lundi 31 décembre 2007

Bilan 2007

2007 a été une année formidable pour moi. J'ai l'impression d'avoir cheminé, d'avoir grandi et d'avoir appris sur moi.

Janvier - Une année qui a débuté sur des remises en question et une introspection de ma part. Difficile, mais nécessaire afin que je puisse m'ouvrir à ce qui venait vers moi. Vers la mi-janvier, une rencontre inattendue des plus révélatrice.

Février - Comme dans tout bon début de relation, des moments intenses, des nuits blanches, le coeur qui bât à cent mille à l'heure, on se créé un petit monde parallèle et on s'y enferme en souhaitant y demeurer le plus longtemps possible.

Mars - Mauvaises nouvelles, contraintes, douches froides qui me ramènent à la réalité et qui me font réaliser que cette nouvelle relation amoureuse naissante à besoin d'un mur de protection pour ne pas s'écrouler.

Avril - Une lueur au bout du tunnel, les nuages disparaissent graduellement avec le printemps qui s'amène. Pierre par pierre, nous construisons l'enceinte de ce chateau fort pour y conserver ce que ne avons de plus précieux : nous.

Mai - Des maux mystérieux dont personnes n'est en mesure de déterminer la cause m'envahissent. Pendant plus de 15 jours, j'ai lutté tant bien que mal contre ces microbes qui ont fini par disparaître d'eux même... Le mystère de leur origine plane toujours...

Juin - Ma peur intenses des orignaux !! J'ai passé un mois de juin atroce à vivre des crises d'angoisse, lesquelles j'ai de la misère à concevoir encore aujourd'hui. Elles sont apparues subitement et sont disparues aussi soudainement environ trois mois plus tard...

Juillet - Les fameuses vacances dont on rêvait depuis janvier. Une semaine extraordinaire, même s'il a plû tous les jours, où j'ai pu vivre au quotidien avec toi et apprendre à te connaître plus intimement.

Août - La découverte d'une nouvelle passion musicale, la basse. Sur un coup de tête, je suis allée m'acheter l'instrument dans le but de pouvoir le maîtriser rapidement. Encore aujourd'hui, aussitôt que j'ai une minute de libre - en autant que l'heure soit raisonnable - je branche le tout et je pratique pendant des heures.

Septembre - Retour à l'école? Si on veut, j'ai commencé à prendre des cours de basse et à donner, en même temps, des cours de piano. Mes semaines sont devenues aussitôt très chargées, me laissant peut de temps pour relaxer.

Octobre - Mes 30 ans... On change de dizaine, on change de "classe" si on veut. Je me suis imposé des objectifs à atteindre avant ma quanrantaine et j'espère bien pouvoir y parvenir. Octobre rime aussi avec la première fois que j'ai pu assister à une soirée où tu faisais la musique. Le désir d'apprendre plus rapidement s'est nettement fait sentir en moi et j'ai redoublé d'ardeur dans ma pratique.

Novembre - Les remises en question ont fait en sorte que j'avais moins de temps à partager ici avec vous. J'ai passé presque tout un mois dans ma tête à tourner et retourner chacune des avenues; à essayer de déterminer ce qui serait le mieux pour moi et ce que je voulais faire dans ma vie. Encore à ce jour, je n'ai toujours pas tracé de ligne de vie comme telle.

Décembre - Je n'ai guère plus eu le temps d'écrire, j'ai passé deux semaines à pelleter les 75 cm de neige qui nous sont tombé dessus, les partys de bureaux, les achats de cadeaux, la création d'un site Web et toutes mes occupations que je traîne depuis déjà trois mois ont réussi à me garder loin de mon blog.

Malgré tous les petits désagréments, 2007 restera gravé dans ma mémoire, en grande partie, grâce à Toi, qui me complète à merveilles, qui a su me donner un souffle de vie, qui a su m'encourager dans mes nouveaux projets et mes nouvelles ambitions.

Pour ces quelques raisons et pour toutes les autres que je garde pour moi et que je partagerai sûrement avec toi, je te remercie du plus profond de mon coeur pour avoir fait de 2007, une de mes plus belles années de vie.

dimanche 30 décembre 2007

Repos bien mérité

Le Temps des Fêtes est une période de l'année plutôt rock and roll. On se prépare au moins un mois à l'avance pour compléter les présents, pour compléter les achats de nourriture, de boisson, de vêtements pour les festivités.

On participe à des tas de partys de tous les genres : party de bureau, dîner de département, party d'amis, chez papa, chez maman, chez les grands-parents, chez les beaux-parents, les beaux-grands-parents (si ça se dit, lolll), ou simplement en tête à tête avec son amoureux(se).

On se couche tard, on mange trop, on mange mal (caloriquement parlant), certains abusent des bonnes choses, on vit en accéléré, on dépense sans compter.

Il faut un temps pour reprendre un peu son souffle après toutes cette folie hivernale. Eh bien, la mienne commence demain. J'ai pu, pour une deuxième année consécutive, me payer le luxe de prendre congé la semaine suivant les festivités.

Évidemment, il me reste encore un party, le 1er janvier du côté de ma mère, mais honnêtement, le plus gros est passé. Ce sera une fête bien simple, entourée de ma mère et son copain, mon frère et sa copine, ainsi que Toi. On va jaser, on va manger (encore !!) et on va faire de la musique.

Après ça, il me restera toute une semaine pour refaire le plein d'énergie pour la nouvelle année et commencer à mettre en pratique mes résolutions pour 2008 !!!

Rock on, Rock Story

Quelle soirée !!! J'ai décidé d'offrir à mon âme soeur, et je me fais tout un plaisir de lui donner ce titre, des billets pour un souper-spectacle au Casino de Montréal pour voir le show Rock Story.

J'avoue que j'ai passé une soirée extraordinaire. Nous avions des places de choix, une loge juste un peu sur le côté tout près de la scène. Le souper était excellent: une entrée de saumon froid et asperges, un suprème de volaille avec sauce au brie comme plat principal et un trio de pâtisseries comme dessert. Avec un petit cocktail en apéro et un bon vin en mangeant, je me suis vraiment régalée.

Ensuite, vînt le moment que nous attendions avec impatience, le début du spectacle. Durant 1h30, les grands succès rock des années 70-80 se sont succédés en plusieurs petits medleys. Bryan Adams, Styx, Pat Benatar, Heart, The Eagles, Queen, U2, et j'en oublie tellement d'autres.

C'était un spectacle du tonnerre qui conclut une soirée du tonnerre. J'ai eu une petite nostalgie à ton départ. Alors que je te serrais contre moi, je t'ai donné un tout dernier baiser pour 2007...

vendredi 14 décembre 2007

Un phénomène étrange

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de vivre un phénomène de façon récurrente sans avoir d’explications précises sur la raison de son apparition ?

Il m’est déjà arrivé de vivre des expériences surnaturelles, il y a quelques années déjà. Par trois occasions, j’ai été confrontée au paranormal, mais soyez sans craintes, aucun traumatisme n’est apparu par la suite. Ceci pourrait faire l'objet d'un prochain texte.


Depuis quelques mois déjà, un phénomène étrange se produit lorsque je m’installe pour dormir le soir. Je me couche sur le dos, bien emmitouflée dans ma couverture et je m’endors. Je n’ai pas souvenir de rêver ou de faire un cauchemar. Je dors profondément, paisiblement et tout d’un coup, je me réveille sans qu’il n’y ait de bruit.

Je ne sursaute pas, comme parfois lorsqu’on a l’impression de tomber dans un rêve et qu’on se réveille juste avant de toucher le sol, mais je suis toute à l’envers, comme si je n’avais pas eu la chance de compléter mon cycle du sommeil. C’est un peu comme si on me tirait de force de la phase du sommeil profond.

J’ai la tête qui tourne, je suis perdue, je me demande où je suis. C’est alors que je regarde mon cadran. L'heure s'ajuste aussitôt pour 11h34. Chaque fois, l'heure change toujours pour 11h34. Je ne sais pas pourquoi il faut que je m’éveille à 11h34 à chaque nuit, mais tel est le cas depuis au moins trois mois.

Évidemment, je me rendors aussitôt et le reste de ma nuit se déroule sans anicroches. Sauf qu’étant donné que le phénomène se produit chaque jour depuis au moins deux mois, je commence à m’interroger.

Le plus surprenant dans toute cette histoire est que si j’ai le malheur de me coucher plus tard que 11h34, rien ne se produit. Ma nuit se déroule parfaitement bien jusqu’au petit matin…

À vos hypothèses…

jeudi 6 décembre 2007

Soirée de danse sociale

Je fais une petite « plogue » sur ma page personnelle pour des amis à moi qui pratiquent la musique et qui se produiront en spectacle lors d’une soirée de danse sociale :

Quand ?

Vendredi le 14 décembre à 20h

Lieu :

Salle du Club Aramis
Située au 464, rue du Ruisseau-Rouge à Magog.

Coût d’entrée :

6.00$ par personne ou 10.00$ pour 2 personnes (promotion de décembre).

Danses à l’honneur :

Continental,
Cha-cha,
Samba
Valse
Triple-swing
Menringue
Mambo
Rumba
Electric Slide
Cap driver
et beaucoup d’autres…

Si vous avez envie de ne pas trop vous prendre au sérieux, de passer une belle soirée à vous amuser, d’apprendre quelques nouveaux pas de danse, de rencontrer de nouvelles personnes, de faire plaisir à certains membres de votre famille en leur proposant une activité hors de l’ordinaire, ou tout simplement de venir prendre un verre entre amis en écoutant un band live alors vous avez trouvé l’occasion parfaite !

Peu importe les raisons de votre présence, vous encouragez, en même temps, un petit groupe local dans sa démarche de mettre sur pied une soirée mensuelle de danse sociale pour les gens de tous âges.

Noël approche à grands pas et le temps est aux réjouissances de toutes sortes.

Serez-vous de la fête ?

Pour consulter la page web du groupe IMPAK, vous trouverez l'adresse dans ma liste de liens ci-contre.

mercredi 21 novembre 2007

Un vent de changement...

Je ne sais pas ce qui se passe en moi depuis quelques semaines déjà. J'ai une pensée récurrente, obsessive dont je ne parviens pas à me défaire.

J'ai envie de changement dans ma vie.

Peut être à cause de Toi, à cause de la distance qui nous sépare, à cause du bien-être que je ressens à être à tes côtés, à cause de l'ennui, à cause du fait que je suis de plus en plus convaincue que j'ai trouvé mon âme soeur dans ce monde.

