une mongolfière et j'me sens le coeur battre dans les tempes !! Je pense que je vais me coucher à 9h ce soir, j'ai peine à m'endurer !!

dimanche 15 avril 2007

Mon Top 8...

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais les beaux moments de la vie ou les souvenirs mémorables sont souvent associés à une chanson précise qui, chaque fois que nous l'entendons, nous replonge dans le même univers de sentiments, de pensées et d'émotions que celui que nous avions au moment de vivre ces beaux instants.

Je me rends compte ce soir que plusieurs chansons sont reliées de près à notre histoire d'amour. Le hasard faisait bien les choses. J'ai mis de la musique sur mon ordinateur et de façon tout à faire aléatoire, trois d'entre-elles ont jouées, une à la suite de l'autre, me remémorant certains moments de ce début de relation. Ce n'est pas toujours pour les paroles, parfois c'est la mélodie, parfois c'est juste une question de "timing". Voici donc mon décompte :

8. Chanson pour hier et demain - Marie-Mai : Cette chanson que j'ai téléchargée la journée de notre première rencontre. J'avais entendu un petit bout live à la télévision et j'avais envie d'entendre le reste. Alors que mon téléchargement a pris fin, tu sonnais à la porte. Je n'ai pu l'écouter qu'à mon retour. Je pense que j'ai dû écouter à répétition au moins 100 fois le premier couplet en repensant à ma soirée. Je regardais tes photos, je relisais tes courriels et nos conversations sur Internet...

7. Remember the name - Fort Minor : Drôle à dire, mais cette pièce n'a rien de romantique, mais pas du tout. Par contre, elle me rappelle un moment. Un certain samedi, où la veille, j'avais passé ma première nuit avec toi à Sherbrooke. J'étais chez moi, brûlée, j'attendais que tu rentres de tes obligations et j'avais entendu cette chanson à la télévision. Chaque fois que je l'écoute, ça me replonge dans cet univers de second état, après 48h sans dormir et la tête dans les nuages ! :)

6. Like the way I do - Melissa Etheridge : J'ai toujours aimé cette chanson-là, mais encore plus depuis que tu m'as fait une petite interprétation. À chaque fois, je te revois, j'entends ta voix à toi et je flippe (même si c'est juste du bruit à tes oreilles). Pour ma part, je me plais à penser, à tort ou à raison, que le texte est significatif à tes yeux à toi et que tu la chantais juste pour moi ce matin-là ! :)

5. Nothing's gonna change my love for you : Glen Medeiros : Celle-là me rend complètement gaga. J'ai honte à dire, ça sonne le vieux slow quétaine des années 80. Mais je ne sais pas pour quelle raison, chaque fois que je l'entends je craque... Elle est tellement associée à toi dans ma tête. Peut-être pour le texte (même s'il sonne cucul).... Nothing's gonna change my love for you, you outta know by now how much I love you.... one thing you can be sure of... I'll never ask for more than your love...

4. Love of my Life - Clay Aiken : Pour toi l'amour de ma vie, je me souviens t'avoir déjà envoyé le texte de cette chanson. Je suis toujours convaincue que chacune des paroles exprimées font état de mes sentiments les plus profonds à ton égard.

3. Entre Matane et Bâton Rouge - Isabelle Boulay : J'ai honte encore, mouahahahaha. Parce que je n'aimais pas cette chanson. Je trouvais la mélodie complètement moche et les paroles sans intérêt. Sauf que... un samedi midi alors que tu parlais avec ta soeur au téléphone, elle a joué sur les ondes... et depuis, je suis une vendue... Chaque fois qu'elle passe, je ne peux pas m'empêcher de revoir ce moment. Et il ne faut pas que mon téléphone au bureau sonne alors qu'elle passe, parce que je ne réponds pas et le message va directement dans ma boîte vocale ! (shame on me....)

2. Hate me - Blue October : Celle-ci, toute récente, j'ai accroché pas plus tard que vendredi dernier... Je te volais un dernier bisou, encore un dernier... svp juste un dernier pour vrai cette fois... Au milieu de la chanson, y'a un petit bout un peu plus intense qui était parfaitement synchronisé avec l'intensité de l'émotion que j'ai ressenti en t'embrassant. J'ai eu les yeux plein d'eau, je ne voulais pas te quitter... et là.... je t'ai serré très fort dans mes bras juste pour que tu ne vois pas mes yeux humides...

