vendredi 18 janvier 2008

Le questionnaire...

S’il y a deux choses que je sais, c’est que tu es un être particulièrement nostalgique et que tu adores te replonger dans le passé pour te remémorer de bons souvenirs, ressentir un peu de tristesse de ces moments à jamais disparus, mais bien gravés dans ta mémoire.

Je sais aussi que tu adores par-dessus tout savoir ce que je pense, ce que j’ai pensé et comment je me suis sentie face à telle ou telle situation.

Voilà la raison pour laquelle je relate certains faits de nos premiers instants ici depuis le début de la semaine, simplement parce que je sais que tu éprouveras un grand plaisir à les lire et à te souvenir…

Donc, 18 janvier 2007. C’était un jeudi si je me souviens bien. Un jeudi où nous avions échangé jusqu’à plus d’une heure du matin sur MSN. Je n’ai pas tellement modifié ma façon de correspondre avec toi. Je n’ai pas tellement posé de question sur ta vie, mais j’ai été attentive à la moindre petite information que tu me fournissais sur ta personne.

Je me souviens que tu avais posé énormément de questions ce soir-là et j’ai commencé, à cet instant, à sentir que je te plaisais bien, ou du moins que tu t’intéressais à moi autrement que pour une éventuelle amitié.

Des questions tordues, oui, qui s’apparentaient drôlement bien à ta réalité et c’est ce que j’ai trouvé de plus comique. Tu faisais le tour du pot, cinquante fois sans jamais basculer. Tu me demandais mon opinion sur plusieurs réalités de la vie amoureuses qui te touchaient de près ou de loin.

Je t’ai laissé faire, un peu amusée de la situation. Plus tard, tu m’as confirmé que ce n’était pas planifié du tout et que tes questions étaient posées au hasard.

Autant j’ai pu être froide et distante les semaines précédentes, autant, cette journée-là, j’ai été très intéressée par tous tes propos, me rappelant certaines choses que tu m’avais écrites quelques temps auparavant et faisant des liens dans ma tête avec les nouveaux éléments qui s’ajoutaient.

Le déclic s’est effectué ce soir-là, j’ai commencé à te voir comme une personne avec qui je pourrais peut être avoir une relation un peu plus intime qu’une simple amitié.

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