Peut être à cause de la routine, moi qui d'ordinaire, affectionne particulièrement mes petites habitudes de vie, à cause d'un travail qui ne me stimule plus autant depuis la dernière année, à cause de problèmes redondants qui semblent perpétuels et une situation professionnelle qui n'avance à rien.

Peut être aussi à cause de mon appartement. Il est très bien, certes, mais il a des défauts : la fumée de cigarette de la voisine qui entre chez moi l'hiver, l'insonorisation quasi nulle qui fait en sorte que j'entends ronfler ma voisine d'en haut la nuit, les divisions intérieures qui ne maximisent pas du tout mon espace vital.

Peut être aussi à cause qu'il n'y a pas beaucoup de choses qui me retiennent à Montréal. Je n'y ai pas été élevée, je n'ai pas vraiment de famille ici, je n'y travaille même pas, je n'aime pas la vie nocture de la grande métropole et je suis une fille plutôt casanière qui aime la tranquilité et les grands espaces verts.

Depuis quelques semaines déjà, je retourne tout ça dans ma tête. J'hésite, j'avance, je recule. Évidemment, j'ai de grandes craintes à tout laisser tomber parce que j'ai une excellente sécurité d'emploi ici.

Mais une partie de moi reste à Sherbrooke chaque fois que j'y vais... Un peu plus de moi, à chacune de mes visites et j'essaie de voir, indifféremment de ta présence, quels seraient les avantages à ce que je change d'air un peu.

J'essaie de voir pour moi, ce que cette nouvelle vie pourrait m'apporter, parce qu'on sait très bien que rien n'est éternel et je n'ai pas envie de vivre pour autrui.

Je vous laisse sur cette pensée, dont j'oublie le nom de l'auteur, qui résume un peu des idées que j'ai pu exprimer ici :

"Je n'irai pas jusqu'à m'éloigner de moi-même
pour me rapprocher de toi
Car ce sont les distances que j'exprime
qui se rapprochent le plus de moi "

lundi 19 novembre 2007

Depuis le temps...

J'ai perdu un peu le fil de mon blog avec les semaines. Le manque d'intérêt à écrire ou bien aucun nouveau sujet à partager ici ont eu raison de mon assiduité à l'écriture.

Novembre n'est donc pas mon mois d'écriture et si Tu ne t'étais pas fait "ramasser" ta voiture il y a quelques semaines, possible que je n'aurais rien écrit du tout !

Je fais donc ici une courte mise à jour de ma vie, pour mes quelques fans ici et là, lolll.

Je suis toujours aussi amoureuse, sinon plus encore à chaque seconde qui passe.

Je travaille toujours sur ma musique et je m'en viens une experte de la musique Country (à suivre dans un prochain texte... loll) Hiiiiiiiiiiii Haaaaaaaaaaaaa !

Je suis toujours mes cours de basse et je déteste toujours autant la lecture à vue...

Je donne toujours des cours de musique et mon élève apprend très vite, est très motivée et je suis bien contente de voir les résultats ! Je crois que je suis un bon professeur.

J'ai mis une pause sur l'écriture de mon deuxième roman par manque d'inspiration et manque de temps surtout pour y penser. Je ne suis pas inquiète, ça reviendra !

Les chats vont bien, Charlotte rouspette encore pour rien et Mickey est toujours aussi gros...

Finalement, tout est au beau fixe sous le soleil. La vie suit son cours et me replonge dans une petite routine agréable qui plait beaucoup à la balance qui sommeille en moi. Le seul hic à toute cette histoire, c'est que la routine ne provoque pas beaucoup de sujet à discuter, hihihi

Reste à voir ce que décembre me réservera !

mardi 6 novembre 2007

On s'en va chez le diable !

Je suis révoltée ! Révoltée par tous ces minables au volant qui n’ont aucun sens du civisme. Pas plus tard que le weekend dernier, alors que Tu passais la fin de semaine avec moi, un sans-dessin du volant, a percuté ton véhicule, et quand je dis percuter, je ne parle pas d’une simple égratignure. Non. On a violemment enfoncé la portière arrière coté conducteur.

Et comme si ce n’était pas assez, notre sans-dessin national, au lieu de reculer pour éviter d’endommager davantage le véhicule, a décidé de cramper ses roues pour sortir de là en rayant tout le côté conducteur de l’arrière jusqu’au miroir de devant.

Le plus insultant, c’est que notre bozo de service n’a même pas laissé de mot dans le pare-brise, comme tout bon citoyen l’aurait fait.

C’est scandalisant, on s’en va tous chez le diable à force d’être aussi égocentrique !!! Il est fort probable qu’il (elle) ait perdu la maîtrise de son véhicule alors qu’il (elle) était en état d’ébriété avancé et qu’il (elle toujours) ne se souvient même pas de cette collision.

Je ne comprends pas comment on peut se sentir à l’aise d’endommager la propriété d’autrui sans sentir le moindre petit remord de conscience (si ça se trouve, il n’est pas donné à tous d’avoir une conscience).

Je me souviens le 24 décembre 2005, je venais tout juste d’emménager dans mon nouvel appartement et je quitte vers 17h pour me rendre chez mon père pour le réveillon. J’entasse tous mes cadeaux dans le véhicule et m’installe au volant.

Je ne sais pas où j’avais la tête, mais en voulant reculer, je donne du gaz… BANG !!! Je recule dans le véhicule derrière moi. Pourtant, je n’ai jamais fait de truc aussi insensé. Je prends toujours la peine de regarder et de reculer lentement, mais ce soir là, je ne l’ai pas fait, allez donc savoir pourquoi ! lol.

Et bien je suis sorti de ma voiture et j’ai été inspecté le véhicule derrière moi. Il n’avait rien, à première vue, mais étant donné qu’il faisait noir, j’ai quand même laissé une note au propriétaire en m’excusant d’avoir frappé son véhicule et en laissant mon numéro de cellulaire.

Dans le courant de la soirée, je reçois un premier message du monsieur en question qui me dit avoir grandement apprécié ma note et qu’il n’avait rien vu d’anormal, lui non plus. Bien satisfaite et fort soulagée, j’effaçai donc le message.

Vingt minutes plus tard, le même monsieur me rappelle et se présente (?!?!). Il me mentionne trouver que j’avais une belle voix sur le répondeur et qu’il avait envie de me connaître davantage. Il m’invite à aller prendre un café un de ces quatre…

What the... , jamais je n’aurais envisagé tenter de séduire quelqu’un qui venait de me rentrer dedans. Mais il semble que ce ne soit pas le cas pour tous.

Aussi, j’effaçai donc le message de nouveau sans y donner suite.

Comme quoi, ce gentil monsieur aurait pu avoir de la chance et trouver l'amour de sa vie si j'avais été le moindrement intéressée à le rappeler !!! lol...

On ne sait jamais !!

mercredi 31 octobre 2007

Moins de deux mois...

Il est probable, que si ce n'est pas déjà fait, qu'on retrouve dès demain dans tous les magasins, des indications du temps des Fêtes à venir.

On le sait très bien, après l'Halloween, les déguisements, bonbons, décorations et autres articles reliés à cette fête seront mis en solde à des prix dérisoires pour faire place à la marchandise de Noël.

Demain déjà le 1er novembre et on n'y échappera pas. Deux mois d'avance pour nous rappeler cette période de l'année où tout coûte plus cher : les cadeaux, les nouveaux vêtements, coiffures, déplacement à prévoir (pour ceux, qui comme moi, habite loin de leur famille).

Bref, ce n'est pas pour m'appitoyer sur mon sort que je débute ce texte, mais plutôt parce que chaque année, c'est une des périodes que je préfère. Ne serait-ce que pour l'euphorie apportée à faire tous les préparatifs en vue des réunions de famille. Ne serait-ce que pour les décorations des maisons qui illumineront la noirceur des rues durant la soirée. Ne serait-ce que pour les longues marches en soirée que je me plais, chaque année, à faire juste après le souper. Ne serait-ce que pour la liste de présents que je prépare depuis Noël 2006, pour ne pas être pris de court le 22 décembre, à devoir trouver des idées de cadeaux pour ceux que j'aime...

Depuis quelques années déjà, j'avais une fâcheuse tendance à attendre à la dernière minute pour faire mes emplettes en espérant toujours l'idée de génie pour trouver LE cadeau parfait pour ma mère ou mon frère.

Mais cette année, je dois dire que je suis plutôt fière de moi. Parce que j'ai déjà commencé mon magasinage, tranquillement, au fur et à mesure, une idée par ici, une idée par là. Ça n'a pas besoin d'être bien compliqué. Il faut juste être un peu attentif aux gens qui nous entourent pour deviner facilement ce qui leur ferait plaisir.

Donc fini les maux de tête pour cette année ! Le processus est déjà enclenché.

mercredi 24 octobre 2007

Un superbe weekend

J’ai pris quelques jours pour faire le compte rendu de ma fin de semaine parce que j’ai réellement passé une des plus belles fins de semaine que j’ai pu vivre avec toi depuis qu’on se connait.

Fort chargée en activités de toute sorte, je me suis réellement plu à évoluer dans ton environnement durant trois jours. Même si je n’ai pas pu te parler chaque seconde que j’aurais voulue, je sentais ta présence et ça me faisait du bien. J’ai eu la chance d’apprendre à connaître davantage tes amis et je me sens bien en leur compagnie.

J’ai surtout pu t’observer dans ton élément, et la première émotion qui me vient aux lèvres est l’admiration. J’étais remplie d’admiration de te voir, comme centre d’attraction de deux soirées, à divertir les gens qui étaient présents.

J’ai vraiment adoré mon weekend, je débute cette semaine avec une motivation plus qu’élevée à apprendre ton répertoire pour pouvoir pratiquer avec toi.

J’espère pouvoir vivre encore tout plein de weekends de la sorte pour pouvoir passer encore plus de temps à tes côtés.

vendredi 19 octobre 2007

La primeur...

Je me sens comme un petit enfant aujourd’hui. Depuis la nuit dernière, j’ai peine à dormir. J’ai tourné et tourné dans tous les sens, plaçant autrement mon oreiller, il faisait trop chaud, il faisait trop froid. J’étais simplement trop excitée pour dormir.

La raison est simple. Ce soir, pour la première fois de mon existence, je vais enfin pouvoir te voir en spectacle !!!! Depuis huit longs mois que je désespère de ne pouvoir assister à tes spectacles parce qu’il s’agit de party privés, de réceptions de mariage ou de fêtes de familles.

Le temps avance trop lentement, il reste encore 1h35 avant que je ne quitte pour Magog et je tourne un peu en rond dans mon travail. J’ai tellement hâte de pouvoir te regarde une soirée entière et ne faire que ça.

Une pointe d’admiration grandissante dans mes yeux, ne cessant de m’émerveiller à chacune de tes interprétations. Tu diras sans doute qu’il n’y a rien là, parce que pour toi, c’est devenu banal, parce que tu te produis depuis des années déjà et ça fait partie de ta vie, de ton quotidien.

Mais pour moi, ce sera la toute première fois que je verrai sur scène la personne qui partage ma vie et je ne peux qu’en être très fière.

Comme je te l’expliquais hier, peut être que lorsque notre couple aura dix ans, que je t’aurai vu des centaines de fois sur scène et que, peut être même, que j’aurai joué à tes côtés nombre de fois, je trouverai la situation plus que banale, mais pour le moment, je me sens comme un enfant à quatre ou cinq jour de Noël avec tout la hâte qu’il peut ressentir de recevoir enfin ses cadeaux tant désirés…

mardi 16 octobre 2007

Un nid douillet...

Est-ce que j'ai déjà dit à quel point je trouvais que tu avais des idées géniales parfois? Lundi dernier, tu m'as fait une proposition qui m'a étonnée.

Sur le coup, j'ai trouvé l'idée très bonne, et avec les jours qui passent, je trouve qu'elle fait de plus en plus de sens. Parce que j'ai l'impression que nous avons tout à gagner de cette situation qui nous permettra de faire évoluer notre relation davantage sans se jeter les yeux fermés dans le vide...

Tu m'as fait la proposition de se prendre un appartement " à temps partiel " dans le coin de Sherbrooke. Rien de trop luxueux, rien de trop tape à l'oeil, rien de trop vaste, juste un petit nid douillet pour nous deux.

Une toute petite place où on pourrait se voir tranquillement chaque fois que j'irai dans ton patelin, une petite place qu'on pourrait organiser à notre guise, un endroit où on s'inventerait une petite vie à deux, un petit quotidien, un aperçu d'une vie commune future.

Je trouve ça vraiment fantastique comme idée puisqu'il ne sera pas nécessaire pour le moment de renoncer à notre vie respective et nous aurions notre univers partagé durant les fins de semaine où tu ne pourras pas venir chez moi.

J'ai vraiment très hâte de voir si ce projet naîtra un beau jour, dans un avenir, espérons-le, assez rapproché qu'il me permette enfin de passer un peu plus de temps de qualité avec toi.

jeudi 11 octobre 2007

11 octobre 2007

En te parlant ce matin, j’ai mentionné une chose qui m’est restée à l’esprit depuis. J’ai dit que le 11 était la plus belle journée de chaque mois. Tu as trouvé ça drôle sur le coup, mais je dois dire que je le pense réellement.

En fait, j’ai toujours aimé le chiffre 11. Un chiffre chanceux, à mon avis. J’aime les nombres premiers, tout simplement parce qu’ils sont uniques. On ne peut les diviser que par 1 et eux-mêmes, aucun multiple, aucune autre façon de composer ce nombre.

Visuellement parlant, le chiffre 11, pour la balance que je suis, représente l’équilibre visuel parfait parce qu’il est composé de deux lignes symétriques côte-à-côte ou, si on se sert de son imagination quelque peu, deux êtres côte-à-côte…

Je ne voulais pas faire un texte sur la nature des nombres premiers, je parle du 11 parce qu’aujourd’hui, ça fait très exactement huit mois que j’existe grâce à toi. Ça fait exactement huit mois que j’ai enfin trouvé un sens à ma vie.

Ce sens, tu m’as aidé à le découvrir, tu m’as aidé à regarder en moi pour trouver ma valeur. Je revis depuis huit mois déjà ou plutôt, je me réveille d’un grand sommeil qui a duré un peu moins de 10 ans. Comme un animal qui hiberne durant les mois plus froids, j’étais endormie.

Depuis que je te connais, j’ai retrouvé un sens à mon existence, j’ai retrouvé des intérêts personnels, j’ai eu envie de faire quelque chose de ma vie, de mes temps libres. J’ai des tonnes de projets en tête et je dessine peu à peu les contours des prochaines années de ma vie en ta compagnie.

Depuis que tu es à mes côtés, je suis convaincue que j’ai trouvé l’amour qu’il me fallait. Une personne digne de mériter toute mon attention, toute mon affection. Une personne sur qui je peux compter quand tout va bien, quand tout va mal, ou simplement quand j’ai besoin d’un peu de tendresse.

Chaque fois que mon regard se pose sur toi, je ne peux m’empêcher de te regarder avec tendresse et d’admiration. Tu fais naître en moi des émotions si intenses que je ne peux concevoir qu’un jour elles pourraient disparaître.

Les grands spécialistes s’entendent pour dire qu’il faut un minimum de six mois pour avoir une bonne idée de l’avenir de la relation. On dit six mois parce qu’il faut vivre des situations complexes, parce qu’il faut être en désaccord sur certains points, parce que la lune de miel des débuts de relation doit se passer.

Je crois qu’on a eu, et qu’on a toujours, notre lot de situations complexes. Je peux dire qu’on a été quelques fois en désaccord sur certains points (Rock Forest, entre autre chose, lol) et peut être aussi qu’on peut considérer que la lune de miel doit être terminée.

Mais du plus profond de mon âme, je suis toujours aussi amoureuse de toi et mon sentiment ne cesse de croître à chaque seconde que je passe avec toi, à chaque seconde que je passe loin de toi et à chaque seconde où je pense à toi…

Je t’aime Toi…

vendredi 5 octobre 2007

Un souhait pour ma fête

Je prends deux minutes pour me (lol) souhaiter une très belle journée de fête pour mes 30 ans.

Je me souhaite que la prochaine année soit remplie de positif, que ma relation avec Toi évolue vers quelques choses de plus intense et de plus fort.

Je me souhaite que de nouveaux projets s'installent dans ma tête et que je puisse travailler de concert avec toi pour les réaliser.

Je me souhaite de me réaliser dans les nouveaux loisirs que j'ai entrepris depuis quelques mois : l'écriture, la musique et l'enseignement de la musique.

Je me souhaite d'être aussi heureuse que je le suis depuis que tu es dans ma vie et que celà se poursuive encore durant des années !

Encore une fois, un très joyeux anniversaire à ma petite personne !!!

jeudi 4 octobre 2007

Le magasinage...

Je suis certaine que toutes les femmes de ce monde seront d'accord avec moi, il n'y a rien de plus frustrant que d'avoir un budget pour magasiner et de ne rien trouver à son goût !

Règle générale, je suis toujours de celles qui cherchent pendant des heures, à essayer, réessayer et encore essayer des vêtements en trouvant toujours des défauts. Tantôt, c'est trop ajusté, tantôt, trop ample, la jambe tombe mal et la taille fait bien ou encore la taille fait mal et la jambe tombe bien, les manches trop courtes, le reste trop large, la coupe est belle, mais la couleur ou les motifs ne m'avantagent pas...

Le problème, c'est que quoi que je fasse, je porte toujours des vêtements entre deux tailles... que je prenne du poids ou que j'en perde, j'ai toujours de la difficulté à trouver quelque chose qui me va bien.

Mais ce soir, oh là là, j'aurais acheté la boutique au complet. D'abord, je suis tombée sur une vendeuse hyper sympatique qui connaissait sa marchandise. Elle s'est mise à m'apporter à la cabine toute sorte de vêtements, dont certains, que je n'aurais jamais imaginé porté en les voyant sur les cintres.

J'ai essayé le tout, j'ai combiné, j'ai demandé conseil (chose que je fais rarement quand je vais m'acheter du linge) et je dois vous avouer que je suis vraiment très surprise. J'ai dépensé un peu moins de 200 dollars et j'ai trouvé deux pantalons, une chemise et deux chandails qui sont parfaits pour le travail, parfaits aussi pour les sorties.

J'irai certainement compléter ma garde-robe dans les prochaines semaines. J'ai encore besoin d'un pantalon noir pour travailler, de deux ou trois blouses et/ou chandails pour porter au bureau et aussi d'une paire de souliers.

mardi 2 octobre 2007

Octobre

Octobre est le plus beau mois de l'année à mon avis...

C'est le mois des couleurs, le mois des gros chandails de laine, le mois des longues marches dans les feuilles tombées. L'air sent bon, il sent le froid qui s'amène, il sent les feuilles.

Plus jeune, je me souviens que je pouvais passer des heures au milieu de la nuit, la tête dans le moustiquaire de ma chambre à regarder la rue déserte et à respirer l'air à l'extérieur. J'avais toujours cette sensation de bien-être au ventre, cette sensation de paix.

Octobre, c'est le mois de l'été des Indiens, ou quelques superbes journées chaude et ensoleillées se présentent à nous, comme pour nous rappeler l'été qui vient de terminer... ou le prochain à venir. C'est le temps de partir une journée pour marcher en montagne, Tremblant, Saint-Hilaire, Orford... C'est le temps de faire un dernier pic-nic, une dernière sieste au soleil, étendu sur une couverture...

Octobre, c'est le mois de l'Halloween, où tous les petits *et grands* mousses de la terre se déguisent pour ramasser des friandises. J'aime bien les regarder se promener dans les rues avec leurs parents, les déguisements me rappellent mon enfance et ma grande impatience de terminer l'école pour aller passer de porte en porte...

Octobre, c'est le mois de ma fête, oui. Cette année, je vais franchir le cap des 30 ans. En espérant que la prochaine décénie soit à la hauteur de mes attentes... Maintenant que j'ai un travail que j'adore, que j'ai complété mes études, que j'ai réussi à mettre de l'ordre dans mes finances, mais surtout, que ma vie de couple est extraordinaire... Il y a quelques projets que j'aimerais beaucoup accomplir avant mes 40 ans... (pas nécessairement dans cet ordre, mais presque...)

1. Maîtriser la basse et faire de la musique avec Toi.
2. Régler mes dernières dettes;
3. Faire un voyage en Grèce;
4. Acheter une voiture;
5. Acheter une maison;
6. Emménager avec Toi.

Octobre sera peut être le mois propice à la réalisation de tout ces projets... Si j'atteins un but par année, d'ici six ans, je serai une femme comblée !!

dimanche 30 septembre 2007

J'ai pu vingt ans...

Ouin, c'est avec des journées comme celle-là que je me rends compte que je vieillis, ou que je vais vieillir d'ici quelques jours.

J'ai fais une sortie de couple aujourd'hui avec mon frère et sa copine. J'avais eu quatre billets pour la Ronde et étant donné que la saison achève, nous avions planifié d'y passer l'après-midi du 30 septembre.

La journée s'annonçait parfaite : pas trop chaud, ni trop froid, un petit vent frais venait rafraîchir l'atmosphère, un soleil radieux, quelques nuages qui passaient de temps à autre pour faire un peu d'ombre.

Il n'y avait pas beaucoup de monde, aussi, l'attente pour embarquer dans les manèges était plus que raisonnable. De notre côté, nous avons commencé la journée mollo en regardant mon frère et sa copine essayer le Boomrang.

Pour ma part, je suis loin d'être accro aux sensations fortes. Je déteste être étourdies ou me sentir hors de contrôle de la situation. Je déteste les manèges qui tournent en rond, inlassablement et où on en ressort tout étourdis.

En plus, les vestiges d'une entorse cervicales datant de plus de cinq ans m'empêchent d'affronter de tels manèges aux risques d'avoir des nausées ou des maux de tête atroces risquant de gâcher totalement ma journée. J'ai malheureusement appris celà à mes dépens il y a quelques années.

Malgré tout, lorsque j'ai des billets gratuits, j'aime bien y aller, histoire de faire une activité avec d'autres personnes. Aujourd'hui, j'étais contente que tu puisses faire plus ample connaissance avec mon frère et sa copine.

Je décidai donc, pour profiter au maximum de cette sortie, d'être sage et de ne faire que quelques ballades intermédiaires. Toute heureuse que Tu partages ma vision des choses pour tout ce qui s'appelle sensations fortes, je m'engageai alors à faire la " porteuse de saccoches " officielle de la journée !

Finalement, nous avons passé une très belle journée, à se ballader sur le site de la Ronde. Nous avons fait peut être trois ou quatre manèges, dont plusieurs tours de mini-rails, juste pour le plaisir de se promener tranquillement.

Heureusement que nous n'avions pas payés ces billets, ça aurait fait cher le billet pour juste se ballader à l'extérieur. Après cette journée d'automne superbe, je suis brûlée... Pourtant, je n'ai fait que quelques manèges, la plupart, destinés aux enfants.

À l'aube de mes 30 ans, c'est avec des journées comme celle-là que je me rends compte que je n'ai vraiment pu 20 ans !!!

samedi 29 septembre 2007

La lecture à vue...

Je déteste la lecture à vue à m'en confesser. Quoi de plus impersonnel, de plus monotone, de plus rationnel que des notes imprimées sur une portée !!!

Ça ne veut absolument rien dire. Aucune émotion, aucune sensibilité, aucune intensité ne peut être identifiée à partir d'une partition musicale.

Bon, je dois avouer que j'ai l'oreille musicale et selon moi, la lecture à vue est totalement contradictoire avec cette facilité que j'ai d'entendre la musique et de la reproduire. Sauf que lorsqu'on apprend, il faut commencer avec des notes sur du papier...

Arghhh, je veux m'arracher les cheveux sur la tête. Deux notes, sol et la sur une corde, tout simplement. Mais je dois déchiffrer le lot de croches, de doubles-croches, de soupirs, de demi-soupirs, quelques noires, de très rares blanches ça et là. On joue sur les contre-temps, la mélodie, hum, ne ressemble à rien, il faut compter le rythme : 1... et... 2... et... 3... et... merde et... je me suis encore trompée. (J'ai fait un la au lieu d'un sol, cibole).

Ils indiquent un sol où je trouve qu'un la sonnerait mieux, ils placent des silences sur le premier temps (damn it), un demi-silence suivi d'un soupir complet plus une double-croche avec un quart de soupir, et une noire pointée, un demi-soupir et deux croches plus un autre soupir avec une croche toute seule et une noire. Vivement qu'on arrive à la fin de la portée !!!

Je le réitère ici, je déteste la lecture à vue à m'en confesser.

jeudi 27 septembre 2007

Baromètre à câlins...

Depuis deux jours je me sens entre deux émotions... Tantôt je suis bien, tantôt je suis triste. À première vue, je ne remarque aucune raison particulière, aucun événement notable qui puisse expliquer cette ambivalence. Il n'est rien arrivé de tragique, de décevant ou de déplaisant dans les derniers jours qui puisse expliquer mon état d'esprit.

Par contre, ça fait longtemps que je n'ai pas eu du temps avec toi. Quand je parle de temps, je parle de Temps... avec un T majuscule. Le dernier mois a été avare de moments passés ensemble. Le dernier dodo remonte à un mois déjà.

Je sais ce qui me prends : je suis en manque de câlins, en manque de tendresse, en manque de toi.

Je me rends compte que j'ai besoin de temps de qualité, que j'ai besoin de ta présence que j'ai besoin de sentir que tu es là, autant quand je vais bien, que lorsque je vais moins bien. Je trouve ça triste de ne pas tenir compte de mes sentiments et d'arriver au bout d'un certain temps et te dire que j'ai besoin de toi, là, right now, ça presse.

Je dois corriger ce point afin d'être davantage à l'écoute de moi-même pour éviter d'arriver au bout du rouleau.

D'ici là, je ne peux que rêver au prochain weekend où j'espère, du plus profond de mon coeur, que rien ne vienne contrecarrer mon désir de pouvoir partager avec toi une de ces trop rares nuits.

mercredi 26 septembre 2007

Une fille de char?

Est-ce que je vous ai déjà fait mention de combien j'aime me ballader en voiture?

Non?

Vous voilà donc condamné à lire le texte qui suit, lol. Je l'avoue, je suis, à ma manière une fille de char. Rassurez-vous, ce n'est pas parce que j'en prends soin comme si c'était un nouveau-né, que je l'astique religieusement tous les weekends ou que je prends un plaisir fou à modifier son apparence à outrance ou à ajouter de nouveaux équipements à l'intérieur.

Moi ce que j'aime, ce sont les ballades. Ces longs moments de solitude entre Montréal et Sherbrooke, à réfléchir, à écouter de la musique, à me sentir libre.

Un deuxième chez-moi d'une certaine façon. C'est un autre petit havre de paix où je me sens bien où je respire et où j'ai envie de passer du temps. *curieusement, oui*.

Même s'il y a beaucoup de traffic, je me sens rarement agressive. Je monte le volume et je pense... à Toi, surtout, à mon roman (je dois trouver de nouvelles idées), à ma musique, à mon plan de vie, à mes projets futurs.

Est-ce qu'on peut dire que je suis une fille de char? Hum... possible que selon ma définition, j'en sois une, effectivement !!!

dimanche 23 septembre 2007

Un flashback

J'ai eu un flashback ce matin en me réveillant. Un vrai flashback où, en un éclair illuminé, j'ai revu une scène de mon passé au ralenti et l'émotion que je ressentais au fond de moi était identique à celle ressentie la toute première fois.

J'étais installée sur mon divan dans le salon, un mardi soir de juillet où il avait plu toute la journée. Tu t'étais endormie dans mon lit vers les 19h30 et j'avais décidé de te laisser te reposer. Vers les 22h, tu t'es levée, les cheveux en bataille, la tête toute endormie, des oreillers au fond des yeux et tu es venue me rejoindre au salon.

Nous avons écouter un peu n'importe quoi à la télévision, jusque vers 1h du matin. Une certaine émission totalement pathétique de TéléToon et ensuite aller s'installer dans mon lit avec tout plein de chandelles autour pour placoter jusqu'à 5h du matin de tout et de rien.

Mais c'est cette image précise qui m'est venue en tête ce matin. De me revoir écouter rien de précis avec toi à la télévision en pleine nuit, blottie contre toi. En pyjamas, pas de stress, pas d'échéance, pas de " Je dois partir ".

Et à cet instant précis, j'ai vu à quel point je pouvais avoir hâte de vivre cette situation à nouveau...

dimanche 16 septembre 2007

La belle vie, quoi !

Comme ça fait du bien de passer un weekend à ne rien faire du tout ! Il me semble que ça fait des décénies que ça ne m'était pas arrivé.

Lâche, un weekend de lâche à me prélasser en pyjama jusqu'à 14h. Un weekend à paresser dans mon lit ou dans mon fauteuil avec tout simplement rien en tête. Un weekend à flâner dans mon appartement, à surfer sur Internet, à ressortir quelques vieux jeux vidéo sur console, à débuter la lecture d'un nouveau bouquin et à m'obstiner, bien évidemment, avec Charlotte qui continue toujours de sauter sur mon lit.

Quel bonheur ! Je me suis rencentrée sur moi-même, j'ai libéré mon esprit de toutes les tensions accumulée, du manque de sommeil et de la fatigue, j'ai me suis même réconcilliée avec les pâtes, après ma mésaventure de jeudi dernier !

La cerise sur mon sundae? Ta visite au milieu de l'après-midi qui a couronné ma fin de semaine de lâche parce qu'on a décidé presque aussitôt de s'allonger ensemble pour faire une petite sieste avant le souper !

La belle vie, quoi !

jeudi 13 septembre 2007

Linguini aux fruits de mer...

Ce soir, je suis allée souper avec une amie dans un restaurant italien dont je tairai le nom parce qu'encore une fois, ce n'est pas mon genre de faire de la mauvaise publicité.

Je me commande donc un linguini aux fruits de mer avec une soupe aux épinards en entrée. D'ordinaire, quand je pense à une soupe aux épinards, un lien dans ma tête se forme et je vois une crème d'épinards. Sauf que pour ce restaurant là, une soupe aux épinards, c'est un petit bouillon de poulet clair contenant des feuilles d'épinards ramollies et des oeufs brouillés...

Bon en partant, je suis hyper difficile sur les oeufs. Je tolère les oeufs à la coque et les oeufs tournés, mais encore là, il faut qu'ils soient un peu baveux parce que si le contour est trop cuit, le coeur me lève. Bref, une soupe aux oeufs, ishhh c'est vraiment sur le bord de ne plus être tolérable. Je l'ai avalé, oui, en me fermant les yeux et en chantant la chanson de Passe-Partout dans ma tête pour penser à autre chose.

Vient ensuite le plat principal. Dans ma tête à moi, quand je pense à un linguini au fruits de mer, je vois des pâtes, des crevettes, des pétoncles, des champignons et une sauce blanche ou rosée, selon et c'est très appétissant.

Je reçois mon assiette.... Des nouilles, oui, une tonne de nouilles avec une sauce tomate liquide, et comme fruits de mer : une crevette, six pétoncles et une multitude de moules et de calmars et de pieuvre !!!! Yark ! Il n'en fallait pas plus pour que le coeur me lève... Gênée, je ne pouvais pas retourner mon plat... C'était quand même ma responsabilité de demander à la serveuse ce qu'il y avait comme fruits de mer avec les linguini.

J'ai donc trié mon assiette, chose que je n'avais pas fait depuis l'âge préscolaire et j'ai mangé les nouilles...