1. Jamais deux sans toi - Mario Pelchat : Mon dernier coup de coeur... Cette chanson que j'ai entendu à deux reprises en revenant chez moi samedi soir et qui m'a plongé dans un état de réflexion profond, de récapitulation, de satisfaction et de désir profond de poursuivre mon chemin à tes côtés...

C'est plutôt décousu comme palmarès... mais il représente bien les souvenirs que je garderai à tout jamais de notre début de relation...

samedi 14 avril 2007

Jamais deux sans toi...

"Je suis partie de rien pour arriver jusqu’à toi
Aujourd’hui c’est demain tant que tu seras là
Fini les peut-être des allez sans retour
Si c’est bon de renaître dans une histoire d’amour

Construit notre maison au beau milieu d’un fou rire
Bâtit notre raison sur un tapis de plaisir
La rosée du matin pour réveiller nos âmes
Pas de pot pour le chagrin c’est de joie que sont faites nos larmes

Partout où on est ensemble on est chez nous
Toutes les serrures tremblent quand je t’ai comme passe-partout
Le monde est tellement petit quand je le regarde avec toi
Allez viens entre dans ma vie quand tu y es pas j’ai froid

Pour entrer dans ton cœur j’ai mis la clé sur la porte
Tu ne crains pas la peur quand c’est l’amour qui t’escorte
Dans notre jardin on creusera un puit
On y viendra faire le plein de passion et de folie

Partout où on est ensemble on est chez nous
Toutes les serrures tremblent quand je t’ai comme passe-partout
Le monde est tellement petit quand je le regarde avec toi
Allez viens entre dans ma vie, quand tu y es pas j’ai froid

Et même si l’amour est un jeu
Moi je parie sur toi
Maintenant que tu es JE
Quand je pense c’est à toi
Je gagnerai à chaque fois
Tant que tu joueras avec moi
Allez viens entre dans ma vie, quand tu y es pas j’ai froid

Partout où on est ensemble on est chez nous
Toutes les serrures tremblent quand je t’ai comme passe-partout
Le monde est tellement petit quand je le regarde avec toi
Allez viens entre dans ma vie, quand tu y es pas j’ai froid
Allez viens entre dans ma vie jamais deux sans toi"

Voilà à quoi je pensais ce soir en revenant...

Une vision de l'au-delà...

Bon, est-ce que je peux pleurer??? Je pensais m'en sauver ce soir. Hey oui, j'ai d'abord eu un léger avant-goût de l'horreur qui m'attendait sur le chemin du retour avec de la neige qui tombe à l'horizontal dans mon pare-brise entre St-Elie et Deauville.

Tout d'un coup, la pluie ! Je me suis dit : " Ouf, je vais y échapper, ça ne sera pas si pire que ça cette fois-ci".

Erreur, mais quelle erreur, aussitôt arrivée à Magog, vous savez, le bout de l'autoroute là où se termine l'éclairage des lampadaires, et bien je tombe dans une nappe de brouillard très dense. Tomber n'est pas vraiment le mot, je dirais plutôt que je me suis élevée vers le ciel et j'ai volé sur les nuages pendant plus d'une heure et je ne pense pas exagérer.

Vous auriez dû voir la scène : des nuages tout autour de moi, un décor... hum décor... en fait, le seul décor que je pouvais voir, c'était l'intérieur de mon véhicule... Sinon y'avait rien, vraiment rien. Je ne voyais ni la route, ni les montagnes, ni les garde-fous, ni les lignes qui se trouvaient, évidemment, en dessous du brouillard, ni les petits panneaux réfléchissant, ni les pancartes vertes qui indiquent où on se trouve, même les viaducs sous lesquels on passe, je ne les voyais pas.

Et là, je ne parle pas des voitures qui doublaient, à peine m'avaient-elles dépassées que leurs phares se perdaient dans la nappe de brume. Je me compte chanceuse d'avoir eu personne devant moi qui ait décidé de freiner brusquement. Et vivement que les orignaux aient préféré rester loin de la route !!!

