lundi 3 septembre 2007

Camping sauvage?

Je ne pensais pas avoir la chance de camper en pleine nature cet été. La température maussade des fins de semaines et ton emploi du temps chargé laissaient peu de place à l'aventure du camping.

Alors que je n'espérais plus, une toute petite chance s'est pointé le bout du nez vendredi dernier. Une des dernières fins de semaine où il est envisageable de passer la nuit dehors sans tomber en état d'hypothermie.

Le weekend a plutôt mal commencé. Le synchronisme n'y était pas. Alors que je pensais que tu avais un souper pour l'anniversaire d'un ami, tu m'annonces finalement que c'est annulé. Je dois malheureusement passer chez moi, ce qui m'a retardé d'au moins 45 minutes. Ceci faisant donc augmenter le nombre de voitures sur mon chemin pour quitter Montréal.

Je pars donc à 16h50 de chez moi. Après avoir rempli ma voiture à craquer de couvertures - surtout de couvertures - je pars donc en direction de Sherbrooke, en me demandant si je n'avais rien oublié.

Arrivée au tunnel, blocage complet... Tout le monde a décidé de sortir de la ville en même temps que moi. Les roulottes et véhicules récréatifs se trouvaient en nombre excessif sur la petite voie d'accès au tunnel. Quarante minutes plus tard, je rejoins l'autoroute 30. La circulation semblait s'être évaporée d'un coup, aussi, je rattrapai rapidement une quinzaine de minutes de retard.

Sur la 10, on annonçait à la radio, deux accidents à la hauteur de Rougement et de Bromont. Dix kilomètres d'embouteillage pour le premier et un carambolage pour le deuxième. Je pensais que je n'arriverais jamais !

Mais finalement, j'y suis parvenue. Tu avais déjà monté la tente, il ne restait plus qu'à s'occuper de notre petit nid douillet pour la nuit. Il était tard, pratiquement 8h30 quand on a finit de s'installer.

On a ensuite pris un souper plus que "santé" à la cantine du camping : frites et hot dogs avec une boisson gazeuse pour faire passer le tout !!!! Finalement, on a décidé de se coucher tôt.

J'ai passé une super belle nuit. Peut être parce que ça faisait longtemps, peut être parce que le matelas gonflable n'était pas suffisemment gonflé, ce qui a eu pour effet que je me retrouvais toujours au centre, blottie contre toi. Peut être aussi parce qu'il faisait quand même relativement froid dehors, ou qu'on avait besoin d'être ensemble plus que d'ordinaire.

J'ai réalisé, à nouveau, que je suis tellement bien près de toi, que je me sens moi quand je suis avec toi, que tu m'apaises, que tu me rassures, que tu me complètes à merveilles, que tu me fais rire, sourire, rêver, espérer, désirer...

Oui, cette nuit-là, je me suis rappelée pourquoi je t'aime.

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