jeudi 29 mars 2007

Quelques réflexions...

Je ne pourrais décrire aisément ce que j'ai ressenti cet après-midi en sortant du bureau. Je vais donc en brosser un portrait que j'espère, à tout le moins, assez réaliste.

17h30 - Je roulais tranquillement sur Saint-Martin, un peu perdue dans mes pensées. Rien de trop précis en tête. Une chanson de Keane dans le lecteur CD. Je regardais autour de moi : le ciel bleu, sans nuage, un soleil qui commençait un peu à baisser derrière moi. Il faisait quand même assez chaud dehors. Du moins, assez chaud pour enlever mon manteau [noir] dans la voiture. L'herbe qui se dégèle tranquillement, pas encore verte, mais la neige pratiquement disparue laisse place aux petits brins qui ont survécus à l'hiver.

J'étais pratiquement seule sur la route. J'étais contemplative. Je ne sais pas trop pourquoi, à cet instant, je respirais le bien-être. Comme si toute ma personne se réveillait de la torpeur engendrée par l'hiver. J'aurais pu rouler sans fin, vers nulle part, vers quelque part, ça n'avait vraiment aucune importance.

J'avais des flashbacks de mon enfance, de mon adolescence, de mon passage à l'université, de mon début de vie professionnelle. C'était assez spécial. Je me comptais chanceuse d'être là où je suis aujourd'hui.

La vie n'a pas été toujours tendre avec moi. J'ai eu mon lot, comme nous l'avons tous et toutes, de difficultés, de problèmes, de doutes, de peines. Mais à cet instant précis, c'était comme si tout c'était envolé.

Puis, j'ai pensé à ma vie présentement. J'ai un bon travail que j'adore. J'ai un petit chez-moi, lequel j'ai pris le temps de décorer et d'organiser à mon goût. J'ai deux petits amours qui m'adorent (des fois un peu trop... mais bon !). Je partage ma vie avec une personne formidable à mes yeux qui m'apporte énormément et avec qui j'ai envie de construire quelque chose de merveilleux juste pour nous deux...

Je ne sais pas si c'est la chaleur, le beau temps, la chanson ou autre chose qui a déclenché toute cette réflexion, mais j'ai réalisé une chose vraiment très importante aujourd'hui. Une chose à laquelle on n'accorde pas souvent assez d'importance, ou du moins, une chose qu'on réalise plus souvent qu'autrement, lorsqu'il est trop tard...

"J'suis bien en crime...."

mercredi 28 mars 2007

Enfin, les retrouvailles...

Quoi de plus sensationnel que de retrouver l'être aimé après quelques [...] jours passés en parallèle... Oui ! Je dois l'avouer : je suis un peu pathétique. Parce que j'ai passé du temps avec Toi le weekend dernier et j'ai déjà l'impression d'une éternité loin de toi. Deux jours superbes, oui, à discuter, à t'observer, à t'écouter, à exister près de toi, sans pouvoir te toucher ou t'embrasser.

Je considère malgré tout que des siècles semblent s'être écoulés depuis mon dernier moment avec toi. Je parle ici d'un moment intime, pas nécessairement osé, pas nécessairement sexuel, simplement se retrouver ensemble sans personne autour pour faire diversion. Un instant où je peux prendre le temps de te ressentir, de t'aimer, de te séduire, de te faire vibrer...

Moments Ô combien rares dues à la distance qui nous sépare, à nos obligations de vie respectives, au contexte familial, mais Ô combien appréciés lorsqu'on se retrouve enfin.

Tu m'avais énormément manqué et je l'ai constaté ce soir à ton arrivée. Je dirais que je suis de plus en plus "sage" durant la semaine. Je me suis habituée à ton absence, à ce rythme de vie qu'est le nôtre et c'est très bien ainsi. C'est moins éprouvant, c'est moins difficile. C'est le nôtre tout simplement. Je ne t'aime pas moins pour autant, tu ne me manques pas moins pour autant,mais j'ai appris à composer avec cette distance et cette absence, du moins jusqu'à la prochaine fois...

Mais ce soir, à ton arrivée, je n'ai pu contrôler le torrent d'émotions brutes qui ont déferlé en moi quand je t'ai vue. À cet instant précis, j'aurais voulu avoir une quelconque emprise sur le temps afin de pouvoir revivre encore et encore cette scène.

J'étais visiblement très heureuse de te voir. J'aurais pu me jeter dans tes bras si je n'avais pas eu une certaine retenue.... ou une retenue certaine... (bref, un autre débat)

Je n'espère qu'une chose, qu'à chaque retrouvailles, elle soit aussi intense et sincère que celle de ce soir.

mardi 27 mars 2007

À propos de l'ennui...

Je suis tombée, par hasard, sur un forum de discussion présentant la thématique suivante : " Entre Je m'ennuie de toi et Tu me manques, lequel est le mieux? " Toute une question à débattre ce soir et plutôt que de répondre directement sur le forum, je vous fais donc partager mon opinion à ce sujet.

Tout d'abord, je dois affirmer que des deux prémisses, je n'en vois aucune qui soit meilleure que l'autre. Meilleur n'est pas le terme que j'emploierais. Je reformulerais donc ainsi la question de départ en écrivant simplement : " Qu'est-ce qui différencie Je m'ennuie de toi de Tu me manques?"

À première vue, les deux semblent vouloir dire la même chose. Elles renvoient à une même émotion, à une même idée. Je pense qu'il y a quelques différences subtiles qui les distinguent. Voici donc :

Gramaticalement parlant, je serais tentée de répondre que Je m'ennuie de toi est plus active étant donné qu'on utilise la première personne pour l'exprimer. La première personne rappelle au libre choix, à la détermination, au contrôle de ses émotions. Bref, on est maître à bord, tel un capitaine sur son navire.

À la limite, je trouve même qu'elle frôle l'égoïsme. Le "Je" est signe de puissance, d'individualisme et d'égocentrisme : me... myself... and I. Par contre, être en mesure d'exprimer, si haut et fort, une telle émotion est signe de confiance en soi, d'affirmation de soi et d'estime de soi. Des qualitées qui sont Ô combien prisées de nos jours.

