mercredi 29 août 2007

Le monde est petit...

Je ne sais pas si c'est mon karma, mais depuis deux semaines, je dois dire qu'il m'arrive des choses assez extraordinaires.

La semaine dernière, je reçois, dans ma boîte de courriel, un message, d'un expéditeur que je ne connais pas. Le nom sonnait plutôt anglophone (j'ai pensé tout de suite que c'était sûrement un junkmail). Je ne sais pas pourquoi j'ai été tenté de regarder le message. D'ordinaire, je les supprime sans même m'attarder au contenu.

Mais ce soir là, j'ai cliqué sur le courriel pour jeter un coup d'oeil au contenu. Quelle ne fut pas ma surprise de voir qu'il provenait de ma meilleure amie d'enfance, que j'ai connu alors que j'étais en 2e année !!!!!!!

Oh my God !! Je ne sais trop par quelle coïncidence extrême est-elle tombée sur la fiche de mon frère sur un site de rencontres dont j'ignorais totalement l'existence, jusqu'à ce que je lise un article sur le sujet dans l'édition d'aujourd'hui du Journal de Montréal !

Dire qu'on s'était perdue de vue suite à son déménagement en Californie il y a des siècles de ça et je ne sais pas pourquoi, je pense qu'on ne s'est jamais écrit ! Elle habite maintenant au Nevada, awwww !

Encore ce soir, je suis allée directement à l'épicerie en finissant de travailler pour m'acheter quelques articles pour le souper. J'étais fatiguée, la tête ailleurs et en tournant dans une rangée, j'entends une dame prononcer mon nom. Aussi, je me retourne. Quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'une de mes collègues universitaires se tenait là tout près de son panier d'épicerie.

Oh my God !!! J'ai fait près de 4 ans et demi à l'université et je me suis liée d'amitié avec seulement deux personnes. À l'époque, je dois dire qu'on a fait plusieurs travaux ensemble, qu'on a étudié et qu'on s'est toujours consultée avant de faire nos choix de cours respectifs pour s'assurer d'avoir le maximum de cours ensemble !!

Ça doit faire au moins cinq ans que je n'avais pas eu de ses nouvelles. Aux dernières, elle s'apprêtait à retourner étudier au cégep pour compléter quelques préalables et elle me racontait tantôt qu'elle terminera sa médecine dans un peu plus d'un an !!

Deux retrouvailles en un peu moins de deux semaines.

Je dois admettre, humblement, que le monde est réellement très petit.

lundi 27 août 2007

Leçon d'apprentissage

Voilà presque quatre semaines que j'ai troqué mon clavier pour une basse et je dois avouer, sans fausse modestie, que je m'améliore.

À force de répéter, répéter, répéter - pour ceux et celles qui n'auraient pas deviné, je dois vous dire que répéter est la clé de tout apprentissage - la manipulation de mon nouvel instrument de prédilection devient plus.... naturelle.

Oui, naturelle est le mot juste. Parce qu'on s'entend, il y a trois semaines de celà, j'avais des crampes dans les doigts juste à brancher le fil dans l'amplificateur !

Maintenant, ça va beaucoup mieux, je commence même à interpréter quelques chansons à vitesse régulière en accompagnant la pièce originale sur mes hauts-parleurs.

Je vais commencer ma session de cours le 10 septembre prochain, il me tarde d'y être déjà. Je suis toujours aussi passionnée et j'aimerais tellement tout connaître tout de suite et pouvoir suivre n'importe quoi.

Mais la clé... demeure la pratique, des heures et des heures de pratique qui semblent passer en une fraction de seconde dès que je m'y mets. Si la douleur au niveau des doigts ne devenait pas si présente après avoir joué pendant 4 ou 5 heures, je pense que je ne décrocherais jamais !

Je retourne donc pratiquer de ce pas, si je veux être prête à temps pour l'été prochain !!!

samedi 25 août 2007

À cause... malgré...

Avez-vous écouté les paroles de la dernière chanson de Céline Dion qui tourne à la radio présentement. Je dois avouer avoir eu un coup de foudre instantanné pour le texte. Moi qui habituellement, craque davantage pour un rythme et une mélodie, j'ai trouvé que le texte est tellement plein de sens, tellement plein de vérité, tellement près de ma réalité.

À cause... Malgré... voilà l'explication à toute relation amoureuse... Pourquoi on s'est aimé et pourquoi on continue de s'aimer. Deux mots, tout simple qui déterminent complètement la raison d'être en couple.

À cause d'une ambiance, à cause d'un lieu, à cause d'un moment. Je t'ai aimé à cause de ton intérêt pour ma vie, pour mon état d'esprit, pour qui je suis. Je t'ai aimé pour qui tu es, pour tes valeurs, pour tes qualités et tes défauts. Je t'ai aimé à cause de cette ambiance et de cette intimité toute particulière qu'on a su créer en discutant jusqu'au petites heures du matin au téléphone; de cette proximité irréelle qu'on a construit, dans le confort de notre lit respectif, en se parlant tout bas, les lumières fermées juste avant de dormir.

Parrallèlement au pourquoi on a aimé, se développe le pourquoi on continue d'aimer...

Il faut s'aimer malgré. Malgré la pluie et les jours sans clarté. Malgré tous les obstacles, malgré la distance, malgré nos occupations respectives, malgré ton contexte familial complexe, malgré ces rares moments passés ensemble.

Quand on y pense bien, il faut se rendre compte que c'est dans l'adversité qu'on tisse des liens, qu'on développe une complicité qui, autrement, ne pourrait peut être pas se développer aussi rapidement et aussi solidement. À mon avis, c'est ce qui renforce l'amour, c'est ce qui donne le goût de se battre pour en sortir plus forts et plus unis.

On s'est aimé à cause... à cause des "malgrés"...

Grand ménage

Je suis exténuée ! Pourquoi ais-je toujours envie de faire du ménage quand on crève dehors? Allez donc savoir !

Je me suis donc levée ce matin avec une envie folle de nettoyer tout mon appartement. C'est vrai que durant la dernière semaine, j'étais si faible que j'avais de la misère à faire la vaisselle sans me sentir sur le bord de perdre connaissance. Maintenant que je suis rétablie, je peux me permettre d'y penser un peu.

Donc mon dernier ménage remonte à presque deux semaines. Aussi, tant qu'à faire un petit ménage ordinaire, pourquoi pas prendre le temps de faire un grand ménage !

J'ai donc lavé mes fenêtres et mes moustiquaires, les rideaux, la literie, les serviettes et linges de vaisselle. J'ai passé l'aspirateur et fait l'époussettage. Oui. Vous avez bien lu, j'ai époussetté mon salon, ma chambre de fond en comble. J'ai lavé les planchers et j'ai trouvé du temps pour changer les meubles de place dans mon salon et dans ma chambre.

Tout ça m'a pris environ 6h. Arrivée à la cuisine, j'avais beaucoup moins d'énergie. Je me suis donc contenter de passer l'aspirateur, d'époussetter les meubles et électroménagers et de laver ma fenêtre.

C'est déjà pas si mal pour une journée et une journée si chaude en plus. Je terminerai donc demain ce que j'ai commencé. Ma liste de tâches à faire est la suivante :

-Laver les fenêtres et le moustiquaire de ma porte patio arrière.
-Laver le plancher de la cuisine et du passage.
-Laver la salle de bain d'un bout à l'autre, la céramique, le rideau de douche et le rideau de plastique.
-Laver les deux miroirs (salle de bain et passage).
-Faire de l'ordre dans les armoires et la pharmacie de la salle de bain.
-Défaire mon support de piano et le remiser dans mon placard avec le banc (en attendant de le retourner à ma mère).

Ça ne devrait pas me prendre plus d'un avant-midi. Par la suite, j'aurai tout le loisirs de pratiquer ma musique et de penser à toi...

samedi 18 août 2007

Merci...

Après avoir passé une des pires semaines de ma vie, je commence à prendre du mieux, lentement mais sûrement.

Drôle à dire, mais je pense que je n'ai jamais été aussi malade que depuis janvier 2007. D'ordinaire, si j'attrape un minuscule rhume par année, c'est déjà beaucoup, mais cette année, chaque virus qui me tombe dessus vient d'une planète lointaine et me terrasse pendant près d'une semaine sans que je ne puisse répliquer.