Il pleuvait, il neigeait, il grêlait, mais les essuis-glace ne servaient à rien, évidemment on voyait pas de toute façon.

Bien honnêtement, ce soir, c'était encore pire que les autres fois. Je me croyais déjà trépassée et au paradis, attendant nerveusement, à voir apparaître Saint-Pierre à côté de moi !

jeudi 12 avril 2007

Il était une fois...

Il était une fois, dans une métropole achalendée et bruyante, une jeune femme qui menait une petite existance paisible et sereine.

Elle habitait seule et s'occupait de sa petite besogne sans trop déplacer d'air autour d'elle, sans trop déranger le commun des mortels.

Un beau jour, une personne croisa sa route, sans prévenir, sans crier garde et s'intéressa dès lors à sa vie. Aussitôt, son univers en fût transformé.

Ses rêves étaient plus doux, ses levers, plus joyeux, ses nuits, plus passionnées, ses temps libres étaient maintenant comblés, ses pensées, toutes occupées et son coeur, totalement amoureux.

Des points communs, une vision de vie similaire, des valeurs qui s'apparentent et une complicité naissante s'est alors installée entre les deux êtres.

Plusieurs obstacles sont survenus, mais l'amour qui les uni est plus fort que l'épreuve et leur couple se débat pour avoir enfin sa petite place au soleil, petite place qui lui est dûe étant donné la sincérité et la profondeur des liens qui les unissent.

Il était une fois... depuis deux mois déjà... une histoire unique, passionnante, captivante, et en plus, qui nous ressemble...

dimanche 8 avril 2007

Pour toujours...

Ce soir a été une soirée plutôt spéciale pour moi. Je ne sais pas pourquoi elle a été si différente des autres. Possiblement parce qu'on a partagé certains de nos sentiments, certaines pensées qu'on avait, jusqu'à maintenant, seulement exprimées par l'intermédiaire de l'écriture.

J'ai réalisé quelque chose ce soir. Certes, j'y avais sans doute déjà pensé auparavant. Peut être même que je te l'avais déjà mentionné également.

J'ai réalisé que je t'aime. Pas un "je t'aime" ordinaire, banal ou vide de sens. Deux mots qu'on répète par habitude juste pour faire plaisir ou se débarrasser. Non. Un vrai "Je t'aime".

J'étais là, à te regarder tout doucement, les yeux humides, dans la pénombre. La lueur de la lampe du salon faisait briller tes yeux. Je regardais au fond de toi, je voulais faire pénétrer en toi tout ce que je pouvais ressentir, espérant de tout coeur que tu puisses sentir, ne serait-ce qu'une seconde, cette sensation si prenante qui me terrassait à ce moment-là.

Une larme coule sur ma joue. Un frisson me parcoure la nuque. Ma respiration s'interrompt. Je t'aime... À cet instant, je pouvais affirmer, hors de tout doute, que je ne voulais plus jamais dire un tel je t'aime à quelqu'un d'autre que toi.

Tes yeux, ceux-là même dans lesquels je veux lire tout ce que tu peux ressentir pour moi.

Ta voix, celle-là même qui raisonne inlassablement dans ma tête chaque fois que je pose la tête sur l'oreiller.

Tes bras, ceux-là même qui m'étreignent tendrement et qui me rassurent continuellement.

Ton corps, celui-là même qui m'apaise et me fait vibrer en même temps.

Tes mains, celles-là même qui me font frissonner à chaque instant.

Tes lèvres, celles-là même que j'ai envie de goûter sans m'arrêter.

Ton coeur qui bât, qui bât pour moi peut être jusqu'à la fin des temps.

Non, je ne pourrais jamais aimer autant aucune autre que toi...

Je n'oublierai jamais

Avez-vous remarqué comme certains propos peuvent sembler si anodins, alors que d'autres nous donnent l'impression qu'ils pourraient soulever les montagnes?

C'est comme si on les entendait pour la première fois. C'est comme si on ressentait pour la première fois.