À l'inverse, je considère que Tu me manques est beaucoup plus subtile, peut être même plus touchante. Je m'explique. L'émotion exprimée à la deuxième personne dénote le manque de contrôle évident sur celle-ci. C'est une situation quasi désespérée en ce sens où peu importe ce qui se passe autour, on est forcé de ressentir cet état de manque.

Le terme "manquer" semble également avoir beaucoup de poids. Il signifie être en carence de quelque chose, de quelqu'un. Il exprime un besoin réel et possiblement, un besoin tout près d'être vital.

Pour illustrer mon idée, je pourrais placer les deux émotions sur un continuum. À l'extrémité droite on aurait l'état pleinement satisfait d'être avec la personne. Au centre, j'indiquerais le Je m'ennuie de toi. À l'extrémité gauche, je placerais Tu me manques.

En résumé, je crois, à tort ou à raison, que Tu me manques est plus significative au sens d'intensité d'émotion. Il fait référence à la carence d'un besoin. Alors que Je m'ennuie de toi, probablement tout aussi sincère, mais sans doute un peu moins intense étant donné qu'il fait référence à une émotion, à un état d'esprit qui est moins viscéral.

À vous le loisir maintenant d'employer les bons mots pour exprimer votre état d'âme !!

lundi 26 mars 2007

Les élections

C'est aujourd'hui jour d'élections provinciales. Je n'ai jamais été une grande fan de politique, comme plusieurs d'entre vous, fort probablement.

Par contre, il y a une chose que je déplore dans toutes les campagnes électorales, qu'elles soient provinciales ou fédérales... c'est la fâcheuse tendance qu'ont les candidats à descendre leurs adversaires plutôt que de miser sur eux-mêmes et de proposer des solutions et plans d'action concrets.

Si on fait un peu de psychologie, on s'entend tous pour dire que si une personne a besoin de rabaisser les gens qui l'entourent pour se valoriser, c'est qu'elle a une très faible estime d'elle-même. Elle a un manque flagrant de confiance en elle. Et nous, on veut élire ce genre de personnage à la tête de la province !!

Eh bien ! Ça porte à réfléchir !!! Ça devrait être le critère numéro un pour déterminer son choix, bien plus que les promesses électorales qui finissent toutes par se ressembler de toute façon. Que le parti au pouvoir change ou non, les nouveaux élus ne réinventeront pas la roue, ils vont faire avec ce qui est déjà en place...

Si la tendance se maintient, je peux déjà vous affirmer que ceci n'est pas près de changer !!

dimanche 25 mars 2007

Bon anniversaire !!

Je crois qu'on ne se rend pas toujours compte à quel point notre bonheur actuel est composé d'une suite de hasards et qu'il en tient à un fil pour que tout le cours de notre existance en soit bouleversé.

J'étais dans ma famille hier et je regardais chacune des personnes présentes une à une pendant que mon frère jouait de la guitare. Mon attention s'est longuement fixée sur mes grands-parents, qui étaient assis côte à côte et je me disais, à cet instant précis, que si ces deux personnes ne s'étaient jamais croisées, ne s'étaient jamais aimées, je ne serais pas là aujourd'hui. Je n'existerais pas...

Je ne sais pas trop pour quelle raison j'ai songé à ça hier soir. Je me comptais réellement chanceuse d'être. Mon esprit s'est mis à vagabonder un peu et j'ai pensé à Toi. À l'aube de ton anniversaire, je me suis dis exactement la même chose... Si tes parents ne s'étaient jamais rencontré, s'ils ne s'étaient jamais aimé... tu n'aurais pas existée.. je n'aurais jamais pu te rencontrer, je n'aurais jamais pu t'aimer, ni être aussi bien que je le suis actuellement.

25 mars 1975, 6h30 am - tu es apparue dans l'univers... probable que le destin - même si, d'ordinaire, je n'y crois pas réellement - avait déterminé qu'on se rencontrerait un jour. Personne alors n'aurait pu, à cet instant là, prévoir un tel revirement. Il y a tellement de facteurs déterminants... tellement d'éléments qui auraient pu se passer autrement... tellement de décisions qui auraient pu changer le cours de ta vie si tu avais emprunter un chemin différent, si tu avais opté pour une autre hypothèse, si tu avais décidé de faire certaines choses autrement...

Une suite d'événements imprévus, oui... qui t'ont menés jusqu'à moi afin que je puisse t'aimer. J'aurais tant souhaité être avec toi aujourd'hui, simplement pour apprécier le fait que tu existes. J'aurais voulu être en forme pour te parler des heures durant et vibrer à chaque parole, à chaque note de ton timbre de voix.

Je suis plus que chanceuse de t'avoir dans ma vie, d'autant plus que tu partages mes sentiments amoureux. Mon seul et unique souhait, à cet instant précis, est d'avoir la chance de revivre, l'an prochain, ce sentiment qui m'envahit depuis hier soir et de remercier le ciel que tu sois de ce monde encore et encore...

Peut être aujourd'hui, plus que les autres journées de l'année, je réalise que pour moi, il n'existe aucune date plus merveilleuse que celle-ci, le 25 mars.

Je te souhaite réellement un très bel anniversaire !

jeudi 22 mars 2007

Complètement dément

Oh là là !!! Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu une journée aussi occupée au bureau.

Étonnamment, j'avoue que je préfère de loin les journées où je suis carrément débordée. D'abord parce que la journée passe plus vite. Ensuite, je dirais qu'il y a une corrélation positive entre la hauteur de ma pile de cas à régler et ma productivité au travail.

Puis, j'adore organiser mon temps, déterminer ce qui est plus pressant et arriver, en bout de ligne, à terminer tout ce que j'avais à faire. Finalement, parce que je ressens la satisfaction du travail accompli quand je rentre chez moi le soir et j'apprécie davantage les moments de détente après une dure journée.