Cette fois-ci, c'est une grosse sinusite, qui en plus de la pénible congestion des sinus, me donne des vertiges, des étourdissements et des maux de tête lancinants. Je déteste être malade et encore plus de ne pas avoir la force de faire quoi que ce soit. Même aller chez le médecin est pénible.

Mais à travers ces moments désagréables et souffrants, il y a quand même du bon. Ta visite d'aujourd'hui m'a fait le plus merveilleux des biens. Quand je me suis réveillée ce matin, j'étais mal en point. Je devais passer voir le médecin parce que mon cas empirait au lieu de s'améliorer. Je n'avais pas d'énergie, je n'avais pas envie de sortir de chez moi. En me levant, je vascillais encore dans le passage, ma tête était lourde et je sentais encore les murs bouger autour de moi.

C'est alors que tu m'as téléphoné, juste pour me dire que ton tournoi avait été reporté au lendemain et que tu avais envie de venir me voir. Du coup, ça m'a donné un peu d'énergie pour aller voir le médecin et je suis allée donner mon nom à la réceptionniste afin qu'elle m'inscrive dans la liste d'attente.

À ton arrivée, je t'ai tombé dans les bras, comme si tout à coup tu m'avais aidé à porter tout ce poids qui m'assomait depuis 6 jours déjà. J'aurais voulu pleurer pendant des heures, juste parce que je pouvais enfin poser ma tête sur ton épaule et me laisser porter.

Tu as été extraordinaire aujourd'hui. Je sais que tu me diras sans doute que tu n'as rien fait de spécial. Sauf que ça voulait dire énormément pour moi : que tu m'accompagnes chez le médecin, que tu viennes avec moi à la pharmacie et à l'épicerie, que tu me prépares un petit dîner, que tu t'allonges près de moi quelques instants. Toutes ces petites attentions m'ont aidé à décrocher un peu de mon état et m'ont permis de me reposer vraiment le temps que tu étais là.

De savoir que je peux compter sur toi quand j'ai besoin de toi, même si tu es loin, même si tes occupations prennent beaucoup de ton temps, même si on ne se voit pas très souvent, me rassure terriblement et me fait sentir plus que chanceuse de partager ma vie avec toi...

Un immense merci du fond du coeur...

lundi 13 août 2007

Une idée de génie !

Hier après-midi alors que je te regardais dormir, j’ai eu un flash, une idée, une illumination pour mon prochain roman. Je me suis rappelé une phrase que tu m’avais déjà écrite lors de nous premiers échanges.

Je n’ai pas pu attendre, il fallait que j’écrive cette idée que je trouve terriblement intéressante à exploiter. Depuis hier soir, donc, j’ai commencé à broder un peu autour de mon thème central.

Comme pour mon premier roman, je n’ai pas de ligne directrice. Je ne sais pas ce qui va se passer, ni comment ça se terminera. J’ai des millions d’idées qui me bombardent depuis hier.

C’est si prenant, j’ai eu peine à trouver le sommeil. Qu’est-ce qui pourrait se passer ? Et si je prenais cette tangente-là ? Il me faut une fin pour le moins surprenante et qu’on ne voit pas venir.

J’ai déjà hâte de m’y remettre. C’est fou comme tout arrive en même temps. Je n’aurai jamais assez de temps à consacrer à tout ça. Je dois poursuivre mon apprentissage de la basse. Je dois apprendre les 40 chansons pour le spectacle de juin prochain (j’en connais déjà une, donc 39), je dois mettre sur pied un cours d’initiation au piano – théorie et pratique, pour une amie et collègue qui souhaite apprendre. Je dois écrire mon roman.

Et à travers tout ça, je veux me garder du temps pour moi… mais surtout du temps pour toi, parce que tu me manques toujours autant quand tu es loin de moi...

samedi 11 août 2007

Relation durable

Aujourd'hui, il s'est déjà passé six mois depuis mon premier "je t'aime"... Les six plus beaux mois de mon existance, dois-je humblement avouer.

J'avais envie d'écrire ici... -- argh, si ma dinde de voisine peut arrêter de glousser et s'étouffer avec son verre de vin, je pourrai alors me remettre dans l'ambiance...

Cinq minutes plus tard... la paix, enfin !

Me revoilà. J'écrivais donc que j'avais envie d'élaborer un peu sur les relations amoureuses. La mienne étant au beau fixe, je me suis interrogée cet après-midi sur les "ingrédients" nécessaires à une vie de couple heureuse et durable.

D'abord, je dois dire qu'il faut un(e) partenaire idéal(e). Non pas un(e) partenaire parfait(e), mais un(e) partenaire qui nous convient à tous points de vue dans notre plus totale imperfection. Il ne s'agit pas de trouver quelqu'un qui prendra tout en main pour assurer notre bonheur, notre satisfaction et notre sécurité, mais plutôt de quelqu'un qui nous complète par ses différences, qui nous amène à la réflexion et à l'expression de nos propres sentiments en nous laissant la pleine responsabilité d'être heureux avec soi autant qu'au sein du couple.

Bien entendu, il faut aimer... Si à la base, l'amour est absent, on ne peut parler de relation amoureuse. Il faut aimer fondammentalement ce que l'autre représente, physiquement, mentalement et émotionnellement. Il ne s'agit pas d'aimer l'autre dans son intégralité... il peut avoir des défauts, des habitudes, des faiblesses qui nous déplaisent ou qui ne nous conviennent pas, mais ces désagréments doivent être vus comme des accessoires ou des caractéristiques secondaires.

Je crois que l’amour implique toujours une part d’estime, une évaluation positive de la qualité de l’autre. Des valeurs similaires feront en sorte que l'estime de l'autre sera plus grand parce qu'on se reconnaîtra dans ses décisions, ses gestes et ses paroles.

Finalement, la complicité ne se commande pas et on ne peut la demander; elle existe ou n’existe pas. Il s’agit d’une entente profonde basée sur le partage de valeurs, de vision de la vie et de bon nombre de besoins communs. Elle prend la forme d’une connivence qui pousse chacun à s’associer facilement à l’autre et à lui apporter spontanément son support dans la recherche de satisfaction et la poursuite de ses objectifs principaux.

Je terminerai en mentionnant que tout comme une plante ou un animal de compagnie, une relation amoureuse doit être entretenue chaque jour. On doit donner du temps, on doit en prendre soin et s'occuper d'elle, sinon elle dérive sans qu'on s'en rende trop compte.

Et lorsqu'on le réalise... il est souvent trop tard...

vendredi 10 août 2007

Il fallait bien en parler...

Oui. Il fallait bien en parler pour que ça m’arrive. Je ne me suis pas couchée tard outre mesure hier soir. Après avoir pratiqué un peu ma technique de basse, fait quelques tâches ménagères et embrassé mes tous petits, je m’installe donc dans mon lit pour la nuit.

J’ai passé une nuit relativement sereine et réparatrice. Mon cadran sonne à 6h pile. Même si je commence à travailler seulement à 8h30, j’aime avoir la chance de paresser un peu au lit le matin. Je déteste par-dessus tout me lever et être stressée de me préparer pour me rendre au bureau parce que je manque de temps.

Il n’y a rien de plus merveilleux que de se réveiller tranquillement et de pouvoir se dire qu’il nous reste plus d’une heure avant de se lever.

D’ordinaire, je reste au lit jusqu’à 7h15, 7h30 en écoutant distraitement les bulletins de nouvelles et la musique à la radio. Je me réveille lentement, profitant de ces quelques instants de relaxation avant d’entreprendre ma journée de travail.

Ce matin, par contre, le cadran sonne, comme d’habitude à 6h. Étant habituée, j’y porte plus ou moins attention et je me rendors aussitôt, la musique toujours en marche. Je me réveille brusquement et je fixe intensément mon cadran !

Oh là là, je me lève en rapidement, je me dirige à la salle de bain et fais ma toilette. Je me lave et sèche les cheveux d’une main, de l’autre main, je remplis les bols de nourriture de mes chats. Je m’habille en toute vitesse.

Je déteste être en retard.