Sur le coup, je n'ai pas vraiment réagi. Mais cet instant a duré à peine une fraction de seconde. Dès lors, une sensation intense se fait sentir tout au fond de moi. C'est comme si je m'envolais. C'est tellement difficile à décrire. Comme une énorme bouffée de bien être qui vient envahir tout mon être. Une chaleur qui se projette à l'intérieur de mon corps. Mon coeur bât plus vite, ma respiration s'intensifie. Mon cerveau réfléchit à un rythme tellement accéléré que j'ai peine à le suivre.

Je n'ai qu'une seule envie à cet instant, te serrer contre moi. Plus fort, toujours plus fort. T'embrasser passionnément, plus fort et toujours plus fort. Je ne peux me résoudre à te laisser partir. À te laisser franchir le seuil de ma porte. Où tes pas vont te mener à des lieux de mon amour pour toi, de mon désir d'être près de toi et creuser, malgré nous, un grand vide temporaire à mon âme.

J'entends encore ces trois mots... trois mots qui pourtant, il t'arrive de prononcer assez régulièrement. Mais ce soir, je ne saurais comment l'expliquer, tu les as exprimé différemment. Je sentais une émotion fébrile, presque palpable, au bord des lèvres qui te traversait.

Ces paroles sont sortie dans un souffle, la voix tremblante, les yeux fermés entre deux baisers. Blottie au creux de tes bras, tu m'as dit trois petits mots tout simples... mais trois petits mots tout plein de sens, d'émotion, de sincérité et d'espoir...

Trois petits mots que je n'oublierai jamais...

"Je t'aime Katherine"

jeudi 5 avril 2007

L'informatique, putain...

Argh ! Depuis 15h15 cet après-midi que je suis "gelée" devant mon écran d'ordinateur, incapable de faire quoi que ce soit.

J'ai presque l'air de l'image ci-contre. Je pense que j'ai une ou deux rides de plus et une poignée de cheveux blancs qui viennent de pousser. En plus, je crois que ma vue a probablement baissé d'un cran.

Bref, ça fait une éternité que je suis prise avec le sablier, à attendre que mon système ait terminé de préparer le fichier de transactions quotidiennes à envoyer à The Gazette.

C'est toujours quand il y a une absence et aucun remplaçant pour effectuer la tâche que je me retrouve, malgré moi, parce que je suis "un peu" responsable de ce dossier, à faire le transfert moi-même que ça gèle pendant un siècle.

Évidemment, il n'y a plus un chat qui court dans le bureau. Tout est tranquille. Un peu plus les lumières étaient fermées et un concierge passait le balai négligemment (comme dans les films) !

Ma collègue est partie il y a une dizaine de minutes et je lui disais que j'aurais probablement le même linge sur le dos demain matin !

Nonnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!! 17h50, mon système semble réagir à je ne sais trop quelle intervention divine ! Hey bien tant mieux, je vais pouvoir retourner chez moi avant demain matin !

Je vous laisse sur ce, je vais terminer mon envoi.

lundi 2 avril 2007

La théorie triangulaire de l'amour

Avez-vous déjà entendu ce genre de remarques clichées en référence à une nouvelles relation amoureuse?

- "La passion, il faut que tu en profites quand c'est là, parce qu'après un an, ça disparaît pratiquement totalement"

- "T'inquiète, c'est toujours intenses les débuts"

- "L'amour et le sexe, c'est deux choses différentes"

Qu'on soit en accord ou non avec ces énoncés n'a pas vraiment d'importance. Libre à nous de déterminer ce qui nous convient et ce dans quoi nous avons envie d'évoluer. En discutant avec une amie ce midi, j'en suis venue à me souvenir - ne me demandez pas comment - d'un aspect théorique de ma formation en psychologie sociale qui s'appelle : la théorie triangulaire de l'amour (Sternberg, 1986; Sternberg & Barnes, 1988; Sternberg & Grajek, 1984).

Cette théorie veut donc que l'amour soit basée sur trois composantes bien distinctes : l'une émotionnelle, l'autre, motivationnelle et la dernière, cognitive. Je m'explique.

L'intimité (composante émotionnelle) renvoie aux sentiments qui font qu'on se sente lié à quelqu'un et une expérience de bien-être, de chaleur à l'intérieur de la relation résulte nécessairement de ces sentiments. La composante de l'intimité est considérée comme présente dans tout type de relations, qu'elles soient familiales, amicales ou amoureuses.

