mardi 15 janvier 2008

Et c'est ici que tout à commencé

" Le voilier accosta. Un ciel bleu sans nuage se reflétait dans la rivière calme. Elle coulait, depuis cent ans déjà, à travers des rochers qui pointaient ça et là, brisant le cours tranquille de sa descente. Une falaise abrupte, majestueuse et imposante, sculptée dans le roc se dressait sur la droite.

En arrière-plan, de très hautes montagnes découpaient le prolongement du ciel dans l’eau. Des arbres, verts et magnifiques, se dressaient sur les flancs montagneux en habillant ce paysage purement superbe. Le bruit… oui le bruit… celui de la rivière à travers les rochers, du vent dans les arbres… le gazouillis des oiseaux…

Il y avait autre chose.

Les battements de cœur d’Ariane…

Pour la première fois depuis fort longtemps… cette nuit-là, paisible, elle rêvait."


Fin

Et c'est ici que tout à commencé... sur ces dernières lignes de mon premier roman. Tu n'as cessé de me couvrir d'éloges tellement tu semblais renversée par ma façon d'écrire. Pourtant, elle n'avait rien d'exceptionnelle à mes yeux. Une inspiration que j'ai eu et un défi que je m'étais lancé qui a eu, finalement, des résultats vraiment inattendus : je t'ai connu grâce à ce très cher texte.

Je me souviens des nombreuses heures passées à écrire, à changer une virgule, à lire et relire, changer un mot, trouver un synonyme, pour finalement remettre la fameuse virgule à la même place qu'elle était au départ. Je me souviens des longues marches en solitaire pour essayer de trouver comment faire aboutir mon histoire à cette fin que j'avais déjà trouvé en commençant à écrire. Je me souviens d'avoir saturé mon esprit d'hypothèses afin de trouver un "punch" original avant la fin de l'histoire.

Bref, le travail a porté fruit : je t'ai rencontré, Toi. C'est durant cette soirée, du 17 janvier 2007, où par défi, je t'ai envoyé le premier chapitre de mon livre afin de te prouver que tu avais tort de dire que tu n'aimais pas lire. Et j'avais tellement raison, que j'ai dû t'envoyer en rafale tous les autres chapitres.

À partir de cet instant, j'ai été tellement ravie de voir que tu me donnais des commentaires pertinents sur mes écrits, que tu ne faisais pas que dire " C'est bon ! ", comme la plupart qui ont lu ces textes. Toi, tu posais des questions, tu t'intéressais aux personnages, tu me donnais ton appréciation en appuyant tes propos sur des exemples concerts. Tu te distinguais de la masse du plus commun des mortels à mes yeux pour t'élever au rang de personne digne de mon intérêt !

Je sais, ça fait prétentieux, mais j'ai été impressionnée. Impressionnée parce que tu t'intéressais tellement au personnage de mon roman qui me représentait, moi, finalement. C'est alors que j'ai senti que tu t'intéressais à moi comme personne et non pas juste pour le plaisir de vouloir rencontrer quelqu'un, ou avoir quelqu'un dans son lit, mais tu t'intéressais à qui j'étais dans ma tête et dans mon âme.

Depuis quelques semaines, tu t'acharnais à venir me parler et où je répondais, sans trop m'intéresser à toutes les questions que tu pouvais me poser en une soirée (et Dieu sait que tu poses beaucoup de questions quand tu t'y mets). Tout a débuté ce fameux soir, il y a un an déjà (il me semble que ça sonne comme une chanson de Joe Dassin).

C'est là que j'ai remarqué la première fois que tu existais en tant que personne et que j'ai commencé à m'intéresser à qui tu étais, dans ta tête et dans ton âme...

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