Une fois tout ça terminé, je me dirige à la cuisine pour avaler d’une bouchée un muffin et boire un verre de jus. En plaçant mon assiette au four micro-onde pour réchauffer mon muffin, je vois l’heure : 6h45.

Arghhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!!!

J’ai déjà été victime du temps ainsi dans mon adolescence où vers 4h ou 5h am, je me levais en pensant que j’étais en retard et je réveillais toute la famille en faisant couler mon bain. Mais ça ne m’était pas arrivé depuis belle lurette.

Il fallait bien en parler mercredi pour que ça m’arrive après tant d’années de sursit...

jeudi 9 août 2007

Dossier clos !

Après avoir analysé de long en large ma problématique et suivi passablement bien la thérapie que je m’étais moi-même imposée, je suis en mesure d’affirmer qu’aujourd’hui, je suis probablement guérie de ma phobie des orignaux !

J’ai constaté une diminution notable des symptômes associés que j’avais énumérés, dans un texte précédent. On mentionne que « la durée des symptômes est variable avec une guérison complète survenant en trois mois dans environ la moitié des cas. »

Finalement, je suis bien contente parce que ce n’était pas du tout agréable de ressentir toutes ces émotions négatives et de ne pouvoir rien faire pour contrôler leur présence et les faire disparaître… Pour faire une analogie, disons que c’est un peu comme un orignal sur la route la nuit, ébloui par les phares des véhicules, immobile, figé…incapable de bouger.

Je pense donc que je clos ainsi le chapitre de mon trouble de stress post-traumatique. En espérant, bien évidemment, ne plus jamais ressentir une telle crainte irrationnelle.

Un signe du destin

En revenant chez moi hier soir, j’étais quelque peu songeuse. Je repensais à la belle soirée passée ensemble. Je roulais tranquillement, une musique douce à la radio, un peu perdue dans mes pensées. Tout était noir, il n’y avait pas beaucoup de voitures qui roulaient dans le même sens que moi. Pas beaucoup non plus qui roulaient dans le sens contraire.

Soudain, je me lève la tête et j’aperçois une étoile filante juste dans le ciel devant moi. Ça s’est déroulé en une fraction de seconde, que dis-je, en une fraction d’une fraction de seconde.

C’est vraiment tout un hasard que j’aie regardé dans le ciel au moment précis où elle se décidait à passer. J’ai porté attention quelques minutes dans l’espoir d’en voir apparaître une deuxième.

Mais non. Plus rien.

C’était un bref instant dans l’univers : elle se décide à traverser le ciel et moi j’ai regardé à cet instant précis. Je me demande combien de personne on pu la voir. Peut être des dizaines, peut être des centaines, peut être aussi… aucune autre que moi…

Pouvez-vous imaginer une seule seconde quelles sont les chances qu’une telle coïncidence se produise. De regarder exactement au moment où un événement aussi bref se produise. C’est peut être un signe. Une chance inespérée de voir un de mes souhaits se réaliser.

Bref, je n’ai pas hésité une seule seconde et, à cet instant, comme le veut la légende, j’ai fait un vœu… un vœu très cher pour moi et qui me tient à cœur depuis quelques mois déjà…

Je ne vous dirai pas de quoi il s’agit parce qu’il risque de ne jamais se réaliser… mais une chose est manifeste, je serai la plus heureuse des femmes de savoir que ce vœu se réalisera tel que je le souhaite…

Service exemplaire ?

Loin de moi l’idée de vouloir être grincheuse en cette matinée. C’est peut être le peu d’heure de sommeil que j’ai eu, peut être la journée fort occupée d’hier, le traffic, la chaleur et l’humidité, mais hier soir, j’ai eu droit à un des pires services reçus dans un restaurant depuis fort longtemps.

Je vais taire le nom du restaurant car ce n’est pas le but de mon blog de faire de la mauvaise publicité pour quelconque commerce. Mais je vous raconte l’histoire.

C’est vrai que j’ai un peu fait attendre la serveuse parce que je ne savais pas vraiment ce que j’avais envie de manger. Dans un restaurant libanais, j’aurais tout de suite arrêté mon choix sur une assiette combo (miam !), mais hier je ne savais pas trop.