La passion (composante motivationnelle) fait référence à l'énergie, aux forces qui provoquent entre autres le désir de romantisme, l'attirance physique et l'acte sexuel. La passion est ressentie comme un état émotionnel intense où l'on désire ardemment être avec l'autre, être uni à lui le plus intimement possible.

La décision-engagement (composante cognitive) comporte deux aspects : le premier, à court terme, concerne la décision d'aimer une autre personne, la prise de conscience de l'existence de cet amour; et le deuxième, à long terme, renvoie à l'engagement à maintenir la relation.

Chaque amour se veut donc une combinaison de ces trois composantes à divers degrés qui évolue au cours de la vie du couple. Ceci donne lieu à huit types d'amour qui vont de l'absence d'amour à l'amour idéal.

1) Absence d'amour : Intimité (bas) - Passion (bas) - Engagement (bas)

2) Amitié : Intimité (élevé) - Passion (bas) - Engagement (bas)

3) Coup de foudre : Intimité (bas) - Passion (élevé) - Engagement (bas)

4) Amour-responsable : Intimité (bas) - Passion (bas) - Engagement (élevé)

5) Amour-romantique : Intimité (élevé) - Passion (élevé) - Engagement (bas)

6) Amour-affection : Intimité (élevé) - Passion (bas) - Engagement (élevé)

7) Amour hollywoodien : Intimité (bas) - Passion (élevé) - Engagement (élevé)

8) Amour idéal : Intimité (élevé) - Passion (élevé) - Engagement (élevé)

Au début d'une relation amoureuse, l’amour passionné est celui sur lequel les fondements de la littérature, du cinéma et de tous les fantasmes se posent. Généralement, cette phase contient peu d’intimité et très peu d’engagement. Puis l’intimité augmente progressivement pour, idéalement, laisser place à l’engagement. Progressivement, les trois composants trouveraient de nouveaux équilibres, les sentiments passionnés déclinants se transformant en sentiments plus tendres et plus profonds.

N'est-ce pas intéressant comme théorie? À vous maintenant d'identifier votre type de relation amoureuse !!!

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le lien dans la liste ci-contre.

dimanche 1 avril 2007

Le toucher


J'ai lu quelque part que pour être en parfaite santé affective, l'être humain avait besoin d'un minimum de 26 touchers par jour.

26 touchers. Ça semble attrocement irréalisable pour moi qui habite seule.

J'ai donc fait le test une journée cette semaine pour voir :

Je me réveille vers 7h30 am, à peine ai-je entre-ouvert les yeux que Charlotte bondit sur le lit et vient se blottir contre moi. Toucher no.1

Je me lève et me dirige vers la salle de bain pour me débarbouiller un peu. Mickey trottine derrière moi et tombe sur le coté - comme à son habitude - en frôlant mon pied. Toucher no. 2

Pendant que je me sèche les cheveux, Charlotte grimpe sur ses deux pattes arrières et me gratte le mollet pour que je la prenne. Toucher no. 3.

J'embrasse mes petits chéris en sortant. Toucher no. 4 et 5.

Au bureau, ma collègue a besoin de 0.65$ pour un café, je lui tends donc la monnaie. Toucher no.6.

Un distributeur vient chercher ses coupons d'essence. Il me donne une petite tape sur l'épaule. Toucher no. 7.

Je quitte le bureau plus tôt en direction de chez moi pour une visite éclair à mes petits mousses. Bisous s'imposent encore une fois. Toucher no. 8 et 9.

Je quitte pour Sherbrooke. À mon arrivée, tu me rejoins dans ma voiture. Ma main sur ta cuisse. Toucher no. 10.

On change de véhicule, je m'installe à côté de toi. ma main sur ta cuisse toujours. Toucher no. 11.

Tes doigts qui frôlent les miens à une lumière rouge. Toucher no. 12.

On sort finalement de l'autoroute dans ton petit coin de pays. Je retire ma main. À mon grand étonnement, tu poses ta main sur ma cuisse. Toucher no. 13.

Au restaurant, je frôle négligemment ton bras. Toucher. no. 14.

