lundi 21 janvier 2008

Journée déprimante? Certainement pas !

J’ai entendu ce matin quelques informations au sujet du 21 janvier qui serait la journée la plus déprimante de l’année ! Plusieurs facteurs expliqueraient scientifiquement cette hypothèse : l'éloignement des résolutions, l'état minimal des finances, le mauvais temps et la faible luminosité. C’est la troisième semaine du mois de janvier, en plein cœur de l’hiver, on réalise souvent que les résolutions prises au 1er janvier ne tiennent plus.

Pour ma part, cette journée est loin d’être la plus déprimante de l’année. Dimanche 21 janvier 2007. Je me souviens m’être connecté sur MSN vers 16h30, juste avant le souper. Ce soir-là, tu étais en ligne aussi très tôt, nous avons immédiatement commencé à discuter.

Contrairement à mon habitude, j’étais beaucoup plus bavarde ce soir-là. Nous avons échangé sur plusieurs sujets, sur nos vies, nos goûts, nos ambitions, notre vision de l’avenir. C’est peut-être la première journée où tu as réalisé que la conversation n’était plus à sens unique, que je ne faisais pas que répondre à tes questions.

Quelques sous-entendus à caractère romantiques de part et d’autre, nous mettant inconsciemment au défi de dévoiler nos intentions, avaient mis un peu de piment dans nos échanges.

Nous avons clavarder plusieurs heures et, pour la première d’une longue série de conversations, je n’ai pas vu le temps passer. J’avais l’impression qu’on se connaissait depuis toujours. Tout ce que j’écrivais te rejoignait et ce que tu écrivais m’intéressait au plus haut point.

Il était près d’une heure du matin quand je t’ai souhaité bonne nuit. Je te voyais tourner autour du pot, me mentionnant que si un de ces quatre, d’ici quatre ans, de te mentionner si j’avais envie de parler au téléphone.

Un de ces quatre d’ici quatre ans ! Je trouvais ça tellement comique de te voir écrire des phrases si hésitantes que je t’ai lancé un « donne-moi ton numéro et je t’appellerai ».

Sans réfléchir et par défi surtout, j’ai composé les chiffres sur le combiné. Je voulais te faire sourire et te souhaiter une bonne nuit de vive voix.

Les dix premières minutes ont été très intimidantes. Non seulement j’entendais ta voix pour la première fois (j’ai été charmée, je l’avoue), mais aussi, je réalisais à chaque seconde ce que j’étais en train de faire : appeler chez toi à 1h du matin…

Finalement, nous avons continué notre conversation au téléphone, incapables de raccrocher. Il y avait tant de choses à dire… tant de choses à entendre… tant de choses à découvrir...

Il était tout près de 4h du matin quand finalement, nous avons conclu qu’il était mieux d’aller dormir. J’ai posé le combiné sur ma table de chevet et ma tête sur l’oreiller. J’ai fermé les yeux et je me suis endormie avec ta voix qui raisonnait encore dans ma tête…

Aucun commentaire: