lundi 26 janvier 2009

Deux ans...

Comme le temps passe vite en ta compagnie. Je sais, on se le répète à longueur de semaine : chaque moment passé près de toi file à la vitesse de la lumière et une éternité semble m'envahir chaque fois que tu es loin.

Aujourd'hui, je célèbre notre anniversaire de rencontre. Déjà deux ans se sont écoulés depuis. Je me souviens, il faisait aussi froid, peut être même plus froid et tu ne portais pas de bottes d'hiver à cette époque - moi non plus d'ailleurs - comme quoi on s'assagit en vieillissant.

Je me souviens, c'étais un vendredi. Je ne m'étais pas fait d'illusion dans ma tête, j'allais rencontrer une nouvelle personne, comme je le faisais dans le cadre de mon travail (lors de formations), et non pas une conquête potentielle. Je ne voulais pas me mettre d'idée en tête par peur d'être déçue.

Les conversations sur Internet ont ça de beau : elles ouvrent des horizons et donnent accès à des gens qu'on n'aurait pu rencontrer autrement. Mais trop souvent on est déçu par son interlocuteur qui embellit un peu trop la réalité, qui vous envoie une photo trompeuse, ou qui ment sur sa personnalité.

J'ai connu bon nombre de personne qui ont rencontré un véritable amour sur Internet, et là, je pense entre autre à mon frère et sa fiancée - clin d'oeil à toi, Audrey, ma fan #1. D'autres ont aussi été franchement déçu ou démoli de s'être fait joué, ou après quelques semaines de fréquentation avec quelqu'un qui s'est avéré totalement différent de ce qui avait été présenté au départ.

Bref (et je termine ma parenthèse), je ne souhaitais pas me faire d'idée. Je l'avais toujours fait par le passé et celà ne m'avait pas très bien servi. Aussi, je décidai d'avoir une approche différente et de jouer la carte de la fille indifférente à cette date du vendredi soir (qui n'en était pas vraiment une, si je suis ma pensée un peu tordue).

Après le travail, je retournai chez moi pour me préparer et là, j'ai essayer toute sorte de vêtements, et je ne sais pas pourquoi, c'est toujours dans ces situations là qu'on a rien à se mettre !!! Tout est laid et ne nous présente pas de façon avantageuse et on rage intérieurement après soi-même de ne pas avoir été magasiné la veille pour un nouveau chandail.

Une fois prête, il me restait à attendre... Oui attendre parce que tu terminais ton travail à 17h30 et qu'il te fallait quitter ton Estrie natal pour venir dans la grande métropole.

Je t'attendais pour 19h30 - 20h et il était à peine 18h30. J'étais changée, je n'avais pas souper et je ne savais pas trop quoi faire de moi. UN : je ne pouvais m'asseoir nul part, parce que j'ai des chats blancs et que j'avais des pantalons noirs. DEUX : je n'étais jamais resté dans l'attente de quelqu'un, je m'étais toujours déplacée, aussi, si j'avais conduis vers Sherbrooke, j'aurais eu quelque chose à faire pour m'occuper. TROIS : je mourrais de faim, mais je ne savais pas si on irait souper ensemble, aussi je décidai de patienter.

Vers 19h45, la sonnette a ENFIN rententit. Le coeur m'a bondit d'un seul coup dans la poitrine et j'anticipai d'ouvrir la porte. Je voulais intérieurement te plaire et je souhaitais que tu me plaises aussi, car il n'y a rien de plus plate que de passer une soirée avec quelqu'un qui ne nous plait pas du tout.

J'ouvre la porte et je te vois au bas de l'escalier, dans ton petit manteau de cuir pas doublé, en souliers, pas de mitaines, ni de foulard. Tu avais l'air d'avoir froid et j'ai trouvé ça charmant. Encore aujourd'hui, tu fais cette même expression quand tu as froid, celle qui me donne tant le goût de te serrer très fort contre moi pour te réchauffer.

J'étais contente de voir que tu me plaisais bien, comme ça à première vue. Nous avons donc décidé d'aller prendre un verre au centre-ville. La soirée s'est déroulée à merveilles et tu m'as même accompagnée en prenant une bière avec moi, plutôt qu'un plate PEPSI.

Nous avons discuté longuement, nous avons appris à nous connaître davantage, nous avons précisé certains points restés en suspens lors de nos conversations téléphoniques, mais ce dont je me souviens le plus, tes yeux. Attentifs, taquins, profonds, ton regard m'a séduite.

Je n'ai pas vu le temps passer cette soirée là et j'aurais voulu qu'elle ne se termine jamais. Nous avons finalement été mangé une bouchée en fin de soirée et nous avons poursuivi la conversation. Nous avons beaucoup ri. Il semblait que nous avions une complicité naturelle. Nous étions sur la même longueur d'onde.

Secrètement, j'espérais que tu ressentes la même chose que moi. La soirée s'est terminée et nous sommes revenue à ta voiture. On s'est quitté pour le moment, amicalement, pas de câlin, pas de bisous, un simple : Merci pour la soirée, ce fut très agréable.

Tu as quitté en voiture, des yeux, je t'ai regardé partir jusqu'à ne plus rien voir. Je suis entrée chez moi, emplie d'une joie profonde et peu commune. Je me souviens t'avoir envoyé un texto pour te remercier encore et te dire à quel point, même si nous avions passé la soirée ensemble, notre conversation téléphonique d'avant dodo me manquait.

Je me suis endormie, un sourire aux lèvres et le coeur en feu. J'espérais tant te revoir. À ce moment-là, je ne pouvais prétendre connaître la suite de cette histoire, mais au fond de moi, j'avais senti quelque chose de fort et réciproque. Il fallait seulement que le temps fasse son oeuvre pour qu'enfin il place sur mon chemin, une personne digne de mon affection.

Je t'aime mon amour, xxx

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