En sortant, dans l'auto, ta main à nouveau sur ma cuisse. Toucher no. 15.

On débarque au club vidéo, tout en regardant les films, je te frôle à deux reprises. Toucher no. 16-17 .

On va chez ton ami. On discute, tu as froid, je caresse ton bras. Toucher no. 18.

Vers la fin de la soirée, je sens ton pied sous la table, alors j'te fais une caresse discrète. Toucher no. 19.

On quitte, on embarque à nouveau dans la voiture. Ma main sur ta cuisse. Toucher no. 20.

Va pour un chocolat chaud au McDo. Tu me tends ta monnaie. Toucher no. 21.

Je fais le compte et je te redonne tes sous. Toucher no. 22.

Dans le stationnement, tu me tends le goblet, mes doigts effleurent les tiens au passage. Toucher no. 23.

Je me tourne de côté et je caresse doucement ton visage, ton cou en te regardant. Toucher no. 24.

Je m'avance vers toi et t'embrasse tendrement tout en te serrant contre moi. Un long toucher no. 25.

Ce soupir que tu pousses alors que je dis " Je dois partir. ". Tu te mordilles la lèvre inférieure comme pour retenir un " Non, reste encore un peu." Tes yeux tristes qui voudraient me garder encore près de toi pour toujours....

Ça me touche droit au coeur... Toucher no. 26.

Traumatisme

J’ai passé la soirée la plus éprouvante de toute ma vie ! Je vais essayer de rassembler mes esprits afin de vous raconter un peu de mon expérience traumatisante.

Je suis étendue depuis une quinzaine de minutes, les yeux clos, près de m’endormir. C’est alors que la sonnette retentit dans l’appartement.

Je sursaute, sur le bord d’une crise cardiaque. Je n’attends personne à cette heure aussi tardive. Je tends l’oreille. Une deuxième sonnerie se fait entendre. Secrètement, j’espère qu’ils s’en iront. Une troisième, un peu plus pressante.

Mon cœur commence à débattre, je remonte la couverture et je patiente encore un peu. Quatre, cinq, six… quelle impatience.

Je me lève, pas trop brave et je me dirige vers le salon. Heureusement pour moi, toutes les lumières sont fermées. C’est donc plus facile pour moi d’essayer de voir qui est dehors sans montrer ma présence. Je longe les murs jusqu’au salon et je déplace légèrement le rideau pour tenter de voir à l’extérieur.

Malheureusement pour moi, l’architecture de mon bloc appartements ne joue pas en ma faveur et je ne vois pas qui se trouve dehors. Sept, huit, neuf, dix…. Je commence à angoisser un peu. Je tends encore l’oreille. J’entends des voix dehors. Deux hommes, il me semble. Je scrute le paysage à la recherche d’une voiture, peut être connue, mais sans succès.

J’attends encore un peu, peut être 10 minutes, cachée près du mur du salon. Puis, je n’entends plus aucun bruit. Bon, ils sont partis, ai-je donc pensé. Je retourne tranquillement dans mon lit.

Et c’est alors que j’entends frapper violemment à coup de poing contre la vitre de ma porte patio à l’arrière. Deuxième crise cardiaque !!! Oh my God ! J’ai ramassé mon cellulaire, seule arme visible. Je ne voulais rien savoir d’aller dans la cuisine !

Si vous saviez quelles pensées atroces m’ont passées par la tête ce soir. J’ai pensé mourir, j’ai pensé aux gens que j’aime, j’ai pensé à mon amour, à ma famille, à mes amis (es) à mes chats… Pitié, que personne ne fasse de mal aux chats !!!

Terrorisée, immobile, un peu perdue dans mes pensées, le poing tellement crispé sur le cellulaire que j’y ai laissé des marques. Le bruit s’arrête enfin. Ça a semblé durer une éternité. Je ne sais pas combien de temps je suis restée debout, dans le noir, de cette façon. J’avais froid, je tremblais.

Incrédule, j’ai eu envie d’écrire. J’ouvre l’ordinateur et toujours dans le noir et me voilà !

J’ai eu envie d’écrire une petite histoire, pour vous monter un peu en bateau !! Évidemment, c’est la journée par excellence pour ce genre d’histoire. Bon poisson d’avril !!!