Honnêtement, je trouve qu'il n'y a rien de plus démotivant que de débuter sa journée de travail avec deux ou trois misérables dossiers devant soi et de se dire, à 9h le matin : " Bon, c'est tout ce que j'ai à faire aujourd'hui..." Plutôt mourir, attraper la gastro ou partir en vacances que d'étirer le temps toute la journée pour avoir l'air d'être occupée !

Donc un nouveau projet pressant pour lundi matin... Oufff, trop de monde à mettre au courant en même temps, trop de choses à ne pas oublier, des tests de dernière minute sur des nouvelles écrans, une réunion, des procédures à mettre en place, en plus de toutes les tâches quotidiennes du jeudi.

J'anticipe déjà mon vendredi et je suis convaincue qu'il ne sera pas de tout repos, lui aussi !!!

mercredi 21 mars 2007

Entre les deux mon coeur balance...

Vous êtes vous déjà retrouvé dans la vie face à deux possibilités diamétralement opposées en ne sachant pas laquelle des deux est davantage souhaitable?

Je dois vous affirmer que pour ma part, ça m'arrive continuellement. Et j'irais même jusqu'à dire que c'est le plus grand drame de ma vie. On dirait que je n'arrive pas à me brancher lorsque j'ai le choix entre plusieurs possibilités. Je tourne et retourne dans ma tête chacune des avenues. Tantôt l'une me paraît meilleure, tantôt c'est l'autre. C'est un perpétuel cauchemar.

Règle générale, ces tourments font partie de mes loisirs. Est-ce que je préfère aller au cinéma ou louer un DVD? Est-ce que je préfère un souper au restaurant ou bien un petit souper romantique à la maison? Je préfère sortir ou rester tranquille? Arghhhhhhhhhhh c'est à s'arracher les cheveux !

Cette fâcheuse tendance, issue probablement de mon signe astrologique (eh oui... je suis balance), me cause également bien des soucis qui ne font pas nécessairement partie du quotidien. Je m'explique. Il m'arrive parfois d'être déchirée entre deux sentiments contradictoires, entre deux perceptions opposées, entre deux émotions parallèles et de devoir trancher à savoir laquelle est la plus appropriée à la situation présente.

Ouch ! Je n'avais pas réalisé à quel point cela pouvait être difficile à gérer pour moi. On dirait que je n'arrive pas à déterminer ce qui est bien à travers la panoplie d'émotions qui se présentent à moi...

D'une part, je suis une fille empathique, compréhensive et très rationnelle... Je suis en mesure de comprendre les situations qui ne sont pas évidentes et de comprendre peut être mieux que quiconque le contexte difficile dans lequel quelqu'un peut évoluer.

D'autre part, je suis un être humain qui a des désirs, des pulsions et des états d'âmes... ce qui nous ramène à un caractère qui frôle l'égoïsme parce que le contexte ne s'apparente pas du tout à ce que moi j'aurais envie.

Entre les deux mon coeur balance.... Qu'est-ce que je fais? Laquelle des deux émotions dois-je présenter? Parce que les deux, à mon sens, sont valables pour des raisons différentes... Les deux ont également des moins bons côtés.

Si je demeure empathique, je me néglige moi... Aux yeux de la société, mon comportement est parfaitement acceptable, voire même très sage. Par contre, je mets de côté ce que moi je ressens et c'est là que je me sens incomprise, que j'ai l'impression de passer en dernier, que j'ai de la peine sans pouvoir exprimer ou en faire part à la personne concernée.

Parallèlement, si je m'écoute et que j'exprime haut et fort ce que je pense, alors là, j'ai l'air, n'ayons pas peur des mots, franchement égoïste et de mauvaise foi. Comme si j'en n'avais rien à foutre de ce que les autres puissent penser ou ressentir... Je ne me sens pas nécessairement mieux, malgré le fait d'avoir laissé savoir aux gens qui m'entourent mon opinion.

Comment trouver un équilibre entre deux éléments aussi incompatibles? Parce qu'elle est là, la question. Il faut savoir doser... Voilà qui porte à réflexion...

Pour reprendre les éléments de la théorie de Freud, d'un côté il y a le Ça - qui est désir et pulsion, de l'autre le Surmoi - conscience du bien et du mal et entre les deux le Moi qui se trouve à être la personnalité profonde... Une perpétuelle bataille de coqs entre le Ça et le Surmoi et qui doit trancher? Qui doit parler plus fort que les deux autres? Eh bien c'est le Moi.

Je me souviens avoir dit un jour, à la blague, à une amie : " Mon Surmoi m'écrase !!! " et elle m'avait répondu : " Alors renforce ton Moi, fais des poids et haltères !" Sur le coup, j'avoue ne pas avoir compris ce qu'elle voulait dire...

Aujourd'hui, je pense qu'elle voulait parler de l'émergence de ma personnalité. Quand on est tout petit, on se fait dicter notre conduite à gauche et à droite : la famille, l'école, les équipes sportives, les associations, les religions, la société, etc. On est bombardé de règles et de lignes de conduite. On suit, comme un mouton, les pas faits dans la neige par nos prédecesseurs. Parce que c'est ainsi, parce qu'on nous le dit, sans trop se poser de question. On subit, d'une quelconque façon, sa propre vie.

Parrallèment à ça, surgissent en nous des souhaits, des désirs, des envies, des aspirations qui nous sont propres et qui ne regardent nullement le monde dans lequel nous vivons. On veut s'individualiser, on veut s'affirmer, on clâme haut et fort notre unicité. On veut être reconnu pour qui on est et se distinguer de la masse. On veut faire comme bon nous semble et ne pas devoir rendre de compte à personne.

Le Moi vient en quelque sorte faire l'arbitre entre les deux autres. Si l'un des deux est trop puissant, on n'est pas bien avec nous-mêmes... Il faut savoir mettre son pied par terre. Plus le Moi est fort, plus on a l'impression d'avoir le contrôle sur sa vie, de pouvoir déterminer ce qui nous rend heureux ou non, mais surtout d'avoir le choix de l'un ou de l'autre sans se poser de question existentielle à chaque fois.

Alors voilà un peu où j'en suis. Je présume que mon Moi doit faire encore un peu de gym avant d'être parfaitement à l'aise dans ce genre de situation.

Je pense que ce n'est pas ce soir que je vais régler ce débat de société. Je devrais m'attaquer à quelque chose de plus simple et de plus évident à résoudre : Lequel vient en premier, l'oeuf ou la poule?

Hum... hum... hum...

mardi 20 mars 2007

Les joies du stationnement

Je suis, règle générale, une fille calme, posée et patiente. J'essaie, tant qu'il se peut, de voir le bon côté des choses, de trouver du positif dans chacune des expériences que la vie m'apportent parce qu'on en retire toujours quelque chose qui nous aide à grandir.

Mais il y a une chose qui m'horipile au plus haut point. Une chose que je considère probablement aussi utile qu'avoir une roche dans un soulier. Une chose qui réussit malgré tout à me faire perdre patience et à jeter une ombre sur ma bonne humeur quotidienne : le stationnement.

Il ne faut pas se le cacher, tenter de trouver un stationnement dans certains quartiers de Montréal peut s'avérer un véritable casse-tête. Des panneaux qui se contredisent, des places réservées aux détenteurs de vignettes, des interdictions temporaires, des parcomètres, etc, etc, etc.

Mais la pire de toutes les horribles contraintes du stationnement est sans contredit, l'horaire de déneigement instauré par la Ville dans mon quartier.

Comprenez-vous quelque chose à cette logique illogique de déneiger un côté de la rue de toutes les rues du quartier dans la même plage horaire de la même journée, soit entre 19h et 7h?

Il n'y en a aucune. Je sais bien, la Ville essaie de faire vite, mais quel cauchemar pour la quasi-totalité des résidents qui reviennent du boulot et qui tente, en vain, de trouver un endroit où se stationner.

Un côté de la rue de toutes les rues ça implique que la moitié des résidents n'auront pas de place pour se stationner avant 7h le lendemain matin. Et ça, c'est dans l'unique éventualité où l'horaire de déneigement serait respecté. Eh oui, je me suis déjà levée un matin et la souffleuse n'avait pas encore passé à 8h30, malgré ce qui était indiqué.

La moitié des résidents qui doivent tourner en rond dans le quartier pour tenter de voler la place de quelqu'un qui, malheureusement pour lui, devait absolument sortir parce qu'il n'avait plus de pain ou de papier de toilette.

Laissez-moi vous dire que j'ai tourné pendant près d'une heure en revenant du bureau. Y avoir pensé un peu, j'aurais quitté le bureau à 16h30 et je n'aurais pas fait d'arrêt à l'épicerie pour acheter de la nourriture pour mes chats. J'y serais allée en soirée en prenant une marche.

Fatiguée, exaspérée, à bout de patience et en conversation permanente avec mon Créateur, j'ai finalement trouvé une place pour me stationner.

Eh oui, une place à trois années-lumières de chez moi. Dix pas plus loin et j'aurais eu besoin d'une ride d'autobus pour revenir chez moi. Je vais devoir me lever une demie-heure plus tôt demain juste pour récupérer ma voiture, parce que je n'ai aucune idée de l'heure à laquelle la Ville finira de déneiger ma rue.

J'ose espérer pour eux qu'ils n'auront pas le culot de me filer un billet de stationnement de surcroît, parce que, je vous le promets, je fais un scandale !

lundi 19 mars 2007

1-800-énergie-où-es-tu?

Oh là là !!!! Tout un weekend.... Enfin, un weekend reporté d'une journée étant donné que j'ai pris une petite journée de congé aujourd'hui. Ma décision se base sur trois raisons majeures :

1. Petite journée, ô combien méritée, après plusieurs semaines de travail intensif...

2. Visite au garage l'oblige (je ne sais pas pourquoi je prends toujours mes congés pour aller au garage...)

3. Mais surtout, parce que j'avais de la charmante visite de l'Estrie aujourd'hui... Toi, mon ange.

Je ne pense pas avoir dépensé des tonnes d'énergie durant les deux derniers jours.... Un dimanche plutôt tranquille à l'horizontal... Que voulez-vous... nous sommes toujours au stade de la "ventouze". On ne se voit pas très souvent, alors quand c'est le cas... c'est le temps des câlins toute la journée ! Un lundi occupé en avant-midi : garage, commissions, dîner au resto... plus tranquille pour le restant de la journée... J'ai même dormi pendant 45 minutes !!

Pourtant, je suis claquée... claquée comme si je venais de me taper trois 12h de nuit consécutifs... On dirait que je suis dans un autre monde. Je vois flou !! Ma tête est ailleurs !! Est-ce la fatigue? L'amour? Les deux peut être? Je ne pourrais pas dire. Je ne suis pas fatiguée pour dormir... Je suis vidée, complètement vidée !lollllll

Je pense que j'aurais besoin d'une autre journée de congé pour me reposer de mon weekend... et honnêtement, je ne pense pas être la seule....

dimanche 18 mars 2007

Le hasard fait bien les choses

Qui aurait pu dire un jour que c'est grâce à une tempête de neige que j'ai rencontré l'amour de ma vie.

Oui, en effet, cette tempête de neige qui me fait rager chaque fois que je vais à Sherbrooke. Comme je l'ai déjà dit, et ça me fait grandement plaisir de me répéter ici, je suis inévitablement prise dans une tempête chaque fois que je vais voir ma mère. C'est ainsi depuis 3 ans déjà et ça risque de l'être encore pour les, minimum, trois prochaines années à venir.

Cette tempête qui me poursuit inévitablement. On dirait qu'elle se cache au coin de la rue et épie mes moindres déplacements. Aussitôt que je m'engage sur l'autoroute 10, elle sort de sa cachette et me tombe dessus. C'est arrangé, j'en suis certaine. On dirait presque de l'acharnement...

Bref, malgré tout les désagréments qu'elle a pu me causer, ma peur de mourrir là chaque fois que je reviens chez moi, qui aurait cru que grâce à elle, je rencontrerais l'amour de ma vie !!!