J'ai le coeur au bord des lèvres en ce moment et juste le fait de penser et d'écrire ce que j'ai mangé me donne la nausée. Je vais donc me chercher un Perrier pour aider le tout à passer...

Conclusion de cette mésaventure : méfiez-vous des plats de pâtes aux fruits de mer !!!

mercredi 12 septembre 2007

La fatigue me rattrape

La fatigue a fini par me rejoindre !!

Depuis dimanche, j'ai un boost d'énergie, j'arrive pas à m'endormir le soir, je veux faire cinquante choses à la fois : écrire mon roman, mettre mon blog à jour, préparer mes cours de musique, pratiquer sur ma basse, faire de l'excercice, parler au téléphone avec Toi, prendre des cours, donner des cours, faire le ménage et relaxer au travers.

Depuis dimanche que je me couche à 1h du matin. Je tourne en rond et je finis par m'endormir une heure plus tard. Le lendemain, je me réveille en pleine forme.

Sauf que ce soir j'y goûte, ou plutôt, demain matin, je vais y goûter. Je viens de me taper un 20 minutes de cardio intensif en plus d'avoir charrié une immense et lourde boîte du bureau de poste jusque chez moi.

Je sens déjà les courbatures qui se pointent... Pour l'instant, mon seul désir est de me lancer sur mon lit, couchée sur le dos, les yeux fermés et de me reposer jusqu'à demain !!

mardi 11 septembre 2007

Une heure.

Voici une primeur pour vous, chers lecteur, le titre officiel de mon deuxième roman !

Je n'ai toujours pas trouvé de titre pour mon premier roman, mais ça viendra sans doute. Pour ne pas que ce problème, avouons-le, quelque peu gênant se reproduise (un livre sans titre), j'ai donc déterminé le titre avant même de savoir ce que j'allais écrire!

Le texte remet donc en scène mes deux personnages du précédent roman. Ce n'est pas une suite, on pourrait très bien lire celui-ci avant l'autre. Par contre, je m'intéresse davantage à la dimension psychologique d'Ariane, qui était mon personnage secondaire dans le premier tome.

On passe donc une heure dans la vie d'Ariane. On entre dans son univers et on découvre à travers les pages ses pensées cachées, ses inquiétudes, ses émotions enfouies dans un contexte bien précis, que je me garde de vous écrire ici, pour ne pas dévoiler le punch final (que je n'ai pas encore trouvé, lolll).

Cette fois-ci, j'ai décidé de ne pas m'imposer de contrainte de chapitres. L'histoire finira quand elle finira, lol. Je passe donc au peigne fin, chaque minute de cette heure effrenée, seconde par seconde et je scrute à la loupe la moindre de ses pensées.

Parallèlement, on retrouve aussi en plan secondaire, mon personnage anonyme du premier roman dans une situation plutôt critique, qui est toujours jusqu'à la page 25... anonyme. Je prends un malin plaisir à ne jamais la nommer, à ne jamais la décrire. Parce qu'elle fait partie intégrante du roman tout en étant en même temps observatrice. Je dirais qu'elle me représente globalement, parce qu'on peut facilement se mettre à sa place et employer le prénom ou la description qu'on veut. Bref, c'est un caprice d'auteure, simplement !!!

J'ai décidé de mettre en perspective la notion de temps en faisant ressortir l'interprétation de chacun face à cet agent externe auquel nous sommes tous contraints de nous plier et de démontrer à quel point la perception de chacun peut être diamétralement opposée par rapport à un dénominateur commun qu'est ce fameux facteur-temps. Tout ça, en exploitant à l'extrême deux sentiments primaires : la peur et l'inquiétude dans un rythme endiablé que j'essaie de conserver le plus possible jusqu'à la fin du roman.

Ouf !! Je suis vraiment emballée et des tonnes d'idées se bousculent dans ma tête et ne demandent qu'à être couchées sur papier.

Je vous laisse sur ces quelques mots, qui constitue ma ligne directrice et mon inspiration pour ce roman...

Une heure c'est une heure, soixante minutes, trois mille six cents secondes. Pas une de plus... pas une de moins...

Une femme occupée

Il y a à peine un mois et demi de ça que je me demandais, durant les fins de semaine, ce que je pourrais bien faire de ma pauvre petite personne.

Il y a à peine un mois et demi de ça que je me demandais, durant les soirs de semaine, ce que je pourrais bien faire avant d'aller au lit.

Et bien honnêtement, je ne savais pas quoi répondre à ces interrogations. C'est un peu comme si l'imagination m'avait soudainement fausser compagnier pour aller prendre un verre de vin avec ma dinde domestique de voisine, bordel !

D'un coup de baguette magique, ou je ne sais trop par quel procédé miraculeux, j'ai eu une illumination. Tout à commencé alors que j'ai eu l'idée de m'acheter une basse. Par la suite, le reste à déboulé : je me suis mise à pratiquer, je me suis mise à écrire un deuxième roman, je me suis mise à donner des cours de piano et à préparer mon matériel chaque semaine et à prendre moi-même des cours de basse, à me remettre à la lecture et, d'ici quelques jours, je vais reprendre l'entraînement physique. Au diable mon syndrôme de la bandelette ilio-tibiale !!

J'ai même renoué avec une amie que je n'avais pas vue depuis quelque mois et nous nous organisons un petit souper de temps à autre, chaque deux semaines, pour échanger et faire le point sur nos vies respectives.

Soudainement, je me retrouve du jour au lendemain avec des projets plein la tête. Je n'ai jamais vu venir ce revirement de situation, mais pour l'instant ça me plaît beaucoup. Je suis une fille d'habitudes et de routine, je dois donc essayer de tout coordonner pour que tous ces éléments deviennent partie intégrante de mon emploi du temps !

Mais n'est-ce pas ce que je fais à temps plein, coordonner??

Le plus drôle à dire, c'est que je suis plus essouflée à écrire tout ce qui se passe dans ma vie que de vivre ces changements de tous les jours !!

Serait-ce que l'habitude commence à prendre forme?

lundi 10 septembre 2007

Premier cours

Ce soir finalement, j'ai eu mon premier cours de basse ! Après avoir reçu un message de mon école de musique ce matin pour reporter d'une heure mon cours, j'ai enfin pu y assister.

Je ne sais pas pourquoi j'étais nerveuse. Je crois que c'est mon côté perfectionniste qui voudrait déjà connaître la technique avant même de brancher l'instrument.

Quand je prenais des cours de piano, j'ai toujours eu horreur de jouer en me trompant. Ça ressort je pense. On dirait que malgré que je pratique assidument depuis un mois et demi en l'espace d'une demie heure, j'avais tout oublié, le rythme, les notes, la technique... aussi bien que mon professeur a décidé de commencé à la page un.

Malgré tout, je suis très contente de ce premier entretien. Je ne sais pas encore si je vais poursuire en octobre. Je vais voir comment ça se déroulera durant les prochaines rencontres.

Je vais mettre un petit temps d'arrêt sur mon apprentissage des pièces à jouer l'été prochain pour me concentrer sur la technique de façon à ce que ça simplifie un peu ma tâche quand je m'y remettrai dans quelques temps.

J'ai trois exercices à pratiquer d'ici à lundi prochain et j'espère bien ne pas faire plein d'erreurs en présence du professeur la semaine prochaine...

Quand l'envie nous prend

Ce soir je suis brûlée, mais je suis la seule et unique responsable de mon malheur. À peine revenue d'une petit escapade à Sherbrooke dimanche soir, je me suis préparée pour aller au lit après avoir pris une bonne douche.

Je m'installe... les yeux grands ouverts, je n'arrivais pas à m'endormir. J'avais de la musique plein la tête. J'aurais voulu en écouter encore et encore jusqu'à la fin de la nuit. Je décide donc de me brancher sur mon lecteur mp3 en espérant m'endormir dessus.

Erreur, l'envie de danser me prend, comme ça, comme une rage incontrôlable de crème glacée ou de BigMac à minuit et demi un dimanche soir ! Oui, une envie irrésistible de bouger et de me défouler en dansant.

J'avoue, ça sonne idiot écrit comme ça. C'est le genre de "badtrip" qui me prend en otage au moins une fois par quatre ans... comme les Jeux Olympiques dans ma chambre à coucher !!!mouahahahaha

Je me souviens que mon dernier épisode de transe musicale remonte à ma dernière relation amoureuse où, à 2h du matin un mardi soir, j'ai eu une envie folle de danser et pour ne pas réveiller mon ex, je me suis embarrée dans la salle de bain avec mon walkman sur les oreilles et j'ai dansé pendant 1h30 !!!

Je me sens vraiment ridicule, lol, mais je devais partager, car tout comme une éclipse solaire, quand ça arrive, il faut s'y intéresser sinon le phénomène prend du temps avant de réapparaître.

J'ai dû danser, au moins une bonne heure toute seule avec la musique dans les oreilles. Après, je me suis couchée, totalement épuisée et j'ai dormi jusqu'au petit matin... Je n'ai pas besoin de vous dire que j'aurais dormi encore quand mon cadran a sonné ce matin !!

dimanche 9 septembre 2007

En plein dans le mille

J'avoue que parfois, il m'arrive de décider quelque chose et de croire dur comme fer que c'est la meilleure décision à prendre jusqu'à ce qu'un événement inattendu vienne tout balayer du revers de la main. Adieu bonnes intentions, certitude, et abnégation. Faites place à un égoïsme profond que j'essaie de garder caché au fond de moi !!

C'est arrivé, pas plus tard que cet après-midi. J'étais tranquillement en train de pratiquer sur ma basse. Je suis tellement contente de voir à quel point je progresse rapidement que je peux jouer la même chanson pendant trois heures juste pour le bonheur de m'entendre !!!! Oui, je l'avoue : ça sonne prétentieux !

Malgré près de 10h de pratique intense durant le weekend, je n'en avais pas encore assez. Je m'étais préparer mentalement à jouer une bonne partie de la soirée. Je me suis donc installée pour apprendre une nouvelle chanson. Après avoir appris les notes et la mélodie, je m'enlignais donc pour pratiquer à la même vitesse et en même temps que la version originale, quand le téléphone sonna.

C'était Toi !!!! Je ne m'attendais pas à te parler si tôt, il était environ 15h40. Tu me proposes alors de venir souper avec toi à Sherbrooke. Sur le coup, j'ai répondu par la négative, j'étais déstabilisée. Je m'étais dit qu'il était mieux que tu te reposes et j'avais, par conséquent, déjà organisé ma soirée, si on peut dire. Changer mes plans à la dernière minute ne faisait pas partie de ce que j'avais planifié, parce que je suis une balance qui adore stabilité et organisation.