Par contre, ce n’est pas une raison pour nous faire patienter pendant plus d’une heure avant d’avoir notre assiette. Bref, il y avait eu une erreur sur l’un des plats. À mon avis, on aurait pu nous prévenir beaucoup plus tôt du délai. Sans me tromper, je pense qu’on nous en a informé près d’une heure plus tard.

Évidemment, quand la nourriture est arrivé, les plats étaient trop cuits, secs et froids, probablement laissés sur un réchaud pendant qu’on refaisait le plat erroné.

Après le repas, on reçoit les factures et on attend pour le paiement. La serveuse doit être passée au moins quinze fois devant nous sans même nous jeter un regard. Elle desservait des assiettes… Je ne sais pas si on avait voulu sortir sans payer, aurait-on été autant ignoré ? Bonne question !

D’ordinaire, je suis une fille très patiente, mais hier c’en était trop. Nous avions amplement le temps de souper avec deux heures d’avance, mais la lenteur du service, nous avons trouvé le moyen d’arriver en retard au spectacle.

C’était la dernière fois de ma vie que je me pointais dans ce restaurant !

dimanche 5 août 2007

Toute une chance...

Je me surprends toujours à écrire des hommages à l'amour que je te porte, ici, sur ce blog.

Vendredi dernier, nous avons été souper avec des amis à toi et ça m'a fait grand plaisir de rencontrer les gens qui t'entourent, d'apprendre à les connaître et à les côtoyer.

Je dois avouer, à mon plus grand étonnement, que je me suis sentie tout de suite très bien avec chacun d'eux. Habituellement, je suis de nature un peu plus sauvage. J'ai besoin qu'on m'apprivoise un peu, autant en amitié qu'en amour. Mais ce soir-là, j'ai tout de suite senti que de mon côté, j'aimerais beaucoup ces amis qui font partie de ta vie.

J'ai passé une partie de la soirée à te regarder de l'autre côté de la table. Je regardais tes yeux briller, ton sourire sincère, les traits de ton visage, concentrés, alors que tu suivais la conversation.

J'aurais tellement voulu te serrer contre moi. Tu étais proche, juste en face de moi, mais en même temps, tu étais loin. Je ne pouvais pas t'atteindre. Un peu comme si tu avais été derrière une vitrine et moi, de l'autre côté.

J'aurais tellement voulu t'embrasser. Je te regardais et dans ma tête, tout ce qui raisonnait était : "et moi je partage ma vie avec cette personne... quelle chance je peux avoir !" Je me sentais le coeur en feu, j'aurais voulu crier au monde entier l'amour que je ressens pour toi.

Je sais que tu n'aimes pas les vagues, ni l'attention portée sur toi à ce sujet. Mais ici, par contre, je peux crier haut et fort à toute la communauté virtuelle à quel point je t'aime...

Le jour de la marmotte...

J'ai vécu une expérience troublante un peu plus tôt cet après-midi.

Avez-vous déjà regardé le film le jour de la marmotte avec Bill Murray? Vous savez, l'histoire du gars qui vit et revit sans cesse le même jour.

Je me suis étendue cet après-midi avec Toi et je me suis assoupie. J'ai fait un rêve bizarre... le genre de rêve qu'on fait en sachant très bien qu'on est en train de rêver, mais qu'une force inexplicable nous empêche de nous réveiller.

Je vous raconte.

J'étais sur l'autoroute, avec toi à mes côtés en direction de... Laval (?!?). Je ne sais pas trop pourquoi, mais je n'arrivais pas à ouvrir les yeux. C'est comme s'ils étaient collés. Je roulais, 100-110 km/h les yeux fermés et j'avais beau me concentrer pour essayer de les ouvrir, je n'y parvenais tout simplement pas.

La panique me gagnait... pas seulement dans mon rêve, mais physiologiquement parlant également. Mon rythme cardiaque s'accélèrait, je contractais tous mes muscules. Je ne pouvais ni m'arrêter, ni me ranger sur le côté, ni ouvrir les yeux. Tout ce que je pouvais faire était de rouler droit devant moi... La crainte d'avoir un accident me gagnait... Est-ce que j'étais dans la bonne voie, est-ce que j'avais quelqu'un derrière moi, est-ce qu'on me doublait, est-ce que quelqu'un freinerait brusquement... Quelle angoisse !