Eh oui, c'est grâce à cette foutue tempête que tu m'as parlé la première fois... Probablement que cette journée là, je n'aurais pu rien dire de plus percutant qui t'aurais motivé à faire le premier pas.

J'essaie de m'imaginer que si ma mère avait habité n'importe où ailleurs, on ne se serait probablement jamais parlé... C'est fou comme le hasard fait bien les choses parfois.

C'est grâce à cette tempête que j'ai eu ma première nuit avec toi... une première nuit toute douce, toute tranquille à l'image du couple que nous allions devenir...

Elle a plus d'un tour dans son sac... il est fort probable que ce n'est pas la dernière fleur qu'elle me fait...

Pour toute les choses qu'on ne peut changer, moi je dis qu'il faut savoir les apprécier parce que tôt ou tard, elles peuvent nous apporter grandement, des petit plus qu'on n'aurait jamais pu soupçonner.

Un paradis terrestre

D'abord, je dois affirmer, à mon grand dam, que jamais je n'aurais pu penser écrire autant de texte sur ma vision de ma nouvelle relation amoureuse.

J'ai toujours déploré le fait que plusieurs écrivent des textes vides de sens en mentionnant seulement des phrases clichées du genre : "Je t'aime mon amour" ou "Je m'ennuie de toi".

Je ne voulais pas tomber dans le fleur bleue, mais force m'est de constater qu'il est trop tard. Je dois donc m'assumer en tant que tel et retirer tous les propos négatifs que j'ai pu émettre à l'endroit des gens qui écrivaient ainsi et qui, malheureusement, ont reçu une telle critique de ma part.

Bref, voici donc mon sujet du jour :

Avez-vous déjà ressenti cette sensation absolument exquise où vous avez la certitude que rien de mieux ne pourrait vous arriver dans l'immédiat?

Avez-vous déjà réalisé que rien ne pourrait s'ajouter pour rendre votre bonheur plus complet?

Avez-vous déjà eu l'impression que tout ce qui vous arrive est trop beau pour être vrai?

Moi si.

Je n'aurais pu imaginer partager avec quelqu'un une si belle complicité. Chaque instant semble vécu de façon si intense de part et d'autre. Le temps file à vive allure en ta compagnie. Je ne comprend toujours pas pourquoi. Comme tu l'écrivais déjà... une minute c'est une minute, 60 secondes... et elle passe à toute vitesse lorsque je suis avec toi et semble s'étirer sans fin quand tu es loin de moi...

J'aurais voulu partir avec toi ce soir. Partir loin d'ici, loin de cet hiver froid et sans fin... T'emmener avec moi dans un endroit merveilleux, un petit paradis terrestre. N'importe où, où il y a la mer, le soleil, la chaleur, le sable: une île sauvage, une contrée éloignée, une lagune inhabitée, une plage déserte.

Un endroit, bref, où je pourrais t'aimer au grand jour en toute liberté... Un endroit où tu n'aurais plus jamais froid, où tu n'aurais plus besoin d'être aux aguets, où tu pourrais être toi enfin à toute heure du jour et de la nuit...

Je souhaite, du plus profond de mon coeur, de découvrir un tel paradis un jour. D'ici là, il y a cette photo ... nos rêves les plus fous... Venise... et surtout, nos souvenirs...

samedi 17 mars 2007

À tout jamais

À quoi peut-on attribuer la longévité d'une relation amoureuse? Comment se fait-il que certaines relations ne durent que quelques mois... voire même quelques semaines, alors que d'autres se prolongent sur toute une vie?

Est-ce qu'il existe une potion miracle, un filtre d'amour comme on en voyait dans les dessins animés de notre enfance, qui fonctionne à tout coup et qui permet, hors de tout doute, de prédire que la relation amoureuse ne se terminera jamais? Si oui, amenez-m'en une caisse immédiatement !

Sérieusement, certains diront que la communication est essentielle !! Effectivement, il est capital d'être en mesure de faire part à l'autre de notre état d'esprit, des choses qui nous plaisent beaucoup et celles qui nous plaisent moins pour être en mesure de rester sur la même longueur d'onde.

D'autres parleront de compromis. Hum... encore là, je crois que ça compte énormément aussi. Chacun doit savoir faire des concessions. Parce qu'au départ, nous sommes tous deux des êtres humains entiers avec un bagage de vie propre, des opinions, des habitudes, des besoins et des désirs. Lorsqu'on décide de partager sa vie avec quelqu'un, on ne peut pas continuer de vivre comme si on était seul. Il faut savoir tenir compte de l'autre et s'accorder un tant soit peu à la personnalité de l'être aimé.

D'autres encore mentionneront que des points en commun, des valeurs similaires, des buts à long terme ajouteront certainement quelques années à la relation amoureuse. Là encore ce n'est pas faux. C'est plus facile de construire une maison si les briques sont de même dimension, sinon on travaille d'arrache-pied pour mettre le tout au niveau.

J'ajouterais pour ma part, un autre élément.... le temps. Il faut se donner le temps... ne rien précipiter... saisir la chance de se connaître, d'évoluer, ne pas brûler les étapes. Seul le temps peut déterminer si une relation durera ou non. Parce qu'avec le temps, vient les épreuves, les désaccords et les moments difficiles.

Certains l'ont peut être déjà vécu, c'est dans les épreuves qu'un couple se soude... On dirait que l'attachement est plus fort, on s'épaule, on se supporte, on s'appuie. C'est dans l'adversité qu'on voit si deux personnes s'aiment suffisemment pour faire fi des difficultés et décident malgré tout, de s'aimer sans prétention, sans condition, tout simplement.

Je peut déjà affirmer que ma relation actuelle débute sur les chapeaux de roues avec son lot d'obstacles... Malgré tout, je t'aime. Si on passe à travers ce moment difficle, plus rien ne sera à notre épreuve. Il n'y aura plus que toi et moi contre le monde entier !!

vendredi 16 mars 2007

Ne jamais sous-estimer l'impossible

Encore hier, j'écrivais quelques mots teintés d'un optimisme hésitant en lien avec le début de cette nouvelle phase de notre relation amoureuse. Je croyais que la situation serait difficile du fait que plusieurs contraintes approchent plus ou moins rapidement et viennent obscurcir un peu les moments passés avec Toi.

En fait, si on la regarde globalement, on a l'impression qu'on va réellement "en arracher" pour employer cette expression du langage populaire. Les rencontres seront peut-être plus épisodiques, les discussions au téléphone, possiblement plus impersonnelles, les nuits ensemble probablement moins fréquentes...

Il faudra inventer, raconter des histoires, trouver des préxtextes en prenant des notes pour ne pas se perdre dans toutes ces avenues différentes. Le casse-tête semble imminent...

Par contre, il y a de ces moments parfois, des moments qu'on n'attend pas... auxquels on ne s'attend pas qui tombent du ciel comme une pluie fine au début de l'été. Ces petits instants de bonheur arrivent toujours à point. Ils n'ont pas besoin d'être extraordinaires, grandioses, fabuleux, non, simplement d'avoir la propriété d'être souhaités, de part et d'autre, et de combler un désir discret, intime et profond.

Je ne m'attendais plus à te voir ce lundi. Pour moi, la chose était un dossier classé. Un grand sourire illumine mon visage depuis une heure déjà.

Certes le contexte dans lequel évolue notre relation n'est pas évident actuellement. Mais c'est grâce à des petits moments de joie, comme celui-là, que les sentiments restent bien présents.

Depuis le temps, j'ai appris une chose, une grande et belle chose: il arrive parfois que les événements qu'on croit inacessibles ou ceux qu'on croit qui n'arriveront jamais, se produisent... juste comme ça. Eh bien, j'ai appris qu'il ne faut jamais sous-estimer l'impossible...

jeudi 15 mars 2007

Un nouveau chapitre...

Ma vie ressemble à un livre... Une histoire, tantôt belle, tantôt triste, tantôt romantique, tantôt déchirante. Une histoire bien à moi que j'écris au gré des jours, au fil du temps depuis 29 ans déjà.

J'ai entammé un nouveau chapitre il y a un mois et demi... un chapitre fabuleux qui met en relief la rencontre d'une personne formidable... Oui. Une personne attentionnée, sincère, à l'écoute... De cette rencontre est née une relation amoureuse authentique avec son lot de complications et d'évidences.

Je dépeins un petit nuage tout rose depuis un mois et demi, une bulle de paradis. Mon personnage espère... espère la prochaine rencontre, le prochain baiser, la prochaine étreinte. Plus le temps passe, plus les sentiments se précisent, plus ils s'intensifient et plus je réalise que cette relation représente ce à quoi j'aspire... ce que je désire depuis fort longtemps déjà.

Il y a un temps pour chaque chose. Les débuts de relation sont toujours intenses, toujours merveilleux. La réalité finit bien par nous rattraper à un moment ou l'autre. Non pas qu'elle vienne diluer les sentiments déjà présents, au contraire, elle ajoute des rebondissements, elle ajoute un contexte... Un nouveau chapitre commence dès lors... à première vue, celui que je débute a l'air plutôt rude... Il est composé d'obstacles, d'épreuves, de tests d'aptitudes et de difficultés.

Je regarde la montagne devant moi, elle paraît immense, infranchissable. Ça semble un peu décourageant. Par contre, je ne suis pas une fille lâche. J'ai énormément de volonté. J'ai un désir ardent de réussir cette relation amoureuse et je me raccroche à ces sentiments.

Les obstacles ajoutent beaucoup de pîquant à l'histoire. On ne sait pas si le personnage principal réussira ou non. On a peur avec lui, on souffre avec lui, on désespère avec lui. En bout de ligne, on souhaite toujours qu'il y parvienne... que l'histoire ait une belle fin du genre : "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" !

Sans épreuves, l'histoire serait sans intérêt... elle ne vaudrait pas la peine d'être lue, ni d'être écrite... Il vient toujours le soleil après la pluie et la lumière qui se réflète dans les gouttes d'eau laissées par les nuages se disperse et donnent naissance à un magnifique arc-en-ciel...

Je peux annoncer déjà que le prochain chapitre sera un des plus beaux. Oui. Je l'ai décidé ainsi. Il s'agit de mon histoire... de ma vie... je peux l'écrire comme je le veux...

Finalement, ce récit est plus que captivant. Il a son lot de péripéties qui fait qu'on se demande toujours ce qui va arriver. On aimerait connaître déjà la fin, mais le plaisir de la lecture réside dans le fait de découvrir un peu plus à chaque mot, la complexité et le génie de la pensée de l'auteur.

Je n'arrive pas à détacher mon regard des pages. Mes yeux parcourent les mots inscrits à l'encre noire. Je n'ai qu'un seul et unique souhait à ce moment précis... découvrir enfin ce fameux prochain chapitre...

Les dieux sont contre nous...

Les dieux sont contre nous...

Pourquoi cette allusion à la divinité? Tout simplement parce que lors de ces temps reculés, la connaissance scientifique était nettement inférieure à celle que nous avons de nos jours. La race humaine attribuait donc aux divinités, faute de trouver l'explication rationnelle, la responsabilité de tous les phénomènes, bons et mauvais, inexplicables jusqu'alors.

L'expression s'est tout de même transformée au fil des siècles, prenant un sens de loin plus figuré, on l'utilise pour définir un sentiment d'impuissance face à une situation contraignante.

Le plus difficile à vivre dans ces situations, c'est qu'on dirait que le monde entier se ligue contre nous. Malheur après malheur, déception après déception, les événements négatifs se succédent dans un rythme effréné. Quoi que l'on dise, quoi que l'on fasse, les épreuves s'acharnent sur nous sans même laisser une petite pause, un petit moment de bonheur, un rayon de soleil qui perce les nuages... Il semble n'y avoir aucun répit.

On se sent désarmé, impuissant, paralysé. Telle une victime devant son agresseur, on ne sait pas comment réagir. Le contrôle ne nous appartient pas. On n'a pas le choix de subir la situation.

Involontairement évidemment, les autres n'ont pas la moindre idée que leurs actions puissent avoir un tel impact sur notre vie. Sinon, ils agiraient probablement autrement (je garde l'espoir que cela puisse être réel).