En raccrochant, je me remets donc à ma pratique de musique... j'essayais tant bien que mal de me concentrer sur la pièce que j'interprétais, mais ma tête était déjà ailleurs... quelque part sur l'autoroute 10 !!!

Arghhhhhhhhhh, c'était fatiguant, vraiment fatiguant !!! Trop tard pour la pratique, je ne faisais que des erreurs. Une opportunité se présentait à moi et je ne pouvais tout simplement pas passer à côté. Aussi, je décidai de te rappeler quelques minutes plus tard et de revenir sur ma décision en me rendant dans ton patelin pour souper en tête à tête avec toi !!

Ce n'était pas un souper aux chandelles, mais il vallait largement les 3h de routes aller-retour que j'ai fait ce soir. Simplement pour te voir, te parler et être avec toi...

Comme quoi, l'inattendu frappe souvent en plein dans le mille !

Les habitudes...

Il y a de ces habitudes qui se gagnent rapidement, parce qu'elles sont agréables et qu'elles nous motivent à continuer et à toujours avoir hâte à la prochaine fois.

En plus, je suis une fille d'habitudes, de routine. J'aime avoir mes repères. Je suis le genre de personne qui prends une marche toujours sur le même trajet. Quand je fais un tour d'auto, je fais toujours le même tour d'auto en passant dans les mêmes rues dans le même ordre. Quand je reviens de Sherbrooke, il faut que je passe par la 10 et qu'il soit plus tard que minuit. Si je prends la 20 ou que je quitte plus tôt, ça me déstabilise et j'apprécie moins mon voyage de retour.

Le vendredi, je suis toujours surexcitée parce que je sais très bien qu'en sortant du bureau, je prends le chemin des Cantons de l'Est pour passer la soirée avec Toi. Je me prépare mentalement toute la journée. Je sais que je vais passer une super belle soirée peu importe ce qu'on fera et que j'aurai un bisou avant de quitter. Ensuite, je reviens par mon chemin en écoutant la musique, qui, soit dit en passant, est excellente passée minuit.

Le dimanche, je suis toujours emballée parce que je sais très bien que je vais te voir apparaître à ma porte sur la fin de l'avant-midi ou en début d'après-midi et qu'on aura toute la journée durant pour faire le plein de câlins et de bisous pour la semaine qui commencera le lendemain.

Cette semaine, par contre, c'est différent. Je n'ai pas pris l'autoroute sortant du bureau vendredi et ce matin, je n'attends pas de visite comme à l'habitude. Je dois avouer que ça fait du bien, un weekend de repos et de tranquilité et que c'est moins fatiguant que de faire de la route en plein milieu de la nuit.

Sauf que depuis vendredi, on dirait que je ne sais pas quoi faire de moi-même, je regarde par la fenêtre dans l'espoir de te voir arriver, je tourne en rond. Non pas que je m'ennuie, parce que je m'occupe à toutes sortes d'activités en solitaire, mais les habitudes sont bien encrées en moi. Je n'ai pas pu te voir ce weekend. Je n'ai pas eu mon bisou vendredi soir. Je n'ai pas pu revenir chez moi en plein milieu de la nuit en repensant à tous les événements de la soirée et en me répétant inlassablement à quel point je t'aime. Je n'ai pas pu faire mon plein de tendresse pour la semaine qui vient et je m'ennuie terriblement de toi.

Malgré ces sentiments purement égoïstes, je suis consciente que tu travailles énormément, que la fatigue est en train de te tuer et que si tu ne t'arrêtes pas un moment, tu vas finir par te brûler. J'ai donc pris les devants en t'imposant un weekend loin de moi, pour que tu puisses penser à toi. Même si tu t'ennuies de moi, une soirée tranquille, dans tes choses, à te mettre au lit de bonne heure, te feras le plus grand des biens.

Tout ce qui compte pour moi c'est que tu sois bien, en forme et en santé pour toi et pour la prochaine fois où on se verra.

Repose-toi, mon amour, je suis avec toi... je t'aime tant...

samedi 8 septembre 2007

Des amis qui ont compté...

On dit souvent que les gens qui ont été importants pour nous restent dans notre mémoire malgré la vie qui fait en sorte que nous prenons des chemins différents.

Je dois avouer que j'ai encore en tête la date d'anniversaire de certaines personnes qui sont passées dans ma vie et qui y sont restées, plus ou moins longtemps.

Même si on ne se voit plus depuis très longtemps, même si on ne se parle plus, je garde en mémoire ces dates, et chaque année, une pensées pour ces amis de l'époque me vient à l'esprit le jour de leur anniversaire.

12 septembre - Amélie

29 décembre - Élise

16 février - Emmanuelle

17 février - Pascal

5 avril - Isabelle

24 avril - Mélissa

8 mai - Sylvie

15 mai - Sandy

Et dire qu'on dit souvent : "Loin des yeux, loin du coeur". Je ne crois pas que cette citation s'applique à ma personne ! :)

jeudi 6 septembre 2007

Le plaisir d'enseigner...

J'ai retrouvé l'âme d'une enseignante en donnant, ce soir, mon premier cours de piano depuis des années. Je ne me sentais pas rouillée. De toute façon, je baigne dans l'univers de la musique depuis que j'ai cinq ans.

J'ai toujours aimé enseigner. Quoi de plus formidable que de faire part de ses connaissances à quelqu'un qui n'a absolument aucune idée de quoi on parle lorsqu'on tourne la première page.

Mais c'est encore mieux de voir la progression, au fil des conseils et de l'apprentissage, de voir se façonner un nouveau musicien dans cet univers, et un musicien formé de toute pièce par moi. C'est un peu comme donner une certaine forme de vie, une certaine forme d'art.

J'espère bien que mon élève trouvera aussi stimulant que moi d'apprendre la musique et persévèrera longtemps dans cette voie parce que c'est un passe-temps formidable qui permet tout autant de s'élever que de s'exprimer, bien souvient, encore mieux qu'avec les mots...

mercredi 5 septembre 2007

Adorables petits chats !!

Je regarde Charlotte et Mickey depuis mon arrivée et je dois avouer qu'ils sont de petites bêtes fort intelligentes, à leur niveau, bien entendu. Une intelligence égocentrique, calculatrice et manipulatrice, mais n'est-ce pas pour ça qu'on les aime?

Pourquoi donc que chaque fois que j'essaie de gronder Charlotte parce qu'elle ronge mes fils d'ordinateur, qu'elle fait pipi par terre ou sur le tapis, qu'elle saute sur le lit, sur la table, sur le comptoir - bref partout où elle n'a pas le droit de sauter - elle s'avance vers moi, les yeux plein d'eau et se frotte contre mes jambes... Elle a soudainement un débordement d'affection tellement incontrôlable qu'elle cesse immédiatement de faire ce qu'elle était en train de faire, c'est à dire me désobéir, pour se jeter sur moi. Parlez-moi d'une déclaration d'amour comme ça !!!

Fiston n'est pas vraiment mieux. Alors que j'essaie de gronder Mickey parce qu'il vide mes poubelles, qu'il renverse son bol d'eau sur le plancher ou qu'il saute sans arrêt sur mon lit la nuit et que je dois le pousser en bas (j'essaie d'être constante), il se met à me chanter la pomme du plus profond de son âme en me regardant intensément de ses immenses yeux verts, puis, il tombe à la renverse s'abandonnant entièrement à moi ! Qui ne craquerait pas, hein?

Bon. Je me demande s'ils sentent que j'écris sur eux. Parce que depuis cinq minutes. Mickey vient de se coucher en boule tout près de mon pied - hum, en fait, même étendu de tout son long, il a l'air d'une boule... - et Charlotte, fidèle à elle-même, a sauté quatre fois sur mon lit, une fois sur la table et a tenté de venir ronger à deux reprises mes fils malgré mon NON autoritaire et là, elle est en train de se châmailler toute seule sous mon couvre-lit !?!

Pourquoi sont-ils si adorables? Tout simplement parce qu'ils sont miens !!!

lundi 3 septembre 2007

Camping sauvage?

Je ne pensais pas avoir la chance de camper en pleine nature cet été. La température maussade des fins de semaines et ton emploi du temps chargé laissaient peu de place à l'aventure du camping.

Alors que je n'espérais plus, une toute petite chance s'est pointé le bout du nez vendredi dernier. Une des dernières fins de semaine où il est envisageable de passer la nuit dehors sans tomber en état d'hypothermie.

Le weekend a plutôt mal commencé. Le synchronisme n'y était pas. Alors que je pensais que tu avais un souper pour l'anniversaire d'un ami, tu m'annonces finalement que c'est annulé. Je dois malheureusement passer chez moi, ce qui m'a retardé d'au moins 45 minutes. Ceci faisant donc augmenter le nombre de voitures sur mon chemin pour quitter Montréal.

Je pars donc à 16h50 de chez moi. Après avoir rempli ma voiture à craquer de couvertures - surtout de couvertures - je pars donc en direction de Sherbrooke, en me demandant si je n'avais rien oublié.

Arrivée au tunnel, blocage complet... Tout le monde a décidé de sortir de la ville en même temps que moi. Les roulottes et véhicules récréatifs se trouvaient en nombre excessif sur la petite voie d'accès au tunnel. Quarante minutes plus tard, je rejoins l'autoroute 30. La circulation semblait s'être évaporée d'un coup, aussi, je rattrapai rapidement une quinzaine de minutes de retard.

Sur la 10, on annonçait à la radio, deux accidents à la hauteur de Rougement et de Bromont. Dix kilomètres d'embouteillage pour le premier et un carambolage pour le deuxième. Je pensais que je n'arriverais jamais !

Mais finalement, j'y suis parvenue. Tu avais déjà monté la tente, il ne restait plus qu'à s'occuper de notre petit nid douillet pour la nuit. Il était tard, pratiquement 8h30 quand on a finit de s'installer.

On a ensuite pris un souper plus que "santé" à la cantine du camping : frites et hot dogs avec une boisson gazeuse pour faire passer le tout !!!! Finalement, on a décidé de se coucher tôt.

J'ai passé une super belle nuit. Peut être parce que ça faisait longtemps, peut être parce que le matelas gonflable n'était pas suffisemment gonflé, ce qui a eu pour effet que je me retrouvais toujours au centre, blottie contre toi. Peut être aussi parce qu'il faisait quand même relativement froid dehors, ou qu'on avait besoin d'être ensemble plus que d'ordinaire.

