Plusieurs flashs me revenaient en mémoire sur des propos que tu avais mentionnés, sur des questions que tu m'avais posées et sur les raisons qui motivaient ton choix de questions.
Évidemment, je ne voulais pas partir en peur, je ne voulais pas me faire d'idées non plus. Je ne voulais rien presser et surtout, je ne voulais pas faire les premiers pas. Je ne voulais pas montrer que je m'intéressais à toi.
J'étais, à ce moment-là, un peu blasée par tous les gens soi-disant, potentiellement intéressants que j'avais pu croisés durant la dernière année et vers qui je m'étais avancée pour finalement réaliser qu'ils m'avaient tous franchement déçue. Alors si j'étais pour vivre une déception cette fois-là, ce ne serait certainement pas parce que c'était moi qui s'était avancée vers toi en premier.
Malgré cette contrainte que je m'imposais et la lutte acharnée que je me livrais moi-même pour ne pas tomber dans mes mauvaises habitudes de vouloir faire le premier pas, je patientais. En même temps, mon esprit tournait à vive allure, se rappelant toutes les phrases que tu avais pu écrire.
Je me suis même surprise, à plusieurs reprises à retourner lire les conversations que nous avions eu depuis deux mois pour déceller une parcelle d'information que je pouvais ignorer encore. (Quelle honte à avouer...)
Je ne t'ai pas croisé ce soir-là. Sauf que je me souviens parfaitement avoir passée toute la soirée en état d'alerte, attentive au moindre bruit indiquant une connexion d'un de mes contacts MSN en espérant... secrètement... que ce soit Toi...
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