Dans ce genre de situation - je l'ai déjà écrit, mais je vais le réécrire encore ici - le mieux à faire lorsqu'on ne sait pas quoi faire est de ne rien faire, de patienter et surtout de ne pas se laisser aller à l'impulsivité.

Les dieux sont contre nous...

Oui? Alors tant pis pour eux !!!

Moi je t'aime !!!

dimanche 11 mars 2007

C'est l'été !

"C'est l'été !" pour reprendre l'expression célèbre, qui me fait toujours rire, d'une personne très chère à mes yeux et à mon coeur.

Quoi de plus extraordinaire que les premiers jours du printemps, ou du moins de ce qui ressemble au printemps ! Le soleil qui brille haut et fort dans le ciel. Les journées s'allongent (même si, de façon totalement égoïste, j'aurais souhaité attendre à demain avant d'avancer l'heure...). La neige fond. Les gens sortent partout pour se promener dans les rues. On peut voir des sourires dans chaque visage qu'on croise. L'air est bon, l'air est doux. On a le coeur léger !!!

La saison des amours à ce qu'on dit !!!

C'est avec le sourire aux lèvres que j'écris cette phrase. C'est vrai qu'on se sent toujours plus amoureux au printemps. Tout est plus amplifié. On a envie de sortir, de percer la coquille un peu et de se pointer le bout du nez dehors. Le coeur léger comme j'écrivais plus haut.

Pour ma part, je file toujours le parfait bonheur avec Toi. Me balader côte à côte avec toi cet après-midi. Te regarder dans le soleil, les yeux pétillants, un sourire qui éclaire ton visage. Avoir eu tout le temps du monde devant moi, j'aurais passé l'après-midi avec toi ainsi.

Je sais que j'aurai encore tout plein d'occasions pour me reprendre !

Bon début de printemps !!

mardi 6 mars 2007

Wish you were here...

Avez-vous remarqué à quel point l'intensité de certaines émotions peut varier de façon totalement incompréhensible sans motif apparent, sans même prévenir?

C'est exatement ce qui m'est arrivé ce matin. Je me suis levée, comme à l'habitude. J'ai fait mon lit. J'ai lavé mes cheveux. Je me suis habillée, maquillée, coiffée. J'ai déjeuné. Bref, un matin banal, comme tous les autres. Le téléphone a sonné. J'ai répondu : "Allô ?" : Mon amour !

Après avoir parlé quelques minutes, je raccroche. J'ai réalisé une chose, un dur constat :

Je m'ennuie.

Règle générale, je m'ennuie toujours lorsqu'on ne se voit pas. Mais ce matin c'était nettement pire qu'à l'habitude: je m'ennuyais terriblement.

Je ne suis pourtant pas une personne dépendante, ni désespérée. Je suis sensée, raisonnable, intelligente. D'ordinaire, j'arrive très bien à m'occuper de moi-même quand je suis seule chez moi.

Alors je ne comprends pas pourquoi brusquement le fait de m'ennuyer est plus intense qu'hier, ou que demain. Aucun événement perturbateur, aucune mauvaise nouvelle n'est arrivé, on a passé du temps ensemble dimanche, une longue journée à nous deux juste pour s'aimer.

Ça doit être ça être amoureuse... On dirait qu'on ressent plus fort ce qui nous arrive. Tout se trouve amplifié. L'ennui paraît pire. L'euphorie paraît nettement mieux. On a le coeur léger de se retrouver...

Oh ! Je n'ai qu'un seul et unique souhait : vivement que la semaine se termine !!!

lundi 5 mars 2007

Mystère et boule de gomme

J'ai eu la surprise de ma vie vendredi dernier quand j'ai constaté que ma carte de débit avait été désactivée (ou plutôt bloquée aux dires de ma succursale bancaire).

En effet, en voulant consulter mon compte via Internet, le système me donne un message d'erreur signalant qu'il ne peut m'identifier. J'ai d'abord pensé à une panne de réseau : possible étant donné les conditions météorologiques de la journée.

J'ai contacté le service à la clientèle pour me faire dire que je devais passer en succursale pour qu'on me remette une nouvelle carte. La "gentille" dame n'a pas voulu me dire ce qui se passait. Évidemment, j'ai passé un weekend un peu stressant... pas un sou sur moi et un doute qui planait au dessus de ma tête à savoir si on avait vidé mon compte ou pas !!

Lundi midi, je me rend à ma succursale et on m'apprend que quelqu'un a tenté de faire des transactions dans mon compte dans la nuit du jeudi au vendredi à 4h am !!!! Et elle me demande innocemment : "Avez-vous utilisé votre carte à 4h am vendredi matin? "

4h am !!! Qui fait des transactions dans son compte bancaire à 4h am un vendredi matin !! Personne !!! À moins de frauder la carte de quelqu'un d'autre !!

Y'a de ces trucs insensés parfois qu'on se demande pourquoi ils existent.

1) Les initiales dans le bottin téléphonique : La préposé de ma compagnie de téléphone me dit que je devrais mettre l'initiale de mon prénom plutôt que mon prénom complet dans le bottin parce que c'est plus sécuritaire étant donné que je suis une femme qui vit seule....

What !?! Quelqu'un de mal intentionné qui voudrait s'en prendre à une femme seule a juste à ouvrir le bottin et noter les adresses où y'a des initiales !!!

2) Le salon de coiffure chez Denise : L'enseigne du salon de coiffure indique : Spécialité, coupe de cheveux... Honnêtement, j'aurais jamais deviné !

3) Le narrateur des émissions des vendredis policiers au Canal D : On retrouve un gars avec 35 blessures par balle dans le dos... les pieds coulés dans le béton, au fond d'une rivière et les policiers en déduisent qu'il a "sans doute été assassiné". Franchement, j'hésitais entre le meurtre et la mort naturelle...

4) Les émissions des vendredis policiers au Canal D : On essaye de prévenir le crime... Ils font tellement l'étalage de meurtres ratés que quelqu'un avec un minimum d'encre dans son stylo peut tout de suite orchestré le meurtre parfait !!!