J'étais consciente que ce n'était qu'un rêve et j'essayais de me parler, je ne voulais pas me réveiller en sursaut (je déteste sursauter), mais je n'avais aucun contrôle et brusquement, je me réveillais, en sursautant, le coeur qui battait à tout rompre et toute crispée.

Étant donné que tu dormais près de moi, je m'empressais de te raconter mon rêve en t'expliquant en détail la situation. Mais alors, aussitôt que je commençais à raconter, ça me replongeait dans le même rêve, à la même place, sur le même autoroute et je revivais une deuxième fois le rêve... Je ne m'étais donc pas réveillée vraiment la première fois et je rêvais que je te racontais le tout.

Le même manège, les mêmes sensations recommencèrent alors une deuxième fois, jusqu'à ce que je me réveille brusquement et là encore, je te racontais mon rêve en pensant, à tort, être réveillée. Je replongeais dans l'enfer de cet autoroute infini.

La troisième fois, étant donnée que j'étais consciente que j'étais en train de rêver, je me suis dit que j'allais me lever avant de te raconter mon rêve. Si je me lève, forcément je vais être réveillée. Alors vient l'instant où je sursaute et je me lève, je marche un peu, je me recouche en me collant sur toi afin de te raconter le tout et je resombre, une quatrième fois dans le rêve...

J'étais prisonnière de ce rêve en boucle qui jouait et rejouait la même scène inlassablement. Moi, je subissais, impuissante, le défilement des évènements un peu à la manière de l'acteur dans le film. J'avais toujours ces sensations de stress et de peur extrême comme si ça m'arrivait pour vrai.

J'ai dû refaire le même rêve au moins une dizaine de fois avant de me réveiller, cette fois-ci, pour vrai. Quelle manière horrible de rêver...

Si au moins j'avais pu choisir mon rêve. J'aurais fait celui où je m'éveille chaque matin dans tes bras, aux premières lueurs du jour, dans notre petit coin de paradis juste à nous et là, je pense que jamais plus je n'aurais voulu m'éveiller...

samedi 4 août 2007

Quelle torture !

Voilà maintenant cinq jours que je me suis procurée ma basse et je pratique autant que je peux. Le jour, le soir, la nuit, branchée, avec mes écouteurs et même unplugged !!

Je commence à faire un peu de progrès. Je dirais que ma main droite connaît pas mal ce qu'elle doit faire.

Ce matin, j'ai commencé à mettre des notes sur le manche avec ma main gauche... Le sol et le fa de la grosse corde... Deux notes, oui... mais j'ai des crampes dans la main comme si on me l'avait torturée pendant dix jours !!!

Même si j'ai fait 15 ans de piano... ça n'a A-B-S-O-L-U-M-E-N-T rien à voir !!! Pas le même doigtée, pas le même but, pas la même position.... C'est tout à réapprendre !

J'ai hâte d'être un peu plus à l'aise parce que pour le moment, tout ce que je réussis à faire, c'est de faire buzzer mes cordes, argh. Et je dois encore trouvé une manière qui me convient d'assourdir le son des cordes que je viens de jouer quand j'ai pas besoin qu'elles sonnent...

À suivre...

Tome 2... hum?

J'ai eu un flash hier sur le trajet entre Montréal et Sherbrooke... une autre bulle, si on peut le dire ainsi. J'ai eu envie d'écrire un autre livre.

Bon, pour ceux et celles qui n'étiez pas au courant, ma présence ici sur ce blog découle uniquement du fait qu'en décembre dernier, j'ai écrit un petit bouquin. De ce fait, j'ai vraiment pris goût à l'écriture, et comme je n'avais pas d'inspiration immédiate pour écrire une autre histoire, j'ai décidé d'écrire mes idées et réflexions ici... en attendant l'éclair de génie, et pour ne pas perdre la plume, lol.

Voilà le court résumé de mon existence virtuelle !! Bref, j'écrivais donc qu'un flash m'est venu en conduisant hier : Et si je faisais une suite... une deuxième partie... à cette première tentative littéraire en inversant mes personnages... Le personnage secondaire du premier tome deviendrait le principal alors que mon personnage principal deviendrait secondaire.