J'ai réalisé, à nouveau, que je suis tellement bien près de toi, que je me sens moi quand je suis avec toi, que tu m'apaises, que tu me rassures, que tu me complètes à merveilles, que tu me fais rire, sourire, rêver, espérer, désirer...

Oui, cette nuit-là, je me suis rappelée pourquoi je t'aime.

Je passe le test

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais c'est toujours stressant de se produire devant un auditoire, qu'il soit composé d'une ou plusieurs personnes. Ça l'est davantage si on n'a pas l'habitude de le faire et, d'autant plus, si l'auditoire en question est représenté par LA personne qui partage notre vie.

J'avoue que depuis un mois, je pratique sans relâche à tous les jours si j'en ai l'occasion pendant plusieurs heures. À mes oreilles à moi, je progresse beaucoup et je suis fière de ce que j'accomplis quand j'entends que mon interprétation "colle" à la pièce originale.

Mais de m'exécuter alors que Tu m'écoutes attentivement, que tu peux remarquer toutes mes petites erreurs, hésitations et imperfections. Oh my God ! Je trouve ça vraiment stressant, d'autant plus que tu as beaucoup plus d'expérience que moi.

Je ne pourrais pas dire pourquoi, j'ai toujours été ainsi. Je déteste me tromper ou avoir l'air d'apprendre encore, surtout en musique. Je voudrais le savoir tout de suite et exécuter à la perfection chaque pièce quand j'ai un auditoire. Je réserve mon apprentissage à mes petites oreilles à moi, uniquement.

Mais ce soir, tu m'as fait tellement plaisir en me disant que j'avais réussi à t'impressionner et que tu trouvais que je m'étais beaucoup améliorée. Ça m'encourage à poursuivre pour te montrer que bientôt, je serai fin prête à jouer avec Toi !

mercredi 29 août 2007

Le monde est petit...

Je ne sais pas si c'est mon karma, mais depuis deux semaines, je dois dire qu'il m'arrive des choses assez extraordinaires.

La semaine dernière, je reçois, dans ma boîte de courriel, un message, d'un expéditeur que je ne connais pas. Le nom sonnait plutôt anglophone (j'ai pensé tout de suite que c'était sûrement un junkmail). Je ne sais pas pourquoi j'ai été tenté de regarder le message. D'ordinaire, je les supprime sans même m'attarder au contenu.

Mais ce soir là, j'ai cliqué sur le courriel pour jeter un coup d'oeil au contenu. Quelle ne fut pas ma surprise de voir qu'il provenait de ma meilleure amie d'enfance, que j'ai connu alors que j'étais en 2e année !!!!!!!

Oh my God !! Je ne sais trop par quelle coïncidence extrême est-elle tombée sur la fiche de mon frère sur un site de rencontres dont j'ignorais totalement l'existence, jusqu'à ce que je lise un article sur le sujet dans l'édition d'aujourd'hui du Journal de Montréal !

Dire qu'on s'était perdue de vue suite à son déménagement en Californie il y a des siècles de ça et je ne sais pas pourquoi, je pense qu'on ne s'est jamais écrit ! Elle habite maintenant au Nevada, awwww !

Encore ce soir, je suis allée directement à l'épicerie en finissant de travailler pour m'acheter quelques articles pour le souper. J'étais fatiguée, la tête ailleurs et en tournant dans une rangée, j'entends une dame prononcer mon nom. Aussi, je me retourne. Quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'une de mes collègues universitaires se tenait là tout près de son panier d'épicerie.

Oh my God !!! J'ai fait près de 4 ans et demi à l'université et je me suis liée d'amitié avec seulement deux personnes. À l'époque, je dois dire qu'on a fait plusieurs travaux ensemble, qu'on a étudié et qu'on s'est toujours consultée avant de faire nos choix de cours respectifs pour s'assurer d'avoir le maximum de cours ensemble !!

Ça doit faire au moins cinq ans que je n'avais pas eu de ses nouvelles. Aux dernières, elle s'apprêtait à retourner étudier au cégep pour compléter quelques préalables et elle me racontait tantôt qu'elle terminera sa médecine dans un peu plus d'un an !!

Deux retrouvailles en un peu moins de deux semaines.

Je dois admettre, humblement, que le monde est réellement très petit.

lundi 27 août 2007

Leçon d'apprentissage

Voilà presque quatre semaines que j'ai troqué mon clavier pour une basse et je dois avouer, sans fausse modestie, que je m'améliore.

À force de répéter, répéter, répéter - pour ceux et celles qui n'auraient pas deviné, je dois vous dire que répéter est la clé de tout apprentissage - la manipulation de mon nouvel instrument de prédilection devient plus.... naturelle.

Oui, naturelle est le mot juste. Parce qu'on s'entend, il y a trois semaines de celà, j'avais des crampes dans les doigts juste à brancher le fil dans l'amplificateur !

Maintenant, ça va beaucoup mieux, je commence même à interpréter quelques chansons à vitesse régulière en accompagnant la pièce originale sur mes hauts-parleurs.

Je vais commencer ma session de cours le 10 septembre prochain, il me tarde d'y être déjà. Je suis toujours aussi passionnée et j'aimerais tellement tout connaître tout de suite et pouvoir suivre n'importe quoi.

Mais la clé... demeure la pratique, des heures et des heures de pratique qui semblent passer en une fraction de seconde dès que je m'y mets. Si la douleur au niveau des doigts ne devenait pas si présente après avoir joué pendant 4 ou 5 heures, je pense que je ne décrocherais jamais !

Je retourne donc pratiquer de ce pas, si je veux être prête à temps pour l'été prochain !!!

samedi 25 août 2007

À cause... malgré...

Avez-vous écouté les paroles de la dernière chanson de Céline Dion qui tourne à la radio présentement. Je dois avouer avoir eu un coup de foudre instantanné pour le texte. Moi qui habituellement, craque davantage pour un rythme et une mélodie, j'ai trouvé que le texte est tellement plein de sens, tellement plein de vérité, tellement près de ma réalité.

À cause... Malgré... voilà l'explication à toute relation amoureuse... Pourquoi on s'est aimé et pourquoi on continue de s'aimer. Deux mots, tout simple qui déterminent complètement la raison d'être en couple.

À cause d'une ambiance, à cause d'un lieu, à cause d'un moment. Je t'ai aimé à cause de ton intérêt pour ma vie, pour mon état d'esprit, pour qui je suis. Je t'ai aimé pour qui tu es, pour tes valeurs, pour tes qualités et tes défauts. Je t'ai aimé à cause de cette ambiance et de cette intimité toute particulière qu'on a su créer en discutant jusqu'au petites heures du matin au téléphone; de cette proximité irréelle qu'on a construit, dans le confort de notre lit respectif, en se parlant tout bas, les lumières fermées juste avant de dormir.

Parrallèlement au pourquoi on a aimé, se développe le pourquoi on continue d'aimer...

Il faut s'aimer malgré. Malgré la pluie et les jours sans clarté. Malgré tous les obstacles, malgré la distance, malgré nos occupations respectives, malgré ton contexte familial complexe, malgré ces rares moments passés ensemble.

Quand on y pense bien, il faut se rendre compte que c'est dans l'adversité qu'on tisse des liens, qu'on développe une complicité qui, autrement, ne pourrait peut être pas se développer aussi rapidement et aussi solidement. À mon avis, c'est ce qui renforce l'amour, c'est ce qui donne le goût de se battre pour en sortir plus forts et plus unis.

On s'est aimé à cause... à cause des "malgrés"...

Grand ménage

Je suis exténuée ! Pourquoi ais-je toujours envie de faire du ménage quand on crève dehors? Allez donc savoir !

Je me suis donc levée ce matin avec une envie folle de nettoyer tout mon appartement. C'est vrai que durant la dernière semaine, j'étais si faible que j'avais de la misère à faire la vaisselle sans me sentir sur le bord de perdre connaissance. Maintenant que je suis rétablie, je peux me permettre d'y penser un peu.

Donc mon dernier ménage remonte à presque deux semaines. Aussi, tant qu'à faire un petit ménage ordinaire, pourquoi pas prendre le temps de faire un grand ménage !

J'ai donc lavé mes fenêtres et mes moustiquaires, les rideaux, la literie, les serviettes et linges de vaisselle. J'ai passé l'aspirateur et fait l'époussettage. Oui. Vous avez bien lu, j'ai époussetté mon salon, ma chambre de fond en comble. J'ai lavé les planchers et j'ai trouvé du temps pour changer les meubles de place dans mon salon et dans ma chambre.

Tout ça m'a pris environ 6h. Arrivée à la cuisine, j'avais beaucoup moins d'énergie. Je me suis donc contenter de passer l'aspirateur, d'époussetter les meubles et électroménagers et de laver ma fenêtre.

C'est déjà pas si mal pour une journée et une journée si chaude en plus. Je terminerai donc demain ce que j'ai commencé. Ma liste de tâches à faire est la suivante :

-Laver les fenêtres et le moustiquaire de ma porte patio arrière.
-Laver le plancher de la cuisine et du passage.
-Laver la salle de bain d'un bout à l'autre, la céramique, le rideau de douche et le rideau de plastique.
-Laver les deux miroirs (salle de bain et passage).
-Faire de l'ordre dans les armoires et la pharmacie de la salle de bain.
-Défaire mon support de piano et le remiser dans mon placard avec le banc (en attendant de le retourner à ma mère).

Ça ne devrait pas me prendre plus d'un avant-midi. Par la suite, j'aurai tout le loisirs de pratiquer ma musique et de penser à toi...

samedi 18 août 2007

Merci...

Après avoir passé une des pires semaines de ma vie, je commence à prendre du mieux, lentement mais sûrement.

Drôle à dire, mais je pense que je n'ai jamais été aussi malade que depuis janvier 2007. D'ordinaire, si j'attrape un minuscule rhume par année, c'est déjà beaucoup, mais cette année, chaque virus qui me tombe dessus vient d'une planète lointaine et me terrasse pendant près d'une semaine sans que je ne puisse répliquer.

Cette fois-ci, c'est une grosse sinusite, qui en plus de la pénible congestion des sinus, me donne des vertiges, des étourdissements et des maux de tête lancinants. Je déteste être malade et encore plus de ne pas avoir la force de faire quoi que ce soit. Même aller chez le médecin est pénible.

Mais à travers ces moments désagréables et souffrants, il y a quand même du bon. Ta visite d'aujourd'hui m'a fait le plus merveilleux des biens. Quand je me suis réveillée ce matin, j'étais mal en point. Je devais passer voir le médecin parce que mon cas empirait au lieu de s'améliorer. Je n'avais pas d'énergie, je n'avais pas envie de sortir de chez moi. En me levant, je vascillais encore dans le passage, ma tête était lourde et je sentais encore les murs bouger autour de moi.