Les dents !!!! Débarrassez-vous des dents ! Il faut les broyer et les répendre dans 12 cours d'eau différents !!

Je m'égare un peu, mais c'était pour souligner mes propos... Somme toute, aucun dommage sinon 30 min de perdues ce midi pour compléter le signalement et un nouveau NIP à retenir !! J'avais le mien depuis l'âge de 7 ans... ça ne sera pas évident de ne pas confondre !!

Comme si j'avais besoin de ça !!

dimanche 4 mars 2007

Partir ou laisser partir... là est la question

Ouf !
C'est toujours difficile que de dire aurevoir. Ça l'est encore plus lorsqu'il faut se séparer - temporairement - de l'être aimé. Je dirais que les aurevoirs sont d'autant plus déchirants lorsque la relation amoureuse est naissante.

Je ne sais pas si vous partagez ma vision des choses. Lors d'un début de relation amoureuse, on a souvent tendance à s'isoler, à deux, dans une petite bulle de verre juste le temps de souder les liens affectifs, de construire les fondations de la relation, de forger la confiance en l'autre.

C'est comme si le monde arrêtait de tourner... ou plutôt, comme s'il tournait trop vite. Tellement vite qu'on a pas le temps de voir ce qui se passe autour. On reste prisonnier du regard de l'autre, les portes se ferment autour. On devient insensible, indifférent voire même imperméable à toute tentative extérieure de séduction.

Les aurevoirs sont toujours difficiles. On voudrait passer plus de temps avec l'autre. Toujours plus de temps. Il n'y a pas assez d'heures dans une journée... On se dit toujours que la prochaine fois, ce sera mieux... mais Ô combien plus difficile de se quitter...

Cette fameuse "prochaine fois"... celle qui fait rêver... celle sur quoi on bâtit l'espoir... l'espoir de construire toujours plus ce petit havre de paix qui nous est propre.

J'en viens toujours à me demander ce qui est le plus difficile... Trouver la force de partir... ou trouver celle de laisser partir... Deux concepts diamétralement opposés, mais qui se rejoingnent quand même quelque part...

D'une part, Partir implique une action directe de notre part... Nous avons le contrôle de la situation et du moment opportun. Il faut se servir de son gros bon sens, comme on le dit... Savoir être raisonnable, mature, sensé... Résister aux tentations de son/sa partenaire... Un dernier câlin, un regard triste, un baiser intense... Ouf !

D'autre part, Laisser partir implique une grande maîtrise de soi étant donné que le contrôle ne nous revient pas... On subit plutôt une action directe de l'autre. Ici, il faut savoir résister à ses propres tentations... Un dernier câlin, un regard triste, un baiser intense... avec le mince espoir de gagner quelques précieux centièmes de secondes...

Finalement, je pense que l'un est aussi pénible que l'autre... J'ai beau peser le pour et le contre de chacun et ils finissent à égalité à la ligne d'arrivée... Je conclus donc que je n'ai jamais envie de lui dire aurevoir... peu importe le lieu ou le contexte !! :)

vendredi 2 mars 2007

Loin des yeux... près du coeur?

Loin des yeux, loin du coeur... Vous avez sûrement déjà entendu ce dicton populaire au moins une fois dans votre vie. Peut-être même l'avez-vous utilisé pour définir votre propre contexte amoureux?

Pour ma part, je me questionne sur la pertinance de ce dicton. Pour être parfaitement honnête, je n'ai jamais cru à ces phrases préfabriquées qu'on appose systématiquement à sa réalité comme un "sticker" sur un "case" de guitare.

Comment peut-on emprunter la réalité situationnelle de quelqu'un d'inconnu, sans connaître son contexte de vie? Comment peut-on affirmer, hors de tout doute raisonnable, que notre situation est exactement la même que celle qu'a vécue l'auteur de cette phrase? Auteur qui est fort probablement décédé à l'heure actuelle, donc il n'existe aucune façon de prouver la concordance de cette affirmation... On devrait plutôt chercher nos propres interprétations et créer nos propres dictons.

Chaque relation est différente en soi, chaque individu est différent en soi. Chacun à sa façon de penser. Il devrait y avoir autant de définitions que d'individus... 6 598 584 479 façons différentes de définir un contexte amoureux. Donc, 6 598 584 479 dictons populaires.

Pour ma part, loin des yeux, loin du coeur est un non-sens pur et simple. Il n'est pas nécessaire de voir pour ressentir, pour espérer, pour désirer, pour aimer... La première chose qu'on fait, lorsqu'on se retrouve en présence de l'être aimé est - justement - de fermer les yeux pour mieux ressentir l'intimité...

Je pense que la distance à sa part de charme. Elle brise la routine, elle laisse le temps de s'ennuyer... de se positionner par rapport à soi-même versus son/sa partenaire de vie... de réaliser que l'autre nous manque... de réaliser l'intensité de son propre attachement pour l'autre... Elle nous incite à profiter davantage des petits moments de bonheur passés ensemble.

On prend dès lors conscience du temps qui passe... Parfois il semble interminable, d'autre fois, il file comme l'éclair...

La distance peut réussir à ébranler notre immobilisme individuel profond. Wakefield avait dit, et je cite : "La souffrance est un agent motivateur." Je pourrais transposer cette citation et dire que la distance peut aussi être un agent motivateur. On peut remettre beaucoup de choses en perspective lorsqu'on vit une relation à distance... Il faut simplement se laisser la chance de cheminer seul et de cheminer à deux... de rester perméable aux idées et aux envies qui nous bombardent sans cesse, même les plus folles...

N'est-ce pas justement les idées les plus folles qui ont amener les plus grandes innovations, les plus grandes réalisations et les plus grandes découvertes de ce monde???

Un rêve fou... lointain : Être enfin avec toi, tout près, peu importe le moment... Est-il innacessible...? Pas forcément... Rien n'est définitif, rien n'est immuable...

Le monde tourne... moi, je tourne avec lui et toi, tu tournes aussi...