Hum... Je pourrais reprendre le fil de ma première histoire, mais à l'inverse... oui.. en décrivant la vision de l'autre personnage... en y appliquant un peu plus de ma réalité actuelle...

Awwww, je suis déjà emballée ! J'ai tout plein d'idées qui se bousculent dans ma tête. Vivement que je place tout ça en ordre pour enfin commencer à écrire.

Il ne manque que deux petites choses à mon inspiration. Une paysage inspirant pour dépeindre mon décor initial et une fin à tout casser. Quand j'aurai mon point A et mon point B... il ne restera plus qu'à tracer le chemin pour réunir les deux...

mercredi 1 août 2007

La confiance

"La confiance renvoie à une attitude générale, rencontrée dans des circonstances multiples, où une personne détermine son comportement sur la base d'un sentiment plus que sur un raisonnement ou sur une recherche totale de preuves."

Pour l'avoir jadis vécu, je sais qu'il n'y a rien de pire que de perdre la confiance qu'on a envers l'être aimé. C'est comme si l'on partait à la dérive dans un canot de sauvetage, sans rames, ni moteur, ni veste de sécurité.

Une solitude omniprésente nous pénètre et nous colle à l'âme, comme la moiteur peut nous coller à la peau par temps très humide. La finalité nous apparaît soudain : on doit errer en solitaire, à la recherche de notre soi intérieur, qui, plus souvent qu'autrement, demeure bien caché.

Aucun bruit, aucun son, aucune aide extérieure ne peut nous atteindre. Comme si on était condamné à se faire face enfin pour faire le point sur notre vie, notre situation, nos désirs et notre vision de l'avenir.

Ça fait mal.

Oui.

C'est normal parce que la confiance est un sentiment essentiel. On dit même qu'au sein d'un couple, la confiance est souvent plus importante que l'amour, lui-même, pour déterminer la durabilité d'une relation.

On prend tellement de temps à construire ce sentiment à deux et il peut s'écrouler en un instant, sans prévenir... peu importe le temps qu'on a mis à le bâtir... comme un château de cartes sur lequel on aurait soufflé.

Pourquoi donc se donner autant de mal à faire confiance, si ce qu'on s'acharne à construire pendant des années peut disparaître en quelques secondes?

Parce que s'il y a un sentiment extraordinaire qui existe en ce monde, c'est bien l'espoir d'un monde meilleur. C'est bien l'aspiration de grandir et le désir de s'élever soi-même et de se dépasser... Évidemment, on ne peut réussir ce tour de force qu'avec l'aide des gens qui nous aiment, spécialement avec le support de cette personne tout à fait chère qui partage notre lit, notre quotidien, notre vie.

C'est une belle chose de vouloir faire sa vie à deux, de vouloir partager ses joies, ses peines avec une personne totalement différente de soi, justement pour nous permettre de grandir et de s'épanouir en tant que couple, mais aussi en tant qu'être humain individualisé.

Personne ne dit que le chemin de la vie était facile à suivre parce qu'on ne peut ni s'arrêter, ni rebrousser chemin. Parfois on tombe, parfois on s'écorche les pieds, parfois on peine à gravir une colline. D'autres fois, par contre, tout semble aller pour le mieux. C'est comme si on avait le vent dans le dos en descendant cette même colline qu'on s'est tant efforcé à gravir peu auparavant. Tantôt on souffre, tantôt c'est notre partenaire qui suffoque. Mais, règle générale, on est toujours ensemble pour s'encourager et s'épauler.

Alors lorsque les nuages se font gris au dessus de votre tête. Sachez tourner la tête vers l'arrière et regardez le bout de chemin que vous avez parcouru jusqu'à ce jour. Interrogez-vous sur la force de vos sentiments pour votre partenaire et rappelez-vous qu'un jour, vous l'avez déjà aimé plus que tout au monde...

Car on ne peut jamais prédire où et quand la route s'arrêtera, parce qu'on sait tous très bien qu'inévitablement... cette route devra s'arrêter un jour où l'autre.

Personne n'est éternel.