dimanche 4 mars 2007

Partir ou laisser partir... là est la question

Ouf !
C'est toujours difficile que de dire aurevoir. Ça l'est encore plus lorsqu'il faut se séparer - temporairement - de l'être aimé. Je dirais que les aurevoirs sont d'autant plus déchirants lorsque la relation amoureuse est naissante.

Je ne sais pas si vous partagez ma vision des choses. Lors d'un début de relation amoureuse, on a souvent tendance à s'isoler, à deux, dans une petite bulle de verre juste le temps de souder les liens affectifs, de construire les fondations de la relation, de forger la confiance en l'autre.

C'est comme si le monde arrêtait de tourner... ou plutôt, comme s'il tournait trop vite. Tellement vite qu'on a pas le temps de voir ce qui se passe autour. On reste prisonnier du regard de l'autre, les portes se ferment autour. On devient insensible, indifférent voire même imperméable à toute tentative extérieure de séduction.

Les aurevoirs sont toujours difficiles. On voudrait passer plus de temps avec l'autre. Toujours plus de temps. Il n'y a pas assez d'heures dans une journée... On se dit toujours que la prochaine fois, ce sera mieux... mais Ô combien plus difficile de se quitter...

Cette fameuse "prochaine fois"... celle qui fait rêver... celle sur quoi on bâtit l'espoir... l'espoir de construire toujours plus ce petit havre de paix qui nous est propre.

J'en viens toujours à me demander ce qui est le plus difficile... Trouver la force de partir... ou trouver celle de laisser partir... Deux concepts diamétralement opposés, mais qui se rejoingnent quand même quelque part...

D'une part, Partir implique une action directe de notre part... Nous avons le contrôle de la situation et du moment opportun. Il faut se servir de son gros bon sens, comme on le dit... Savoir être raisonnable, mature, sensé... Résister aux tentations de son/sa partenaire... Un dernier câlin, un regard triste, un baiser intense... Ouf !

D'autre part, Laisser partir implique une grande maîtrise de soi étant donné que le contrôle ne nous revient pas... On subit plutôt une action directe de l'autre. Ici, il faut savoir résister à ses propres tentations... Un dernier câlin, un regard triste, un baiser intense... avec le mince espoir de gagner quelques précieux centièmes de secondes...

Finalement, je pense que l'un est aussi pénible que l'autre... J'ai beau peser le pour et le contre de chacun et ils finissent à égalité à la ligne d'arrivée... Je conclus donc que je n'ai jamais envie de lui dire aurevoir... peu importe le lieu ou le contexte !! :)

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