C'est alors que tu m'as téléphoné, juste pour me dire que ton tournoi avait été reporté au lendemain et que tu avais envie de venir me voir. Du coup, ça m'a donné un peu d'énergie pour aller voir le médecin et je suis allée donner mon nom à la réceptionniste afin qu'elle m'inscrive dans la liste d'attente.

À ton arrivée, je t'ai tombé dans les bras, comme si tout à coup tu m'avais aidé à porter tout ce poids qui m'assomait depuis 6 jours déjà. J'aurais voulu pleurer pendant des heures, juste parce que je pouvais enfin poser ma tête sur ton épaule et me laisser porter.

Tu as été extraordinaire aujourd'hui. Je sais que tu me diras sans doute que tu n'as rien fait de spécial. Sauf que ça voulait dire énormément pour moi : que tu m'accompagnes chez le médecin, que tu viennes avec moi à la pharmacie et à l'épicerie, que tu me prépares un petit dîner, que tu t'allonges près de moi quelques instants. Toutes ces petites attentions m'ont aidé à décrocher un peu de mon état et m'ont permis de me reposer vraiment le temps que tu étais là.

De savoir que je peux compter sur toi quand j'ai besoin de toi, même si tu es loin, même si tes occupations prennent beaucoup de ton temps, même si on ne se voit pas très souvent, me rassure terriblement et me fait sentir plus que chanceuse de partager ma vie avec toi...

Un immense merci du fond du coeur...

lundi 13 août 2007

Une idée de génie !

Hier après-midi alors que je te regardais dormir, j’ai eu un flash, une idée, une illumination pour mon prochain roman. Je me suis rappelé une phrase que tu m’avais déjà écrite lors de nous premiers échanges.

Je n’ai pas pu attendre, il fallait que j’écrive cette idée que je trouve terriblement intéressante à exploiter. Depuis hier soir, donc, j’ai commencé à broder un peu autour de mon thème central.

Comme pour mon premier roman, je n’ai pas de ligne directrice. Je ne sais pas ce qui va se passer, ni comment ça se terminera. J’ai des millions d’idées qui me bombardent depuis hier.

C’est si prenant, j’ai eu peine à trouver le sommeil. Qu’est-ce qui pourrait se passer ? Et si je prenais cette tangente-là ? Il me faut une fin pour le moins surprenante et qu’on ne voit pas venir.

J’ai déjà hâte de m’y remettre. C’est fou comme tout arrive en même temps. Je n’aurai jamais assez de temps à consacrer à tout ça. Je dois poursuivre mon apprentissage de la basse. Je dois apprendre les 40 chansons pour le spectacle de juin prochain (j’en connais déjà une, donc 39), je dois mettre sur pied un cours d’initiation au piano – théorie et pratique, pour une amie et collègue qui souhaite apprendre. Je dois écrire mon roman.

Et à travers tout ça, je veux me garder du temps pour moi… mais surtout du temps pour toi, parce que tu me manques toujours autant quand tu es loin de moi...

samedi 11 août 2007

Relation durable

Aujourd'hui, il s'est déjà passé six mois depuis mon premier "je t'aime"... Les six plus beaux mois de mon existance, dois-je humblement avouer.

J'avais envie d'écrire ici... -- argh, si ma dinde de voisine peut arrêter de glousser et s'étouffer avec son verre de vin, je pourrai alors me remettre dans l'ambiance...

Cinq minutes plus tard... la paix, enfin !

Me revoilà. J'écrivais donc que j'avais envie d'élaborer un peu sur les relations amoureuses. La mienne étant au beau fixe, je me suis interrogée cet après-midi sur les "ingrédients" nécessaires à une vie de couple heureuse et durable.

D'abord, je dois dire qu'il faut un(e) partenaire idéal(e). Non pas un(e) partenaire parfait(e), mais un(e) partenaire qui nous convient à tous points de vue dans notre plus totale imperfection. Il ne s'agit pas de trouver quelqu'un qui prendra tout en main pour assurer notre bonheur, notre satisfaction et notre sécurité, mais plutôt de quelqu'un qui nous complète par ses différences, qui nous amène à la réflexion et à l'expression de nos propres sentiments en nous laissant la pleine responsabilité d'être heureux avec soi autant qu'au sein du couple.

Bien entendu, il faut aimer... Si à la base, l'amour est absent, on ne peut parler de relation amoureuse. Il faut aimer fondammentalement ce que l'autre représente, physiquement, mentalement et émotionnellement. Il ne s'agit pas d'aimer l'autre dans son intégralité... il peut avoir des défauts, des habitudes, des faiblesses qui nous déplaisent ou qui ne nous conviennent pas, mais ces désagréments doivent être vus comme des accessoires ou des caractéristiques secondaires.

Je crois que l’amour implique toujours une part d’estime, une évaluation positive de la qualité de l’autre. Des valeurs similaires feront en sorte que l'estime de l'autre sera plus grand parce qu'on se reconnaîtra dans ses décisions, ses gestes et ses paroles.

Finalement, la complicité ne se commande pas et on ne peut la demander; elle existe ou n’existe pas. Il s’agit d’une entente profonde basée sur le partage de valeurs, de vision de la vie et de bon nombre de besoins communs. Elle prend la forme d’une connivence qui pousse chacun à s’associer facilement à l’autre et à lui apporter spontanément son support dans la recherche de satisfaction et la poursuite de ses objectifs principaux.

Je terminerai en mentionnant que tout comme une plante ou un animal de compagnie, une relation amoureuse doit être entretenue chaque jour. On doit donner du temps, on doit en prendre soin et s'occuper d'elle, sinon elle dérive sans qu'on s'en rende trop compte.

Et lorsqu'on le réalise... il est souvent trop tard...

vendredi 10 août 2007

Il fallait bien en parler...

Oui. Il fallait bien en parler pour que ça m’arrive. Je ne me suis pas couchée tard outre mesure hier soir. Après avoir pratiqué un peu ma technique de basse, fait quelques tâches ménagères et embrassé mes tous petits, je m’installe donc dans mon lit pour la nuit.

J’ai passé une nuit relativement sereine et réparatrice. Mon cadran sonne à 6h pile. Même si je commence à travailler seulement à 8h30, j’aime avoir la chance de paresser un peu au lit le matin. Je déteste par-dessus tout me lever et être stressée de me préparer pour me rendre au bureau parce que je manque de temps.

Il n’y a rien de plus merveilleux que de se réveiller tranquillement et de pouvoir se dire qu’il nous reste plus d’une heure avant de se lever.

D’ordinaire, je reste au lit jusqu’à 7h15, 7h30 en écoutant distraitement les bulletins de nouvelles et la musique à la radio. Je me réveille lentement, profitant de ces quelques instants de relaxation avant d’entreprendre ma journée de travail.

Ce matin, par contre, le cadran sonne, comme d’habitude à 6h. Étant habituée, j’y porte plus ou moins attention et je me rendors aussitôt, la musique toujours en marche. Je me réveille brusquement et je fixe intensément mon cadran !

Oh là là, je me lève en rapidement, je me dirige à la salle de bain et fais ma toilette. Je me lave et sèche les cheveux d’une main, de l’autre main, je remplis les bols de nourriture de mes chats. Je m’habille en toute vitesse.

Je déteste être en retard.

Une fois tout ça terminé, je me dirige à la cuisine pour avaler d’une bouchée un muffin et boire un verre de jus. En plaçant mon assiette au four micro-onde pour réchauffer mon muffin, je vois l’heure : 6h45.

Arghhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!!!

J’ai déjà été victime du temps ainsi dans mon adolescence où vers 4h ou 5h am, je me levais en pensant que j’étais en retard et je réveillais toute la famille en faisant couler mon bain. Mais ça ne m’était pas arrivé depuis belle lurette.

Il fallait bien en parler mercredi pour que ça m’arrive après tant d’années de sursit...

jeudi 9 août 2007

Dossier clos !

Après avoir analysé de long en large ma problématique et suivi passablement bien la thérapie que je m’étais moi-même imposée, je suis en mesure d’affirmer qu’aujourd’hui, je suis probablement guérie de ma phobie des orignaux !

J’ai constaté une diminution notable des symptômes associés que j’avais énumérés, dans un texte précédent. On mentionne que « la durée des symptômes est variable avec une guérison complète survenant en trois mois dans environ la moitié des cas. »

Finalement, je suis bien contente parce que ce n’était pas du tout agréable de ressentir toutes ces émotions négatives et de ne pouvoir rien faire pour contrôler leur présence et les faire disparaître… Pour faire une analogie, disons que c’est un peu comme un orignal sur la route la nuit, ébloui par les phares des véhicules, immobile, figé…incapable de bouger.

Je pense donc que je clos ainsi le chapitre de mon trouble de stress post-traumatique. En espérant, bien évidemment, ne plus jamais ressentir une telle crainte irrationnelle.

Un signe du destin

En revenant chez moi hier soir, j’étais quelque peu songeuse. Je repensais à la belle soirée passée ensemble. Je roulais tranquillement, une musique douce à la radio, un peu perdue dans mes pensées. Tout était noir, il n’y avait pas beaucoup de voitures qui roulaient dans le même sens que moi. Pas beaucoup non plus qui roulaient dans le sens contraire.

Soudain, je me lève la tête et j’aperçois une étoile filante juste dans le ciel devant moi. Ça s’est déroulé en une fraction de seconde, que dis-je, en une fraction d’une fraction de seconde.

C’est vraiment tout un hasard que j’aie regardé dans le ciel au moment précis où elle se décidait à passer. J’ai porté attention quelques minutes dans l’espoir d’en voir apparaître une deuxième.

Mais non. Plus rien.

C’était un bref instant dans l’univers : elle se décide à traverser le ciel et moi j’ai regardé à cet instant précis. Je me demande combien de personne on pu la voir. Peut être des dizaines, peut être des centaines, peut être aussi… aucune autre que moi…

Pouvez-vous imaginer une seule seconde quelles sont les chances qu’une telle coïncidence se produise. De regarder exactement au moment où un événement aussi bref se produise. C’est peut être un signe. Une chance inespérée de voir un de mes souhaits se réaliser.

Bref, je n’ai pas hésité une seule seconde et, à cet instant, comme le veut la légende, j’ai fait un vœu… un vœu très cher pour moi et qui me tient à cœur depuis quelques mois déjà…

Je ne vous dirai pas de quoi il s’agit parce qu’il risque de ne jamais se réaliser… mais une chose est manifeste, je serai la plus heureuse des femmes de savoir que ce vœu se réalisera tel que je le souhaite…