samedi 18 août 2007

Merci...

Après avoir passé une des pires semaines de ma vie, je commence à prendre du mieux, lentement mais sûrement.

Drôle à dire, mais je pense que je n'ai jamais été aussi malade que depuis janvier 2007. D'ordinaire, si j'attrape un minuscule rhume par année, c'est déjà beaucoup, mais cette année, chaque virus qui me tombe dessus vient d'une planète lointaine et me terrasse pendant près d'une semaine sans que je ne puisse répliquer.

Cette fois-ci, c'est une grosse sinusite, qui en plus de la pénible congestion des sinus, me donne des vertiges, des étourdissements et des maux de tête lancinants. Je déteste être malade et encore plus de ne pas avoir la force de faire quoi que ce soit. Même aller chez le médecin est pénible.

Mais à travers ces moments désagréables et souffrants, il y a quand même du bon. Ta visite d'aujourd'hui m'a fait le plus merveilleux des biens. Quand je me suis réveillée ce matin, j'étais mal en point. Je devais passer voir le médecin parce que mon cas empirait au lieu de s'améliorer. Je n'avais pas d'énergie, je n'avais pas envie de sortir de chez moi. En me levant, je vascillais encore dans le passage, ma tête était lourde et je sentais encore les murs bouger autour de moi.

C'est alors que tu m'as téléphoné, juste pour me dire que ton tournoi avait été reporté au lendemain et que tu avais envie de venir me voir. Du coup, ça m'a donné un peu d'énergie pour aller voir le médecin et je suis allée donner mon nom à la réceptionniste afin qu'elle m'inscrive dans la liste d'attente.

À ton arrivée, je t'ai tombé dans les bras, comme si tout à coup tu m'avais aidé à porter tout ce poids qui m'assomait depuis 6 jours déjà. J'aurais voulu pleurer pendant des heures, juste parce que je pouvais enfin poser ma tête sur ton épaule et me laisser porter.

Tu as été extraordinaire aujourd'hui. Je sais que tu me diras sans doute que tu n'as rien fait de spécial. Sauf que ça voulait dire énormément pour moi : que tu m'accompagnes chez le médecin, que tu viennes avec moi à la pharmacie et à l'épicerie, que tu me prépares un petit dîner, que tu t'allonges près de moi quelques instants. Toutes ces petites attentions m'ont aidé à décrocher un peu de mon état et m'ont permis de me reposer vraiment le temps que tu étais là.

De savoir que je peux compter sur toi quand j'ai besoin de toi, même si tu es loin, même si tes occupations prennent beaucoup de ton temps, même si on ne se voit pas très souvent, me rassure terriblement et me fait sentir plus que chanceuse de partager ma vie avec toi...

Un immense merci du fond du coeur...

Aucun commentaire: